....une petite fille  qui avait peur des vaches jusqu'au jour où profitant de la sagesse du veau baptisé "Tonton" (le dernier du cheptel de mes grands-parents ) elle se laissa timidement photographier... sans trop d'appréhension tout compte fait. Trente cinq ans plus tard ( ah ouais quand même, houuuu que ça fait mal !) ses mots d'enfant refont surface : ICI

Photo©Voyelle

Et ce n'est pas par hasard si j'ai choisi cette photo pour le concours "Quand vous étiez enfant" chez "Zaza" car elle et moi, nous aimons les "Dames des Prés"... pas toi ?!

Allez, je te l'offre la recette traditionnelle de môman que j'ai customisé aux cranberries... 

photo©Voyelle

Il te faut 150g de beurre salé mou coupés en petits morceaux, 3 cuillères à soupe de lait, 3 oeufs battus en omelette, 3 cuillères à soupe de sucre, 250g de farine de gruau T55 (la mienne, c'est my sister love qui me l'a ramené du Moulin de Montricoux ) 50g de maizena, 1 sachet de levure de boulange, 100g de cranberries sèchées (tu sais, les petites baies rouges de la famille des myrtilles appelées aussi cannerberges )

Et maintenant tu mets tous les ingrédients sauf les cranberries dans l'ordre de la liste dans la cuve de la machine à pain. Programme sur "pâte à pizza" ( 1h30). Selon le programme de la map, tu ajoutes les cranberries au 2ème temps de pétrissage ( 5 minutes environ après le début du programme)

A la fin du programme, verse la pâte dans un moule à brioche ou à cake anti-adhésif. Laisse reposer le temps du préchauffage du four à 180° et enfourne pour une cuisson de 20 à 25 minutes. Il te faudra attendra 15 à 20 minutes avant de couper une première tranche...ça va le faire ?!

photo©Voyelle

Une p'tite tranche servie dans la fraîcheur du matin, j'ai vite fait de refermer la fenêtre mais j'aperçois le soleil à travers le feuillage...je ne vais pas tarder à la rouvrir, à toutes les ouvrir d'ailleurs...Chouette journée qui s'annonce ! 

Chez toi aussi ?!

le p'tit + de Voyelle 

Le lien fusionnel qui unit Marie (l'auteure) et Léa depuis l'enfance est une bouleversante histoire d'amitié écrite "sous l'emprise d'une sorte d'urgence passionnée". 

A travers leurs errances d'adolescentes, dans un Paris des années 60 /70, Marie se laisse gagner par la vitalité de Léa. Mais malgré le lien si fort qui les unit,  elles prennent en grandissant un chemin différent. 

L'amitié de Marie et Léa lève le rideau sur la fragilité de deux êtres qui se cherchent, se perdent,se retrouvent puis se fuient mais en éprouvant l'une comme l'autre le besoin de se retrouver. 

 J'ai eu souvent la sensation que Marie et Léa étaient comme des funambules, avançant sur un fil fragile et tendu à l'extrème au dessus d'un vide immense.

Un très beau roman où l'amitié absolue et improbable de Marie et Léa émeut, transporte et projette une vérité pleine de grâce.

Editions Folio - 2010

4ème de couverture

J’aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu’on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s’ajusteraient parfaitement, mais ne viendraient pas de la même boîte. Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton, les petites filles amoureuses, les adolescentes en colère ? Il faudrait retourner dans la cabine, glisser une pièce dans la fente pour obtenir l’image vivante, la preuve tangible de cette force qui nous habitait. Au lieu de ça, un rideau se lève, et c’est Léa qui apparaît. Léa et son nouveau métier, rue Saint-Denis. Léa et ses bras troués. Il n’est pas besoin d’aller très loin, parfois, pour être dans un autre monde. Marie Nimier poursuit dans ce roman le chemin ouvert par La Reine du Silence (prix Médicis 2004), traçant cette fois le portrait d’une amitié sans pareille.

Extraits choisis :

"Les autres pouvaient dire ce qu’ils voulaient, Léa et moi, c’était pour la vie."

"J'aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'ajusteraient parfaitement, mais ne viendraient pas de la même boîte.

"Je nous revoyais petites filles, dans le passage sous les Champs Elysées. On aimait se faire peur et se construire contre la peur. Un certain goût pour la tragédie, une certaine nécessité de s'armer contre les douleurs invisibles de l'enfance. Quand nous faisions des voeux en regardant passer les étoiles filantes, nous étions dans le même état. On y croyait. On avait tellement l'une comme l'autre besoin d'y croire. C'était peut-être ça, au fond, qui nous liait. Cet appétit de créer un monde auquel on pourrait croire. "

Le "Home" de Marie Nimier ICI

ça fait longtemps que j'ai parlé de mie aérée, de croûte croustillante et de la délicieuse odeur du pain qui cuit. Et pourtant, je continue de boulanger un peu, beaucoup, passionnément et en ce qui concerne la folie, c'est le chant du pain à la sortie du four qui s'en charge car c'est à ce moment-là que le fromage est de sortie ! Impossible de résister.

photo©Voyelle

LA VEILLE préparez le levain en mélangeant dans un saladier 100g de farine T55/T65, 50g de farine "Pain aux céréales" ( tata Francine), 150ml d'eau, 1CC extraite d'un sachet de levure de boulangerie ( tata Francine aussi !)

Couvrez et laissez fermenter toute une nuit à température ambiante.

TOMORROW dans le bol du robot pétrin ( pour moi Ken est toujours de la partie ! ) versez 150ml d'eau tiède, 10g de sel, 200g de farine T55/T65,160g de farine "Pain aux céréales" et le reste du sachet de levure de boulangerie .Ajoutez en dernier le levain préparé la veille. Programmez sur vitesse minimum pour un pétrissage de 5 minutes environ. Formez une boule, recouvrir d'un linge et laissez reposer la pâte au moins 2 heures.

Sur un plan de travail fariné, étalez grossièrement la pâte en rectangle ( épaisseur d'1cm 1/2 à 2cm environ ) et découpez à l'aide d'une spatule en bois, dans le sens de la largeur, 7 longueurs de pâte. Repliez chaque longueur en trois. Sur le dernier pli appuyez légérement du bout des doigts pour souder. Déposez-les ( pli en dessous) sur une plaque de four recouverte de papier cuisson. Recouvrez les pavés d'un linge et laissez reposer à l'abri des courants d'air pendant 2 heures.

Préchauffez le four à 250°. Incisez les pavés( 2 ou trois grignes) à l'aide d'une lame de cutter ou rasoir. Pulvérisez de l'eau dessus et enfournez. Pulvérisez également les parois du four et refermez de suite. Laissez cuire 15 minutes, baissez la température à 210° et poursuivez la cuisson encore 15 minutes. 

photos©Voyelle

Et comme j'aime vraiment très beaucoup...Un p'tit bonus Voyelle :

monsieur Voyelle a rempilé pour une deuxième année de cours de dessin...Allez, cette année on attaque les couleurs !

1ère étape de travail de nature morte

photo©Voyelle

chez  "Hérisson08"

Tout de noir vêtu...normal c'est la nuit ! mais la lune a disparu...Un voleur s'est-il glissé dans les pages pour voler les images de l'auteur ?! Pour le savoir il suffit de soulever les flaps au fil des pages et de se laisser conter un secret ...dans une nuit noire. 

Destiné aux touts petits ( sa première histoire suspens ! ) " Le petit voleur" dans sa simplicité du texte ( blanc ) et de ses illustrations ( oranges sur fond noir ) captive le regard et éveille l'attention grâce au jeu du caché/trouvé. Les enfants adorent et...les grands aussi d'ailleurs !  Edouard Monceau  offre également avec minimalisme et beaucoup d'imagination une initiation aux formes géométriques. 

Editions Milan jeunesse - 2010

à partir de 2 ans

Résumé de l'éditeur

Attention, un voleur est caché dans ce livre !Mais peut-on faire un livre à suspense… quasiment sans images ? Et peut-on jouer à caché-trouvé… avec presque rien ? Pour répondre à ces improbables questions, Édouard Manceau nous livre un jeu de cache-cache sur fond noir, où se mêlent humour et surprise. Histoire de rappeler, une fois encore, que l’illustration est avant tout question d’imagination.