• Geisha


    Découverte totale de la vie sociale et culturelle Japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Même si le personnage reste fictif, l'auteur bien documenté, nous fait rapidement oublier que Sayuri, très attachante, n'a jamais existé. J'aimerai bien voir le film "Mémoires d'une Geisha" sorti en 2005 et inspiré justement de l'oeuvre captivante d'Arthur Golden que j'ai fortement aimé. 


     

    " Gheisha" d'Arthur Golden

    4ème de couverture
    Sous la forme des mémoires d'une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d'une jeune fille se vend aux enchères et où l'amour doit être méprisé comme une illusion.
    Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l'histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C'est à travers son regard d'enfant malheureuse que l'on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C'est à travers son initiation et sa métamorphose que l'on apprendra l'art d'être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l'habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l'attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales.
    Née sous le signe de l'eau, n'agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d'un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.

    Qu'est ce qu'une Geisha ?

    " La Geisha est au Japon une dame raffinée d'excellente compagnie réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais . Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ». Les geisha étaient très nombreuses aux 18ème et 19ème siècles. Elles sont encore présentes au Japon aujourd’hui bien que leur nombre décroisse.

    A Kyoto, les geisha sont dénommées geiko et leurs apprenties maiko alors que dans d'autres régions du Japon on pourra utiliser les termes d’hangyoku ou d’oshakusan pour désigner les jeunes filles en apprentissage.

    Les geisha sont le résultat de l'évolution des taikomochi, l’équivalent des bouffons du moyen-âge. Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes. Au début de leur intégration aux geishas, les femmes étaient appelées onna geisha ( (littéralement : femme geisha). Aujourd'hui, toutes les geisha sont des femmes.

    Les geisha étaient traditionnellement entraînées depuis leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres à des maisons de geisha, les okiya, qui se chargeaient de les élever et d'assurer leur éducation.

    Durant leur enfance, elles travaillaient comme bonnes, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le remboursement de la dette contractée pour le coût de leur éducation qui est souvent élevé. C'est une forme d'entraînement traditionnel au Japon et qui perdure encore aujourd'hui, dans laquelle l'étudiant vit chez son maître, l'aide, le regarde pratiquer, l'assiste et exécute les tâches ménagères. Cet entraînement dure souvent plusieurs années.

    Elles commençaient dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts, comme la pratique d'instrument de musique et les chants traditionnels, la danse traditionnelle, la cérémonie du thé, l' ikebana (composition florale), la poésie et la littérature. En regardant et assistant leurs aînées, elles apprenaient le kitsuke (port du kimono), l'art de la conversation, différents jeux, et l'art de divertir leurs clients.
    Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des maiko, elles accompagnaient des geisha dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Cette méthode d'entraînement persiste encore aujourd'hui mais elle est raccourcie, étant donné que la majeure partie des geisha le deviennent à la fin de l'adolescence.

    Les geisha ne sont pas des prostituées mais plutôt des hôtesses ou dames raffinées d'excellente compagnie réservées à des clientèles très aisées. Bien qu'autrefois, il était possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé « mizuage »), elles n'étaient pas forcées d'avoir des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation boules de geisha. Pourtant, beaucoup de prostituées ont revendiqué un statut de geishas pour appâter les hommes. Cette usurpation a considérablement entaché la réputation de ces artistes superbes.

    Aujourd'hui, les geisha n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance. Devenir une geisha est aujourd'hui un acte entièrement volontaire, qui se fait en général vers quinze ans. L'apprentissage reste néanmoins long et difficile. ( Source : http://geisha-gheishas.blogspot.com )
                                                                  

    " Une vraie Geisha est capable d'arrêter un homme d'un seul regard."



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