• Pour "un lundi parmi tant d'autres" de Zaza qui aujourd'hui s'amuse à nous faire peur, je vous propose un extrait d'un roman de Stephen KIng que j'ai fini depuis quelques jours. Pas encore pris le temps d'en parler ça viendra plus tard...C'est un passage, que j'ai lu tard dans la nuit sous ma couette, le tout ponctué de la respiration de monsieur Voyelle qui dormait comme un loir.  Bonne lecture !

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    Extrait de "Dôme 2" de Stephen King


    Non loin de lui quelqu’un respirait.

    Oui, évidemment c’est moi qui respire.

    Pourtant, il était convaincu d'avoir entendu quelqu'un d'autre. Et même plus d'un quelqu'un d'autre. Il sentait la présence de plusieurs personnes ici, avec lui. Et il pensait savoir de qui il s'agissait.

    C'est ridicule.

    Oui, mais un des respirateurs se tenait derrière le canapé. Un autre se cachait dans un angle de la pièce. Et un troisième se tenait à moins d'un mètre de lui.

    Non. Arrête ça !

    Brenda Perkins, derrière le canapé. Lester Coggins, dans l'angle, mâchoire démolie et pendante.

    Et droit devant lui...

    «Non, dit Big Jim. C'est des âneries. C'est que des conneries.» Il ferma les yeux et essaya de se concentrer sur sa respiration. Inspirer profondément. Expirer lentement.

    «On peut dire que ça pue bon ici, p'pa » fit remarquer Junior d'une voix traînante juste devant lui. « ça sent exactement comme dans l'arrière cuisine des McCain. Et comme mes petites copines.»

    Big Jim hurla....

    C'est alors que quelque chose...on aurait dit un doigt - se coula le long de sa joue.

    Big Jim hurla à nouveau. L'abri antiatomique était plein de morts qui n'en repiraient pas moins l'air de plus en plus vicié et ils se rapprochaient. Même dans l'obscurité, il apercevait leur visage blême. Il voyait les yeux de son fils.

    Il bondit du canapé brassant les ténèbres à grands coups de poing.

    «Fichez le camp ! Fichez-moi tous le camp d'ici !»

    Il chargea en direction de l'escalier et trébucha sur la première marche. cette fois-ci, il n'y eut pas de moquette pour amortir le coup. Du sang se mit à couler dans ses yeux. Une main morte lui caressa la nuque.

    «Tu m'as achachiné », lui dit Lester Coggins sa mâchoire fracassée l'empêchant de prononcer correctement les consonnes.

    Bij Jim se releva escalada l'escalier quatre à quatre et se jeta sur la porte, en haut, de toute sa considérable masse. Le battant s'ouvrit avec un grincement, repoussant les débris calcinés de poutre et de brique qui s'étaient accumulés devant et s'écarta juste assez du chambranle pour lui permettre de forcer le passage.

    « Non ! aboya-t-il. Non, ne me touchez pas ! Je ne veux pas que vous me touchiez, aucun de vous ! »

    Il faisait presque aussi noir dans les ruines de l'hôtel de ville que dans l'abri, mais avec une grande différence : l'air y était irrespirable.

    Bij Jim s'en rendit compte à sa troisième inspiration. Son coeur, torturé au-delà de ses limites d'endurance par ce dernier outrage, monta une fois de plus dans sa gorge. Et cette fois-ci, il y resta.

    Big Jim se sentit écrasé de la gorge au nombril par un poids terrible : un grand sac de toile rempli de cailloux. Il retourna en titubant vaers la porte, l'air de se déplacer dans une boue épaisse. Il essaya de se glisser par l'ouverture mais y resta coincé. Un son effrayant monta de sa bouche béante et de sa gorge qui se refermait, et ce son était : AAAAAAA - nourris-moi, nourris-moi.

    Il agita les bras une fois, deux fois trois fois ; une main tendue, à la recherche d'un ultime sauveur.

    On le caressait dans le dos. « Paaapa », roucoula la voix.  

     

     



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  • ...bolets, cèpes, pleurotes et chanterelles !

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    photos©Voyelle

     

    Ce soir, il fera soleil dans les assiettes grâce à la cueillette savoureuse de monsieur Voyelle.


    pour l'Instant.T de Nikit@


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  • janvier dans les talons

    février au bout des pieds

    mars je l'ai déjà bouffé

    avril filet de poisson dans le dos

    mai j'fais ce qu'il te plaît

    juin j'en ai un grain

    juillet j'ai plus de billets

    août rime avec proutt !

    septembre c'est du délire ?!

    octobre tout en marron chez Libelul

     

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    et pis voilà !

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    photos©Voyelle

     



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  • ...hé, hé...bientôt !

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    photo©Voyelle

     


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    photo©Voyelle

     

     


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  • ...avec le même état d'âme qu'hier mais cette fois avec de la couleur. Je vous propose du naturel et de la douceur  avec une de mes dernières création s (en ligne dans la boutique, il y en aura d'autres, en prévision de marchés de noël...une première pour moi)...une bourse marronnière pour y cacher trésors et cie.

     

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    photos©Voyelle

     

    Bonus Voyelle...parce ce qu'il le vaut bien !


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