Je vous ai déjà parlé d'Isabelle, de sa Boutique -Salon de Thé , de ses hôtes British et leurs voitures insolites mais pas encore de son jardin magnifique et luxuriant...15000 m2 !!! Un oasis où rosiers, arbustes et arbres aux noms impossible à se rappeler s'y côtoient aisément et où le regard s'émerveille sur une généreuse flore parfumée.

 

"Grande berce de Caucase"

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J'ai pris comme extrait quelques mots "Des misérables" de Victor Hugo qui traduit bien ce jardin charmeur.

"Rien dans ce jardin ne contrariait l'effort sacré des choses vers la vie; la croissance vénérable était là chez elle. Les arbres s'étaient baissés vers les ronces, les ronces étaient montées vers les arbres la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui sépanouit dans l'air, ce qui flotte au vent s'était penché vers ce qui se traîne dans la mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines, s'étaient mêlés, traversés, mariés, confondus."

 

 

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Et le 26 juin, nous étions chez Isabelle pour un pique-nique-lecture "FESTI'BOOKS"...

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CLICK si tu veux en savoir +

" La vache dans tous ses états"... c'était hier, au Château d'Etelan de Saint Maurice d'Etelan...un vrai défilé tout en couleur et en originalité !

 

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celle-ci, tu vas voir... elle est spéciale ! Elle vient du Centre de Formation Céramique de Bolbec  où ma lutine est en première année de CAP Tournage

 

tous les morceaux de la vache ont été exploités, donnant cours à l'imagination créative et...récréative des élèves et de leurs maîtres d'apprentissage.

 

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...Oh ! la petite souris réalisée par la lutine...

 

 

 

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et je termine pour aujourd'hui avec la seule VRAIE vache de l'exposition...aussi sage et belle que ses copines artistiques !

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La prochaine fois, je te fais un spécial billet de ma lutine en pleine démonstration publique ( l'était très émue la Voyelle ! ) ...à suivre !

 

Le long de la Seine...sur la droite...bah... euh... la Seine ! 

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  et sur la gauche de bien jolies villas s'offrent aux regards des passants, et là, je peux te dire que la Seine tu l'oublies vite...Soupir !

 

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En voilà une avec ses volets verts qui je trouve ressemble à la maison de Monet à Giverny...J'ai envie d'y retourner ! A cette saison, le jardin doit être magnifique.

 

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Attention...ça monte... mais quelle belle vue !

 

 

 

 

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Je termine l'escapade Caudebecoise avec une info qui doit coûter les yeux de la tête à ta mère ! Mais bon ce n'est pas celle pour qui je serai prête à vendre mon âme au diable pour y vivre une vie d'enfer...OUPS ! je parle de la maison, hein.

 

 

 

 

Le pénitencier civil médiéval

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La grande rue...

 

 

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La foi a t-elle repoussé le feu comme il est écrit ?!

Les maisons visibles aujourd'hui, dans la grande rue au nombre de trois, ont échappé aux nombreux incendies qui ont ravagé la ville. L'église toute proche a fait office de protection.

 

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L'ancien hôtel du Bailli de Caux ( XVIIIème siècle)  

devenu une propriétée privée ( Wouah... la chance !)

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La maison des templiers...

 

 

sa façade en 1949...

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...et une petite histoire qui ne manque pas de culot...

                                                                                                               He's got a nerve !

 

( suite et fin de notre escapade ?! demain si vous le voulez bien ! )

 

 

Côté jardin,  la ballade fut charmante et très ensoleillée...

 

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Coté basse-cour, les piplettes de Kiri le Clown

 

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Côté clapier, les jojos lapins

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Côté achat, j'suis restée très raisonnable...juste un "Melitis Royal velvet distinction"  ( orchidée vivace) à 5€ ...

 

et un "Saxifraca arendsil"  (  vivace basse) à 2€...

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et côté historique ?! j'te raconte demain !!!

 

Un arrêt à Domfront, classée comme cité médiévale, pour visiter les ruines du château au lourd passé historique...et il pleut !!!!!!! Normal, nous sommes aux portes de la Normandie !

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" Vers 1010-1020  , Guillaume Ier de Bellême  fait construire une première fortification, sans doute essentiellement en bois, sur l'éperon dominant la cluse de la Varenne.

En 1049, le château, propriété de Guillaume II Talvas, seigneur de Bellême, est assiégé par Guillaume, duc de Normandie.

En 1092, les Domfrontais se révoltent contre Robert II de Bellême, transmettent leur fidélité au troisième des fils de Guillaume le Conquérant, Henri I Beauclerc, qui deviendra bientôt duc de Normandie (1100) et roi d'Angleterre (1106).

En 1169, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, duc de Normandie et seigneur personnel de Domfront y reçoit les légats du pape qui doivent le réconcilier avec Thomas Becket.

Possession personnelle de Jean sans Terre, Domfront est pris en 1204 par les troupes de Philippe Auguste -la place est concédée à Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, puis à Philippe Hurepel. Au décès de Jeanne, son héritière, en 1251, Domfront revient au domaine royal

En 1259, Saint Louis donne Domfront à Robert II, comte d'Artois, comme douaire de sa femme. Après sa mort (1302), en compensation pour n'avoir pas reçu l'Artois, Robert III d'Artois reçoit ses héritages et apanages normands en 1309, dont Domfront, après un procès contre sa tante Mahaut. Ils lui sont confisqués en 1332.

En 1342, Philippe VI cède le Domfrontais au comte d'Alençon qui, en 1367, réunit la vicomté de Domfront au comté d'Alençon.

Mais entre-temps, en 1356, les troupes de Charles Le Mauvais, roi de Navarre, commandées par Robert Knolles   prennent la place et la conservent jusqu'en 1366.

Durant l'hiver 1417-1418, le château est assiégé par les Anglais commandés par le duc de Clarence, et se rend le 10 juillet 1418. Malgré un raid sur la ville en 1430, la place n'est reprise que tardivement ; ce fut l'avant dernière place tenue par les Anglais à être reprise, 15 jours avant Cherbourg 2 août 1450.

La place est encore disputée dans les années 1466-1467 entre les troupes fidèles au roi de France et celles des princes révoltés contre son autorité, lors de la révolte du Bien public.

En 1574, le château de Domfront, qui sert de refuge au comte de Montgommery, est assiégé par les troupes royales du maréchal de Matignon et capitule le 27 mai. Le comte est décapité à Paris en 1574 sur les ordres de la Reine en raison de son appartenance au camp protestant.

Sully ordonne de démanteler le château en 1608. La démolition fut effectivement réalisée en 1610.

 

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Le parc du château abrite un petit jardin potager...

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et dans le bocage, aux abords du château, se cache une maison inaccessible ( dommage !) confiée aux alliés pendant la dernière guerre.

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Dans le centre de Domfront, l'église St Julien et l'élément principal de son choeur "le Christ Pantocrator".

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Et voilà la clotûre des vacances à quelques heures de la rentrée...j'ai pour ma part encore quelques semaines pour préparer la reprise artistique de mes cours...

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VOYELLE