• J'ai remarqué dans l'index de mes recettes ne figurent que des plats à base de viande de porc. Ne croyez-pas qu'à la maison, les autres viandes sont interdites; mais je n'ai pas toujours le temps de prendre note des recettes ou de faire des photos (une de mes grandes passions).
    Ah, oui, j'oubliai : nous aimons aussi beaucoup le poisson  :) 




    © voyelle


    INGREDIENTS ( 4/6 personnes)
    600g de filet mignon
    2 oignons
    215g de bleu d'auvergne
    Estragon
    Thym
    Huile d'olive
    Sel et poivre
    10cl d'eau

    Préchauffez le four sur 180°c. Coupez le filet mignon en rondelles de 1cm d'épaisseur. Dans une poêle, avec un peu d'huile d'olive, faîtes saisir à feu vif, l'oignon coupés en lamelles fines et le filet mignon. Salez. Poivrez bien. Dès que la viande est légèrement dorée des deux cotés, retirez du feu. Dans une cocotte en terre, céramique... allant au four, versez 10cl d'eau, disposez la viande et les oignons. Saupoudrez le dessus avec un peu de thym et d'estragon. Coupez en morceaux le bleu avec sa croûte et, disposez le fromage sur la viande. Mettre le couvercle de la cocotte et enfournez pour 30 minutes de cuisson.


    © voyelle

    Le couvercle de la cocotte permet de garder tous les arômes pendant la cuisson et la viande mijote tout doucement. La prochaine fois, je penserai à ajouter, avant la cuisson, quelques cerneaux de noix ; l'idée est venue trop tard... j'ai servi avec une salade verte. 


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  • La soirée a tourné à l'orage hier ; mais pas sur "Arte". Ils ont eu la bonne idée de diffuser un film d'Emmanuel Mouret alors que son quatrième film sortait en salle mercredi. Belle promo ! Mais c'est mérité, j'ai passé un agréable moment hier soir en regardant "Changement d'adresse" avec Fanny Valette, Frédérique Bel, Dany Brillant, Emmanuel Mouret, Ariane Ascaride. Le jeu des acteurs est très bien. Emmanuel Mouret est doué. La réalisation, les dialogues, les situations sont à la fois exentriques, burlesques et absurdes. Tout ce que j'aime dans le genre au cinéma comme au théâtre d'ailleurs et qui me rappelle d'ailleurs le talent à égalité des frères Podalydès ( Bruno, réalisateur et Denis, acteur).
    J'ai découvert  Dany Brillant dont le jeu est plutôt convaincant. Je crois que c'est sa première expérience en tant qu'acteur. Frédérique Bel est exellente dans son rôle d'allumeuse nunuche inconsciente et gafeuse. Fanny valette que je ne connais pas très bien joue le rôle d'une jeune fille discrète, effacée et quasi muette, face à un Emmanuel Mouret jouant un amoureux maladroit, timide, délicat ( personnage touchant et drôle ). Le film qui tourne autour de l'émoi et du sentiment amoureux, de ses obstacles, ses effets... n'est pas sans rappeler (pour moi) l'univers des pièces de Marivaux. La question qu'on se pose à propos d'Emmanuel Mouret grand fan de Sacha Guitry : N'est-il pas tombé dans la soupe de Woody Allen quand il était petit ?
    Eh oui, je vous l'ai dit ; il est doué Emmanuel Mouret. Mon rêve ? voir des films de cette qualité, programmés plus souvent  sur les chaînes.

    Bande annonce "Changement d'adresse" Plus d'infos sur ce film


    Synopsis
    Fraîchement installé à Paris, David, un musicien, timide et maladroit, tombe fou amoureux de sa jeune élève, Julia. Il tente de la séduire. Sa colocataire, Anne, l'encourage, le conseille, et le console...passionnément !

     "Fais moi plaisir" d'Emmanuel Mouret en salle depuis mercredi et avec Emmanuel Mouret, Judith Godrèche, Fédérique Bel, Deborah François, Jacques Weber et Dany Brillant
     

    Synopsis
    Ariane est persuadée que son compagnon Jean-Jacques fantasme sur une autre femme. Pour sauver son couple, elle lui demande d’avoir une aventure avec celle-ci, pensant qu’il s’agit du meilleur remède pour le libérer. Lorsque Jean-Jacques se rend chez cette femme qu’il connaît à peine, il ne sait pas encore qu’il s’agit de la fille du Président de la République...

    Dossier de presse :
    dpfaismoiplaisir 


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  •                                    
                                                   © voyelle

    C'est "Doti"
    qui m'en a donné l'idée suite à l'accueil en "fanfare" qu'elle m'a réservé sur son blog Le blog de doti17 . Je suis impressionnée !  Bien évidemment "Voyelle" est mon pseudo et j'ai trouvé ça amusant de lire dans les com de "Doti" que l'on aimerait bien, une fois que l'on aura bien fait connaissance, connaître mon prénom. Oh, les curieux ! Alors voilà, je lance un petit jeu. ça vous apprendra ! La première ou le premier qui devinera mon prénom gagnera "un petit livre de cuisine" que je lui enverrai par adresse postale. ( Mettez vos réponses dans les com en dessous de cet article ) Ce n'est pas grand chose, c'est juste ma façon de vous remercier de vos visites, de votre accueil chaleureux et d'échanger nos liens gourmands, artistiques et autres. Je tiens aussi à remercier "Soso" ô Miam Miam de SoSo qui m'a fait découvrir la communauté "Femmes" ; elle fait partie d'une certaine façon à cette petite aventure, disons : "Estivale" !

    Le jeu débute dès aujourd'hui et vous avez  jusqu'au 30 juillet pour m'envoyer vos réponses.Vous connaîtrez le ou la gagnante seulement après cette date. 

                                  Indice : la première lettre de mon prénom est " C "

    ( lisez-bien les commentaires, ils contiennent peut-être des indices supplémentaires et vous aurez peut-être la chance de rejouer )

    ATTENTION !
    J'ajoute une petite précision personnelle dans le réglement et qui ne concerne que les plus proches ( amis et famille )  
    Désolée pour vous; mais vous ne pouvez pas participer...trop facile...évidemment. Je compte sur vous pour ne pas dévoiler la réponse dans les com.
    Merci... je vous aime ! 
                                                                     




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  • Dans les séries impitoyables américaines, j'ai choisi "Desperate Housewives" . Je suis fan !  pas vous ?! La saison 4 ( 17 épisodes dont 2 tous les mardis sur M6 ) s'annonce aussi drôle que les saisons précedentes, tant mieux. C'est même très rare qu'une série à long terme reste de qualité. Les dialogues sont toujours aussi percutants. J'adore !
    Les habitants de Wisteria Lane font partie de mon petit rayon de soleil  pour cet été qui d'ailleurs, ne s'annonce pas si ensolleillé en Normandie. Voyez par vous-même, si ce n'est déjà fait ! Je vous le conseille, c'est de qualité dans le genre. Et ça met de bonne humeur.


    envoyé par lionelthemaster - Court métrage, documentaire et bande annonce.

    En savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Desperate_Housewives

    A visiter non fan s'abstenir  :  http://abc.go.com/primetime/desperate/index?pn=tour


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  • Et voilà la fin de la trilogie "Fraises Party" : les yaourts aux fraises !
    C'est "SoSo" - ô Miam Miam de SoSo - qui va être contente ?!  je crois qu'elle cherche d'autres recettes de yaourts.


    © voyelle


    INGREDIENTS


    250g de fraises équeutées
    10  cuillères de cassonade ( j'ai utilisé une cuillère "Pique-nique" en plastique  )

    1 yaourt au lait entier
    1/2 pot de yaourt de lait en poudre demi-écrémé
    1 litre de lait entier

    Mettez les fraises coupées en morceaux dans une casserole avec la cassonade et portez à ébullition sur feu moyen. Dès que ça bout, mettre sur feu doux et laissez réduire pendant 5 minutes en remuant. Dans un bol récupérez le jus des fraises à l'aide d'un tamis. Mettre les fraises dans un autre bol. Laissez refroidir le tout. Répartir les fraises dans les pots. Dans un saladier, mélangez au fouet, le yaourt, le lait en poudre et ajoutez progressivement le jus de fraises et le lait. Versez délicatement dans les pots ( j'ai réussi à remplir 9 pots) et programmez la yaourtière sur 12H. Mettre au frigo au moins 4H avant de déguster, en lisant un extrait "Les malheurs de Sophie". ça tombe bien, ça parle de fraises ! 


                                                    - Les malheurs de Sophie -

    Sophie aperçut tout près du chemin une multitude de fraisiers chargés de fraises.

    « Les belles fraises ! s’écria-t-elle. Quel dommage de ne pas pouvoir les manger ! » Mme de Réan entendit l’exclamation, et, se retournant, elle lui défendit encore de s’arrêter. Sophie soupira et regarda d’un air de regret les belles fraises dont elle avait si envie.

    « Ne les regarde pas, lui dit Paul, et tu n’y penseras plus. »

    SOPHIE. – C’est qu’elles sont si rouges, si belles, si mûres, elles doivent être si bonnes !

    PAUL - Plus tu les regarderas et plus tu en auras envie. Puisque ma tante t’a défendu de les cueillir, à quoi sert-il de les regarder ?

    SOPHIE. – J’ai envie d’en prendre seulement une : cela ne me retardera pas beaucoup. Reste avec moi, nous en mangerons ensemble.

    PAUL. – Non, je ne veux pas désobéir à ma tante, et je ne veux pas être perdu dans la forêt.

    SOPHIE. – Mais il n’y a pas de danger. Tu vois bien que c’est pour nous faire peur que maman l’a dit ; nous saurions bien retrouver notre chemin si nous restions derrière.

    PAUL. – Mais non : le bois est très épais, nous pourrions bien ne pas nous retrouver.

    SOPHIE. – Fais comme tu voudras, poltron ; moi, à la première place de fraises comme celles que nous venons de voir, j’en mangerai quelques-unes.

    PAUL. – Je ne suis pas poltron, mademoiselle, et vous, vous êtes une désobéissante et une gourmande : perdez-vous dans la forêt si vous voulez ; moi, j’aime mieux obéir à ma tante. Et Paul continua à suivre Mme de Réan, qui marchait assez vite et sans se retourner. Ses chiens l’entouraient et marchaient devant et derrière elle. Sophie aperçut bientôt une nouvelle place de fraises aussi belles que les premières ; elle en mangea une, qu’elle trouva délicieuse, puis une seconde, une troisième ; elle s’accroupit pour les cueillir plus à son aise et plus vite...  

                                
                                             © voyelle



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  • Nuala O'Faolain est une auteure que j'apprécie énormément, après avoir lu "L'histoire de Chicago May" je viens de terminer "Best Love Rosie", son dernier livre. Un roman infiniment tendre et, si joliment écrit. Nuala possède un talent remarquable et remarqué par l'éditrice Sabine Wespieser qui s'est battue comme une forcenée pour le faire connaître  en France. La jolie plume de Nuala s'empare des destins de femmes confrontées à la solitude, l'exil, l'amour... et, elles sont, entre autre, parfois, le reflet de notre propre miroir. Nuala est peintre, les décors d'Irlande, son pays d'origine, qu'elle met en scène sont magnifiques. Les personnages sont  à la fois attachants et drôles. On suit le cours de l'histoire comme un long fleuve tranquille,  sans jamais se lasser. C'est avec tristesse que j'ai appris la mort de l'auteure survenue après une longue maladie, en mai 2008 Le dernier voyage de Nuala O’FaolainEn ce qui me concerne, l'écriture harmonieuse, claire et limpide de Nuala m'a touché pour la deuxième fois. Et c'est avec grand plaisir que  je lirai ses autre romans, sans aucune hésitation. Mais après c'est sûr, elle va beaucoup me manquer.

    Je vous propose de découvrir quelques-uns des nombreux passages dont j'ai pris note :

    (...) Pourquoi tu n'es pas restée en Amérique avec Min ? a demandé Peg avec douceur. ça te conviendrait mieux qu'ici.
    - Ah, c'est qu'elle voulait faire les choses à sa façon ai-je dit d'un ton léger. Ma présence l'aurait gênée. Et puis, je n'ai pas le même besoin qu'elle de bouger. J'ai bougé. J'ai connu tout ça.
    -Elle a mille fois raison de faire ce qu'elle fait, a dit Peg. Les gens d'ici, ils ne se rendent pas compte que le temps leur échappe. Ils sont là à raconter qu'ils vont faire ci et ça et la minute d'après j'entends sonner la cloche de la chapelle et je vois passer le corbillard et c'est eux qui sont dedans (...)

    "Ne vous lamentez pas si la vie est injuste envers vous. Il n'y a pas de justice ".

    "Vous avez atteint le riche et fécond plateau de la maturité-l'âge de tous les possibles ! Vous voulez en profiter pour progresser sur la voie de la sagesse et de la joie de vivre ? Alors, laissez ces"pensées" faussement simples vous guider. Lisez...Méditez...Et souriez ! "



     

    Editeur Sabine Wespieser 2008 ( Disponible également chez les éditions 10/18 )
    Traduit de l'anglais (Irlande) par Judith Roze

    4ème de couverture
    Après avoir vécu et travaillé loin de chez elle, Rosie décide qu’il est temps de rentrer à Dublin, pour s’occuper de Min, la vieille tante qui l’a élevée. Ni les habitudes ni les gens n’ont changé dans ce quartier populaire où elle a grandi, et la cohabitation avec Min, que seule intéresse sa virée quotidienne au pub, n’a rien d’exaltant : en feuilletant des ouvrages de développement personnel, censés apporter des solutions au mal-être de Min, Rosie se dit qu’elle s’occuperait utilement en se lançant elle-même dans la rédaction d’un manuel destiné aux plus de cinquante ans. Sa seule relation dans l’édition vivant aux États-Unis, elle se frottera donc au marché américain. Son vieil ami Markey tente bien de lui faire comprendre que sa manière de traiter le sujet n’est pas assez « positive »…
    C’est au moment où elle va à New York, pour discuter de son projet, que le roman s’emballe : Min, qu’elle avait placée pour quelque temps dans une maison de retraite, fait une fugue et la rejoint à Manhattan. Très vite, les rôles s’inversent : la vieille dame est galvanisée par sa découverte de l’Amérique, elle se fait des amies, trouve du travail et un logement. Alors que Rosie est rentrée seule en Irlande, pour rien au monde Min ne voudrait renouer avec son ancienne vie. Surtout pas pour reprendre possession de la maison de son enfance… que l’armée lui restitue après l’avoir confisquée pendant la guerre. Rosie, elle, a besoin de cette confrontation avec ses origines. Profondément ancrée dans les valeurs de la vieille Europe, le passage du temps est maintenant au cœur de ses préoccupations.
    La lucidité de Nuala 0’Faolain, sa tendresse pour ses personnages, font merveille une fois de plus dans ce livre drôle et généreux, plein de rebondissements, où l’on suit avec jubilation souvent, le cœur noué parfois, les traversées de l’Atlantique de ces deux femmes que lie toute la complexité du sentiment maternel. De ses romans, l’auteur dit souvent qu’ils révèlent plus d’elle que ses autobiographies… Best Love Rosie nous embarque aussi dans un beau voyage intérieur. 

    Télécharger un extrait au format PDF sur le site de l'éditeur :
      (link)



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