•                                                                                  à l'année prochaine !!!

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  • ... La maman, n'entendant plus de bruit, se retourna et vit Sophie pâle et l'air souffrant.
    - Qu'as-tu, Sophie? dit-elle avec inquiètude; es-tu malade ?
    - je suis souffrante, maman, répondit Sophie; j'ai mal à la tête.
    - Depuis quand donc ?
    - Depuis que j'ai fini de ranger mon ouvrage.
    - As-tu mangé quelque chose ?
    Sophie hésita et répondit bien bas : " Non, maman, rien du tout."
    - Je vois que tu mens; je vais aller le demander à ta bonne qui me le dira.
    La maman sortit et resta quelques minutes absente. Quand elle revint, elle avait l'air très fâché.
    - Vous avez menti, mademoiselle; votre bonne m'a avoué qu'elle vous avait donné du pain chaud et de la crème, et que vous en aviez mangé comme une gloutonne. Tant pis pour vous, parce que vous allez être malade et que vous ne pourrez pas venir dîner demain chez votre tante d'Aubert, avec votre cousin Paul. Vous auriez vu Camille et Madeleine de Fleurville; mais, au lieu de vous amuser, de courir dans les bois pour chercher des fraises, vous resterez toute seule à la maison et vous ne mangerez que de la soupe.
    D'après les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur.


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  • Milka était assise au bord du lit quand Bosko s’éveilla.        

    - Maman ?…Qu'est-ce qu'il y a ?
    - C’est l’heure de te lever mon chéri.
    - Pourquoi ? Il ne fait pas encore jour, répondit Bosko après avoir jeter un coup d’œil vers la fenêtre. J’ai encore sommeil, grogna t-il en remontant la couverture sur sa tête.

    - Je t’ai préparé des tartines au miel pour le petit déjeuner…

    Bosko se redressa d’un bond.

    - Des tartines au miel ? Ce n’est pas mon anniversaire !

    - Allez, debout ! claironna Milka. 

    - Mais pourquoi ? insista Bosko

    Milka l’interrompit d’un geste de la patte pour lui signifier qu’il ne servait à rien de discuter. Quand elle fut sortie de la chambre, Bosko resta un long moment assis dans son lit avant de se lever, non sans avoir grogner de mécontentement. Il enfila son costume de laine dont les boucles avaient été brossées avec le plus grand soin et fit glisser la fermeture qui une fois remontée au ras du cou, devint invisible.

    - Bonjour Pa ! lança t-il en regardant la photo de son père posée sur la table de nuit à coté de son lit.

    Puis, Bosko s’approcha du miroir au-dessus de la commode pour se regarder. Il s’amusa un moment avec son reflet avant de se précipiter hors de la chambre pour rejoindre sa mère qui l’attendait.

    Son museau frémit de plaisir en sentant la délicieuse odeur du miel des montagnes qui s’échappait de la cuisine, mais il avait pourtant l’impression que la journée qui s’annonçait ne laissait rien présager de bon...

    © voyelle


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