•  De son écriture toujours aussi fervente et lyrique, Laurent Gaudé écrit l'histoire des hommes et des femmes qui se battent contre un destin vengeur. Le passé et le présent s'entrechoquent et dévoilent un pays meurtri par la pauvreté, la violence, l'impunité et la corruption.

    « Dans une société de la survie permanente et de l'exploitation éhontée, la recherche du bonheur est un acte politique.» Elle se souvient de sa voix qui jaillissait avec fraîcheur. «Nous ferons jouir nos corps et nos esprits car c'est ce qui est le plus subversif pour nos ennemis. »

    Quand tout semble apaisé, que la vie semble reprendre un cours normal,  la terre se met à trembler.

    «Hommes, ce qui est sous vos pieds vit, se réveille, se tord, souffre peut-être, ou s'ébroue. La terre tremble d'un long silence retenu d'un cri jamais poussé.

    Hommes, trente-cinq secondes, c'est un temps infini et vos yeux s'ouvrent autant que les crevasses qui lézardent les routes et les murs des maisons. En ce jour, à cet instant, tous les oiseaux de Port-au-Prince s'envolent en même temps, heureux d'avoir des ailes, sentant que rien ne tiendra plus sous leurs pattes, et que pour les minutes à venir, l'air est plus solide que le sol. »

    La ville est à terre noyant de sa masse informe tous les repères. Partout hommes, femmes, enfants s'agitent et courent en tout sens. Sous un épais nuage de poussière, les cris et les pleurs se font écho. Entre la vie et la mort, la frontière n'existe plus, la mort a ouvert la terre. Le monde des vivants et le monde des morts sont réunis. Dans les rues de la ville, un cortège d'hommes et de femmes nous entraine dans la danse de la mort. Des cœurs se serrent, des mains se séparent, des silhouettes tombent, s'évanouissent. «Pour que les vivants vivent, il faut que nous semions les morts. Et ils sentent alors que tout peut commencer. » 

    Après "Eldorado" et "Ouragan", Laurent Gaudé nous montre encore, avec une réalité à couper le souffle, toute son empathie envers l'humanité toute entière. 

    Un hymne à la vie envoûtant et magnifique ! 

    Quatrième de couverture : En ce matin de janvier, la jeune Lucine arrive de Jacmel à Port-au-Prince pour y annoncer un décès. Très vite, dans cette ville où elle a connu les heures glorieuses et sombres des manifestations étudiantes quelques années plus tôt, elle sait qu’elle ne partira plus, qu’elle est revenue construire ici l’avenir qui l’attendait.
    Hébergée dans une ancienne maison close, elle fait la connaissance d’un groupe d’amis qui se réunit chaque semaine pour de longues parties de dominos. Dans la cour sous les arbres, dans la douceur du temps tranquille, quelque chose frémit qui pourrait être le bonheur, qui donne l’envie d’aimer et d’accomplir sa vie. Mais, le lendemain, la terre qui tremble redistribue les cartes de toute existence…
    Pour rendre hommage à Haïti, l’île des hommes libres, Danser les ombres tisse un lien entre le passé et l’instant, les ombres et les vivants, les corps et les âmes. D’une plume tendre et fervente, Laurent Gaudé trace au milieu des décombres une cartographie de la fraternité, qui seule peut sauver les hommes de la peur et les morts de l’oubli. Lire un extrait

     


    3 commentaires
  • Il y a une chose dont je ne pourrais jamais me passer, je dis bien JAMAIS, c'est la lecture...de sous la couette ! Et peu importe l'heure, même si je bosse le lendemain car le soir sous la couette quand les livres prennent le pouvoir...c'est le pied ! Il m'arrive de lire dans la journée mais - car il y a souvent un mais qui se glisse entre mes mots, c'est pour le travail. J'en viens au sujet principal qui est un questionnaire auquel j'ai répondu avec les titres des livres lus en 2014. Cela donne parfois des réponses bizarroïdes...qu'importe puisque que l'idée est bonne. Pour la 4ème année consécutive et sur une idée découverte chez  Aifelle, qui a un goût certain pour les livres,  voilà the moment que vous attendez tous de me dévoiler, en tout bien tout honneur. ( Copier-coller de l'année passée mais - car il y a souvent un mais qui se glisse entre mes mots - rien n'a changé...mis à part mes lectures)

     

    Décris-toi :  La fille de l'hiver 

    Comment te sens-tu ? : Mémé 

    Décris où tu vis actuellement : Dans le silence du vent 

    Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu ? : Maine 

    Ton moyen de transport préféré ? :  Le détroit du loup 

    Ton/ta meilleur(e) ami(e) : Charlotte 

    Toi et tes amis, vous êtes ? : La part des nuages

    Comment est le temps ? : Goat Moutain 

    Ton moment préféré de la journée :  Quand dieu était un lapin

    Qu'est la vie pour toi ? : Les trois lumières

    Ta peur ? En finir avec Eddy Bellegueule 

    Quel est le meilleur conseil que tu as à donner ? : Bon rétablissement 

    Pensée du jour : ça peut pas rater 

    Comment aimerais-tu mourir ? :  A la grâce des hommes

    La condition actuelle de ton âme ? : L'événement

     ( Seriez-vous prêts à tenter l'aventure ?!  Dîtes le moi et je viendrai lire vos réponses-titres.)

    Aifelle  a joué

     


    2 commentaires
  • quand la fiction est vérité

     

    Extrait de ma lecture en cours :

    « - Nous nous approprierons vos âmes ! lança l'homme avec la foi aveugle des fanatiques. Même si Kahlan n'aurait su dire très précisément ce qu'était une âme elle savait d'expérience que la raison chez un fanatique, était remplacée par une série de croyances aveugles qu'il ne mettait jamais en question. C'était exactement ça qui rendait si dangereux les tenants de théories aberrantes présentées comme des vérités révélées.

              Autour de ce qu'ils pensaient être une âme, les demi-humains¹ avaient bâti tout un système philosophique qui pouvait passer pour raisonnable, si on oubliait qu'il reposait sur du vent. Prenant leurs désirs pour la réalité, ils produisaient un discours d'une inattaquable logique susceptible de convaincre des esprits bien plus équilibrés que les leurs, mais manquant des connaissances requises pour réduire à néant les constructions fantaisistes de ce genre. Parce qu'ils désiraient que les choses soient ainsi, les demi-humains croyaient que c'était le cas...

                  Étaient-ils incapables de se rendre à la raison parce qu'ils n'étaient pas complètement humains ?  D'apparence, ils ressemblaient aux «gens normaux», mais ce n'était qu'une illusion. Privés d'une âme, ils étaient plus proches des animaux, en un sens. Avec l'intelligence limitée mais redoutable des prédateurs...» (Le crépuscule des prophéties - L'épée de vérité - Tome XIV de Terry Goodking )

     

    ¹ Les Demi-humains sont physiquement semblables aux humains mais sont dépourvus d'âme. Ils sont en quête d'âmes et dévorent proprement les humains qui en sont dotés après les avoir repéré. Leur intelligence semble limitée et ils attaquent toujours violemment au mépris de leur propre vie seuls ou en meute. Ce sont des résidents du troisième royaume et sont loyaux à leur créateur Sulachan.

     

     

     

     


    3 commentaires
  •  

    dernières heures de l'année

     

    dernières heures de l'année d'avant celle-là

     

    dernières heures de l'année d'avant celle-là

     

    dernières heures de l'année d'avant celle-là

     

    dernières heures de l'année d'avant celle-là

     

    dernières heures de l'année d'avant celle-là

     

    C'est bien pour ça que je vous souhaite @ vous et @ vos proches une douce et belle année 2015. Profitez-bien de chaque moment propice à l'échange et au partage. Souriez à la vie même si vous n'êtes pas filmé. Embrassez qui vous voulez. Gardez le "BIEN" et jetez le "MAL" au compost. N'ayez pas peur du lendemain, l'avenir vous appartient. Soyez libre de penser et de rêver sans limitation de vitesse. N'aimez pas les uns sans les autres et vice versa. Laissez les mots se dirent, l'esprit a besoin de liberté. Respirez la musique, chantez la danse, marchez dans les livres, poussez les murs, dessinez la pluie, plantez de la poésie dans vos coeurs. Soyez heureux ! J'espère que le bien-être et la sérénité seront vos meilleurs alliés pour vivre pleinement les 4 saisons sans Vivaldi. Portez-vous bien !

    Voyellement vôtre


    4 commentaires