• le règne des vivants d'Alice Fernay

     
     
    "Si l'océan meurt, nous mourrons" Paul Watson

    Pourquoi est-il si difficile de faire comprendre que ce message n'est plus une mise en garde mais un message d'urgence ? C'est en lisant le récit d'Alice Fernay qui s'est inspiré des actions spectaculaires de l'activiste capitaine Paul Watson, qualifié de terroriste écologique, que la réponse nous apparaît dans toute son abject vérité. Comment peut-on impunément continuer à chasser les baleines  malgré une loi internationale l'interdisant. Il apparait pourtant que certains pays se moquent de la loi en détournant un programme scientifique en activité commerciale. Les requins ne sont pas en reste dans ce massacre, sauvagement mutilés après le prélèvement de leur ailerons, ils sont rejetés à la mer et coulent avant d'agoniser dans une souffrance silencieuse.  On pourrait ajouter à la liste, le massacre des dauphins, des tortues...

    Alice Fernay nous dresse la situation catastrophique actuelle des océans privés des espèces qui font la richesse de la biodiversité marine. Il est clair que ce récit bouleversant, vise à sensibiliser de nouveau, encore et toujours, les consommateurs, les dirigeants, les entreprises sur la situation dramatique de la pêche illégale et du désastre sous marin que fait le chalutage de fond. L'équipement moderne des chalutiers et des baleiniers ne laissent aucune chance aux espèces de se reproduire.  Sur terre, ce n'est guère mieux, la surconsommation  fait également des ravages,sans parler de la pollution, du réchauffement climatique, des pesticides et j'en passe. La prise de conscience est fondamentale, c'est dans notre façon de vivre, de consommer, qu'il sera peut-être possible, je dis bien peut-être car il est surement déjà trop tard, d'offrir à notre descendance un monde sain et équilibré.

     

    Editions Actes sud - 2014

    Quatrième de couverture : Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.
    Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Septembre 2015 à 09:31

    Très beau billet ma Vallia! Bravo! J'avais entendu parler d'Alice Ferney! Je vais regarder plus attentivement la vidéo! Mille bisous! Jolie journée à toi! clown

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    2
    Jeudi 17 Septembre 2015 à 09:32

    Ah! Oui, tu as changé ton bandeau! J'aime bien! Ca fait plus lumineux du coup quand on entre chez toi! cool

    3
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 06:00
    Nadine

    Merci Voyelle ! Encore une référence à ne pas égarer !


    Bises

    4
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 06:02
    Aifelle

    J'ai noté ce titre à sa sortie, il ne faut pas que je le perde de vue ..

    5
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 17:09
    chiffonsandco

    la plupart s'en fout, Voyelle, malheureusement..... Quand on voit ce que l'on fait subir aux hommes, comment veux-tu que l'humanité respecte les animaux et la nature?



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