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"Chocolat amer" Laura Esquivel
Dans un mexique où la révolution fait rage, Tita et Pedro s'aiment, mais la tradition, selon Mama Elena, veut que la benjamine de la famille reste à veiller sur sa mère jusqu'à la mort de celle-ci, la privant bien évidemment de se marier et de fonder à son tour une famille. C'est donc Rosaura que Pedro épousera. Il accepte au grand désespoir de Tita mais elle comprendra plus tard que c'était la seule solution pour qu'il reste auprès d'elle. Pris dans le feu de la passion, ils braveront les interdits non sans mal car Mama Elena n'est pas dupe et fera tout pour les séparer. La particularité de l'histoire qui fait d'ailleurs tout son charme est que Tita possèdent d'étranges pouvoirs culinaires qui peuvent être destructeurs pour ceux qui goûtent sa cuisine.Tita communique à ses plats, ses humeurs, ses états, ses sentiments ressentis au moment de leurs préparations.L'histoire m'a vraiment fait penser à l'univers particulier des films de Kusturica que j'adore.
Un roman où l'alchimie poétique,magique et sensuelle est pleine de saveurs !"Roman-feuilleton où l'on trouvera des recettes, des histoires d'amour et des remèdes de bonne femme "
Editions folio - 2009
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Eduardo Jimenez et Jacques Rémy-Zéphir
4ème de couvertureDans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion.
À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d'étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de rose ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L'amour de la vie est exalté dans ces pages d'un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine.
EXTRAIT CHOISI
(...) Mama Elena avait l'art de couper la pastèque. Elle enfonçait la pointe d'un couteau très effilé dans la partie verte sans toucher le coeur du fruit. Elle pratiquait ensuite une série d'incisions d'une telle précaution que lorsque, à la fin, elle saisissait la pastèque pour la frapper sur une pierre - une seule fois et au bon endroit - l'écorce s'ouvrait magiquement, comme des pétales de fleurs, autour du coeur intact. C'est sûr : pour tout ce qui est de couper, diviser démembrer ravager séparer, sectionner, bouleverser ou détruire, Mama Elena était une experte. (...)
"como agua para chocolate" a été adapté au cinéma par Alfonso Araua (mari de l'auteure) en 1992 sous le titre "Les épices de la passion".
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Commentaires
j'ai beaucoup aimé ce livre. Souvent drôle, les rapports entre les deux soeurs sont féroces ! la méchanceté de Mama Elena est terrible : heureusement Tita suscite la tendresse de l'employée et l'amour du médecin lui permettront de faire face. bises
9bleue-FarandoleJeudi 5 Septembre 2013 à 23:53
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merci pour cette decouverte!
bon week end!
Mél