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    Je viens de les faire ! Elles vous plaisent mes brioches ? Alors participez au jeu "Coeur de brioche" pour fêter mon 400ème article publié.
    A gagner, et je suis sérieuse ! : 5% du poids de  "Melle féline" en cadeau surprise. Pour info, elle pèse 5Kg alors...à vos calculettes !
    Il n'y a pas de date limite pour jouer, le jeu sera clos au 120ème participant

    Question : Quel ingrédient ai-je mis au coeur des brioches ? ( Plus vous serez précis plus vous augmenterez votre chance de gagner ! )

    Question subsidiaire pour départager d'éventuels participants ex aequo : Quel est le poids exact des 3 brioches ci-dessous ?

    Photos©Voyelle


    Attention  ! Vous n'avez le droit qu'à une seule réponse par question. Je validerai votre participation dans les commentaires au fur et à mesure.

    " Si par hasard, mais vraiment par hasard... quoique dans la vie rien n'est impossible, au 120ème participant, le mystérieux ingrédient du "Coeur de brioche" n'a pas été trouvé". Non, non, je ne vous donnerai pas la réponse ! J'ajouterai 1 indice ! et vous pourrez retenter votre chance une 2ème fois. De nouveau le jeu repartira pour 120 nouvelles réponses qui s'ajouteront au total des 120 premières. Ce qui nous fera 240 réponses ! Tout le monde suit, là ? Et si par hasard, mais vraiment par hasard...non, je ne lâcherai pas l'affaire ! au bout de la 240ème participation, personne n'a encore trouvé l'ingrédient qui commence à jouer avec vos nerfs, et bien ...j'ajouterai un 2ème indice ! et ainsi de suite ! "

    Sympa comme jeu, hein ?! lol !

    Bonne chance !


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  •                                                    du fruit...

    ©voyelle

                                                               du légume...

    ©voyelle

    quand les 2 se rencontrent je vous raconte pas les saveurs ! Si, je vous raconte ? Et bah, non ! ça ne se raconte pas, ça se vit !


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  • Je ne peux que vous recommander l'excellente biographie de
    Francoise Cloarec  si comme moi, vous êtes tombés sous le charme de "Séraphine". Quelle heureuse découverte ! 

    Je reste brève car je vous en ai déjà tellement parlé de "Séraphine" que je ne veux surtout pas vous lasser, bien au contraire ! Et Françoise Cloarec en parle très bien.  

    Interview de Françoise Cloarec sur 
    libella.fr



    Editions Phébus 2008
    illustration de la couverture : "Grenades sur fond vert" - Séraphine de Senlis -1930

    4ème de couverture
    Elle porte un prénom d'ange, chantant, ardent. Pourtant le destin qui attend Séraphine Louis, née dans une famille pauvre de l'Oise à l'automne 1864, est des plus terre à terre. Orpheline, Séraphine entame une vie de domestique, comme celle de Félicie, l'héroïne d'Un coeur simple de Flaubert. De cette terne réalité, il s'agit de s'évader. Séraphine communie avec la nature, Séraphine rêve, Séraphine prie. Et un jour, cédant à un ordre impérieux de la Vierge, Séraphine peint. L'exaltée de Senlis est moquée pour ses toiles chatoyantes où les arbres, les fruits et les fleurs deviennent sensuels ou inquiétants. Mais le jour où un collectionneur parisien, Wilhelm Uhde, découvreur de Picasso, de Braque et du Douanier Rousseau, croise la route de la talentueuse femme de ménage, il l'infléchit singulièrement...
    Françoise Cloarec nous conte l'incroyable histoire vraie de Séraphine de Senlis, artiste glissant doucement de la misère à la gloire, de l'originalité à la folie. 


    Feuilleter les premières pages / Editions Phébus 

                                     

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  • Plouffffff ! dans le yaourt, c'est cool !


    photos©voyelle


    Prenez une boîte de lait concentré sucré, laissez-la buller à feu moyen dans une casserole d'eau pendant 2h00, en veillant à ce qu'elle soit toujours recouverte d'eau, sinon elle risque de s'éclater à tapisser les murs de votre cuisine. Sortez là de son bain à bulles et  laissez-la bouder dans un coin jusqu'à complet refroidissement avant de l'ouvrir. Croyez-moi, cette boîte est une dangereuse tentatrice, elle saura vous convaincre que son intérieur caramélisé est parfait pour des moments de délices à partager avec votre copain-yaourt ou vos amies-tartines.
    Serez-vous capable d'y résister ? moi pas !



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  • Nous sommes arrivés à la dernière étape de "Sur les traces de Séraphine" : Clermont-de-l'oise



    ©voyelle

    Le Couvent Notre-Dame de la Providence 
    ( actuellement, c'est une école primaire privée) où Séraphine faisait des ménages, de 1881 à 1902, avant de partir travailler pour des familles bourgeoises dans les environs de Clermont, puis à Senlis.

    Nous sommes allés au Centre Hospitalier psychiatrique de Clermont pour avoir plus de renseignement sur l'internement de Séraphine (1932). A l'entrée, le gardien de l'hopîtal nous a fait rire, il croyait que nous faisions un reportage sur Séraphine !
    Dans l'enceinte de l'hopîtal, le musée
    Henri Theillou est destiné à la connaissance de l'histoire de l'hopîtal psychiatrique de Clermont. C'est là, que nous avons rencontré Maryline Clin  qui nous a gentiment accueilli, en dehors des heures d'ouvertures du musée. Elle passe un coup de fil pour retarder un rendez-vous puis nous installe dans un petit salon pour nous diffuser un film documentaire allemand sur Séraphine tourné en 2005.( Film sous titré par montage vidéo par Maryline )  
    Nous sommes gênés mais ravis. Une demi-heure après, nous sommes en train de parler tous les trois de Séraphine, du film de Martin Provost, de Yolande Moreau, du livre de Françoise Cloarec, de l'histoire de l'hopîtal...( L'équipe du tournage et l'écrivain Francoise Cloarec sont venus à plusieurs reprises travailler au Musée avec les membres de l'association Culturelle des amis du CHI)

    «Les années qui vont de 1939 à 1945 sont les années les plus sombres pour les malades hospitalisés en psychiatrie. Au chaos de la maladie mentale s'ajoute le drame des restrictions alimentaires. Le taux de mortalité des aliénés représente un chiffre énorme, les carences alimentaires sont très graves. Des dizaines de milliers de malades isolés dans les hopîtaux meurent de faim, de tuberculose et autres fléaux. Dans ces établissements, pendant la guerre, 4500 malades sont morts d'inanition, victimes de l'indifférence générale. Indifférence envers ces "gens de rien" »  écrit Françoise Cloarec.

    Je conclue par notre passage au cimetière de Clermont où Séraphine repose... alors qu'elle aurait souhaité être inhumée à Arsy, dans sa ville natale. «ces messieurs de la musique et ma chère famille auront naturellement un casse-croûte à l'auberge.»

    Séraphine écrit en 1938 de l'asile, quatre ans avant son décès : Pour être agréable à la Divine Mère, il n'y aura pas de Pélerinage sur ma tombe ni canonisation...si je puis par ce moyen là lui être agréable, avoir la paix, c'est tout mon bonheur de l'existance de cette vie et en l'autre. La canonisation n'ajoute rien à la sainteté mais un honneur que l'on rend au vénéré.

    Elle qui rêvait d'une belle pierre tombale, a fini dans la fosse commune.

    Le 11 décembre 1942, à 21 heures, Séraphine Louis s'éteint. Elle a 78 ans. Il faudra attendre 2005 pour qu'un hommage officiel lui soit rendu...un arbre a été planté pour rappeler "l'arbre de vie" peint par Séraphine .





    ©voyelle

    L'épitaphe de ses rêves est maintenant apposée au jardin du souvenir grâce à l'association des Amis du CHI. Celle ci, créée par un collectif de passionnés de l'histoire de la psychiatrie à Clermont oeuvre pour défendre l'avenir de cette discipline et rappeler au souvenir de chacun l'évolution des prises en charge à travers le temps.

              « Ici repose Séraphine Louis Maillard (sans rivale) 
                        02-09-1864  -  18-12-1942
                    en attendant la résurrection bienheureuse. »

    Le 14 novembre 1945 Wilhelm Uhde écrit à Jean Cassou, directeur du musée d'Art moderne, à qui il vient d'offrir une toile, "nature morte aux cerises": Séraphine m'a confié qu'elle se trouvait très bien au ciel, n'ayant plus besoin de faire des ménages, même pas le sien. Ce sont les anges apprentis qui s'en occupent. Ainsi elle peut se donner toute la journée à la peinture. Mais comme il n'y a pas de fleurs au ciel, c'est la peinture abstraite qu'elle exerce maintenant. ( Extrait du livre de Françoise Cloarec dont je vous parlerai plus tard ! )


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  • «Depuis la découverte du film de Martin Provost "Séraphine" avec Yolande Moreau, la vie particulière et exceptionnelle de Séraphine Louis Maillard m'intrigue, surtout sa peinture, que j'adore.
    Après la lecture du livre d'Alain Vircondelet
    "Séraphine de la peinture à la folie" , j'avais besoin d'en savoir plus. Partir sur ses traces avec l'impatience de voir, enfin, quelques toiles d'un peu plus près. 
    Pour moi, c'était incontournable ! 

    La question que nous pose Françoise Cloarec, dans son excellent livre "La vie rêvée de Séraphine de Senlis" :« Qu'est ce que cela nous fait l'hitoire de cette femme de talent, de folie, de solitude ? L'intérêt ici, c'est qu'à travers un discours le lecteur soit conduit à regarder, à s'approcher des toiles de Séraphine. Il faut abandonner la description, l'interprétation, s'en délivrer et se laisser submerger par ce que l'on voit, ce que l'on ressent céder au souffle qu'elles dégagent. »

    Et bien, croyez-moi, c'est exactement ce que j'ai fait, avant même d'avoir lu ce livre !

    1ère étape : Senlis


     


    La maison où elle a vécut, 1 rue du Puits-Tiphaine,dans une seule pièce, au premier étage, qui lui servait plus d'atelier que d'un réel lieu de vie. Elle y peignait la nuit.

    Le Docteur H.M Gallot écrit : « Tout cela était misérable, mais le plancher non ciré était lavé plusieurs fois par semaine. Elle utilisait pour cela de l'eau de Javel parce qu'elle ne voulait pas qu'il y eût chez elle de poussière pour salir les toiles fraîchement peintes »

    Témoignage du Docteur H.M Gallot : Bibliothèque Municipale de Senlis


    Le musée de la Vénerie, où sont actuellement exposées quelques peintures de Séraphine. 
    C'est Dina Vierny ( la muse d'Aristide Maillol ) qui a acheté la collection de Wilhem Uhde ( le découvreur de Séraphine) à Anne-Marie, sa soeur, ce qui a permit à celle-ci de survivre, et au Musée Maillol à Paris de s’enrichir de nombreuses oeuvres. Il y a eu également une salle Wilhelm Uhde au Musée d’Art Moderne, avec quelques très beaux tableaux de Séraphine. Cette salle a été reconstituée au Musée d'Art et d'Archéologie de Senlis, actuellement en cours de rénovation.



    "L'arbre de vie" ( huile sur toile)


    "Les grenades" huile sur bois vers 1920


    "Les chardons" huile sur bois vers 1920


    "Les grandes marguerites"huile sur toile -1925


    "Grappes et feuilles roses" huile sur toile vers 1927


    "L'arbre du Paradis" ( mon préféré ! )

    Les oeuvres de Séraphine sont étincelantes, flamboyantes, captivantes! Nous les avons regardé plusieurs fois sans aucune lassitude. Il faut prendre son temps pour les regarder, il y a tellement de détails, de couleurs...
    C'est grandiose ! Nous avons eu beaucoup de mal à détacher notre regard et... partir.





    L'enceinte gallo-romaine enserre les ruelles pittoresques de Senlis que,les vestiges du château royal, lieu d'élection d'Hugues Capet en 987, où séjourneront les rois de France, jusqu'à Henri IV.




    La cathédrale Notre-Dame, témoin majeur de l'architecture gothique mais surtout des visites de Séraphine. C'est là, que
    "la Vierge et son bon ange l'ont incité à peindre" dès 1906. Séraphine a 42 ans."Ses oeuvres sont inspirées. Elle devient l'instrument de Dieu".


    «Quelquefois après son travail, avant de rentrer chez elle, ses pas la portent jusque dans l'allée qui mène à Chantilly.» (source de Françoise Cloarec)


    Ci-dessous, quelques lieux du tournage du film...à Senlis, bien sûr !


    Rue des vétérans, "La demeure de Séraphine"





    Près de la Place de la Fontaine des étuves l'escalier où est filmée l'arrestation de Séraphine par les gendarmes, avant d'être internée à l'hopîtal psychiatrique de Clermont-sur-Oise.


    Rue du Chat Haret, la porte bleue où Séraphine travaille chez Wilhem Uhde.

    Demain,si j'ai du temps, je vous emmène à Clermont-sur-oise, dernière étape de "sur les traces de Séraphine" !

    @+
    voyelle



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