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    Autoportrait Henrion Armand-François-Joseph 

    Holà !

    Je viens de supprimer VOLONTAIREMENT ma liste de liens car mon petit doigt me dit qu'il y a des intrus ! Je ne ferai pas (TROP) de  polémique la-dessus, ce blog n'est pas fait pour ça. Je précise juste qu'il a été créé pour partager et échanger en toute SINCERITE. Il n'y a pas de pointeuse ici ( manquerait plus que ça ! ) on passe quand on veut et si l'on veut, que ce soit un peu, beaucoup... rarement à la folie ( lol !) Pour les coms c'est "kif kif bourricot", on gazouille ou pas. Mais ( il y a toujours un mais ) je n'apprécie pas trop d'être prise pour une cruche. Quitte à être un objet, je préfère plutôt qu'on me prenne pour un capteur de rêve, c'est tellement plus poétique, non ?!  Bah oui, je ne suis pas surhumaine et j'ai des sentiments comme tout le monde...La naïve Voyelle vient encore une fois de se faire pièger dans ses rapports humains et a décidé de se réveiller. Alors voilà comme il est hors de question que j'arrête ce blog et que je tiens à garder mes échanges avec certains d'entre-vous, ce sera un réel plaisir de vous voir figurer de nouveau dans ma liste. Dîtes-le moi, tout simplement. Cela peut sembler très arbitraire comme décision mais si je n'avais pas été blessée ce billet n'aurait jamais été édité. C'est enfin dit et digéré...je ne reviendrai plus la-dessus. La page est tournée, no comment !

    @ bientôt...

    Voyelle, impulsive, chiante, rabacheuse mais certainement pas hypocrite

    446_henrion142.jpg Autoportrait Henrion Armand-François-Joseph 


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    pour l'INSTANT.T chez Nikit@ et le MACRO FOLIE chez Magda

    (photo©Voyelle - Septembre 2012)


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    Difficile de tirer au sort 2 participantes...à croire que ma p'tite idée n'était pas assez FUN ?! Bon, bah tant pis...alors j'ai décidé d'envoyer à chacune des participantes qui sont Mélissa et Nath le Marie Claire IDEES de la rentrée.

    MERCI TRES BEAUCOUP LES FILLES, je vous envoie un mail !!!


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  • Tout d'abord, Le livre de Dina est composé de trois tomes, Les limons vides - Les vivants aussi - Mon bien aimé est à moi. Comme je les ai lus quasiment à la suite, je vais vous donner mon point de vue général. C'est tout dire. Et bien non, pas tout à fait. Je pourrai aller à l'essentiel, là, maintenant, toute de suite mais pas sans vous avoir informer qu'il existe aux éditions GAÏA la trilogie réunit en un seul tome.

    Voilà c'est dit !

    Le titre,"Le livre de Dina", fait référence à la bible. Il est l'objet auquel Dina s'accroche et l'auteur entretient ce lien obsessionnel en nous en donnant de courts extraits à chaque début de chapitre. Des épigraphes judicieusement choisis. A la mort de sa mère, Dina,rejeté par son père et par son entourage est livrée à elle-même. Elle devient vite rebelle et insondable.

      «On dit dans la Bible que ce sont nos actions qui montrent qui nous sommes.»

    Dina, femme-enfant, déesse-diablesse est poursuivit par la tragédie et la mort. Le violoncelle dont elle joue merveilleusement bien est le seul remède qui semble apaiser ses élans de violence.Les hommes sont totalement fascinés par son côté mystérieux et imprévisible, qu'ils cherchent pourtant à fuir car «Dina est à la fois douleur et plaisir» La naissance de son fils Benjamin paraît la combler de bonheur et nous offre par la même occasion un peu de répit dans sa folle entreprise de régenter son monde...jusqu'à sa rencontre avec un mystérieux russe fugitif. Dina quand elle aime, ce n'est pas un peu, ni beaucoup mais passionnément, à la frontière de la folie ! On ne s'attache pas à Dina, on l'a fuit ...comme la peste.

    Le livre de Dina est un tryptique fascinant et glacial...un requiem exaltant, orchestré au fin fond du Nord de la Norvège. Après la lecture de "Cent ans" et "Un verre de lait, s'il vous plait", Herbjorg Wassmo m'a de nouveau captivé par son talent d'écrivain. Une écriture franche et percutante. Elle sera de nouveau présente dans mes prochaines lectures, c'est une certitude !

    Le-livre-de-Dina

    Editions Gaïa - 2003  

    traduit du norvégien par Luce Hinsch

    4ème de couverture

    Le livre de Dina est avant tout l’histoire d’une enfant moralement abandonnée et mal aimée, qui dans sa recherche désespérée de quelqu’un à qui s’accrocher, frise la folie, dans laquelle elle finira peut-être du reste par chavirer. Poursuivie par l’image atroce de sa mère ébouillantée, elle s’installe dans des fantasmes et des hallucinations qui feront partie dès lors de son quotidien.

    Dina est sans vergogne et ne se refuse rien. Mais au-delà du drame lui-même, c’est aussi un tableau naturaliste de la vie et des mœurs de la région du Nordland au siècle dernier. Une description par petites touches réalistes, lyriques, parfois cocasses et rapportées dans la verve truculente de la Norvège du nord. L’art de Herbjørg Wassmo est à trois dimensions. Elle brosse une immense fresque sur plusieurs plans. Le personnage échevelé de Dina, inséparable de son cheval noir Lucifer, est au premier plan et se détache sur le fond de paysages grandioses et fascinants, au cœur des nuits polaires. Au second plan surgissent une architecture traditionnelle en bois, haute en couleurs, des voiliers et des barques sentant fort le goudron et le sel marin, animés par une myriade de personnages qui vaquent avec précision aux soins de leurs métiers, chacun ayant un rôle défini dans le drame de Dina.
    Cet ouvrage fait partie d'un triptyque consacré au personnage de Dina : Le livre de Dina, Fils de la Providence et L'héritage de Karna.
    Conteuse de grand talent, Herbjørg Wassmo a engendré avec Dina l’une des grandes héroïnes de la littérature... et du cinéma: Dina
    , d’Ole Bornedal, avec Maria Bonnevie et Gérard Depardieu, sortie en salles en avril 2003.

    Extrait :

    Au moment même où le traîneau partait dans le vide, la peau de mouton glissa, laissant à nu le visage de l’homme. Il ouvrit alors l’œil qui n’était pas crevé et le fixa sur la femme. Muet. Un regard incrédule et désespéré.

    Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.

    Qui suis-je ? Quand, et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ?

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