•  

    Après avoir reçu le talisman qui lui permettra de traverser la barrière des deux mondes et ramener sa tante du monde des bannis, Penderrin est fait prisonnier par les druides corrompus. Le voilà de nouveau à la case départ avec un arrêt dans les bas fonds de Paranor. Traunt Rowan et Pyson Wence qui sont à la solde et à la botte de cette diablesse de Shadea a'Ru, par qui le mal est arrivé, subtilisent le précieux talisman. Comment Penderrin va t-il pouvoir mener sa quête avant qu'il ne soit trop tard sachant qu'il a payé de sa personne pour obtenir la noircanne ?! C'est dans cette dernière partie que se trouve la réponse, qu'il vous faudra d'ailleurs découvrir par vous même, si toutefois vous aimez ce genre de lecture.

    J'ai apprécié plusieurs passages qui traitent en profondeur les sentiments de certains personnages comme celui de Weka Dart. Un personnage énigmatique qui m'a rappelé Gollum, le sméagol dans le seigneur des anneaux. La rencontre de Penderrin avec un dragon "fasciné" ( j'aime ce légendaire cracheur de feu ) est un de mes moments préférés, captivant et poétique un peu aussi. 

    "Le haut druide de Shannara" tire sa révérence avec cet ultime tome. Une histoire prenante qui te dit que peut-être il y aura une suite. Je n'ai rien contre car tant que la magie opère, j'suis preneuse.

     

    40400743 9284158

    Editions Bragelonne -2011

    4ème de couverture

    Penderrin continue sa quête effrénée pour sauver sa tante de l’enfer du monde de l’autre côté de la Barrière. Mais de sombres ennemis rôdent et menacent la réussite de la mission.
    L’impitoyable druide Shadea a’Ru a envoyé ses assassins pour poursuivre sans relâche le jeune héros. Si Pen échoue, Shadea assurera sa domination sur les Quatre Terres. Et lorsque ses parents tombent entre les mains de Shadea, la quête de Pen devient plus difficile encore.
    Mais toutes ces épreuves ne sont rien comparées aux horreurs qui l’attendent de l’autre côté de la Barrière…

     


    votre commentaire
  •  

    Guidé par "Les ériades", les esprits de l'air, Penderrin a enfin trouvé le Taquenil, l'arbre légendaire situé dans une forêt dangereusement hantée.  Il va découvrir que pour obtenir une "noircanne" formé avec une des branches du Taquenil, il doit donner quelque chose en échange. Il ne pourra faire autrement car le talisman est l'unique moyen pour traverser la barrière et ramener sa tante prisonnière du Roi-Straken, le roi-sorcier. Un sacrifice auquel il n'était pas préparé (moi non plus d'ailleurs). C'est le passage que j'ai préféré dans ce deuxième tome qui fait suite à "JARKA RUUS". Le fantastique du fantastique !  Quant aux druides corrompus, ils ont procédé, sans le savoir, à un échange démoniaque en envoyant Grianne Ohmsford dans le monde des démons bannis. Les complots ( hé,oui y en a plusieurs !) sont en marche vers un désastre pas encore annoncé. L'intrigue va de l'avant avec son lot de personnages hostiles, machiavéliques, sans âmes, dénués de tous sentiments et qui mettent en péril l'équilibre déjà fragile des Quatre Terres...@ suivre car jamais 2 sans 3 tomes. Et je dois dire que malgré quelques longueurs dans ce tome number two, Terry Brooks a encore pris le pouvoir le soir sous ma couette. C'est plutôt bon signe, non ?! Même si je n'ai pas de pierres elfiques dans le tiroir de ma table de chevet ?! Mais, car il y a toujours un mais, j'ai un GN'HOMME dans mon lit !!!!!!! Et toi, t'as quoi dans ton lit, un(e) elfe, un(e) gobelin(e), un(e) straken ????

     

    1101-haut-druide2 org

    Editions Bragelonne - 2011

    4ème de couverture

    Grianne Ohmsford est condamnée à dépérir dans l’effroyable enfer du monde de l’autre côté de la Barrière. Mais tout peut encore basculer si son neveu, le jeune Penderrin, parvient à mener à bien la quête effrénée qu’il a entreprise pour la sauver…
    Pour franchir la Barrière et ramener sa tante, Pen doit trouver le légendaire tanequil et le convaincre de l’aider…même s’il doit pour cela conclure un accord plus terrible que tout ce qu’il peut imaginer.
    Mais il n’est plus question de revenir en arrière. Car dans sa lugubre prison, Grianne est sur le point de faire face à une affreuse machination…

     


    6 commentaires
  • "Depuis 1935 , les réserves naturelles de Sikhote-Aline et Lazo ont été créées pour préserver la faune et la flore de la région du Primorié. Cette région contient un grand nombre d'espèces rares et menacées, dont la plupart ne peuvent pas être rencontrées nulle part ailleurs et nécessitent des mesures particulières pour la conservation de leur environnement naturel." (Source WCS)

    valliant.tiger.568.jpg

    "Liouti, au centre de réhabilation de la faune sauvage dirigé par Vladimir Krouglov" photo by  John Goodrich (WCS). 

    «Le tigre est puissant, fort et juste. Il faut le respecter. Vous pensez qu’il ne comprend pas votre langage, mais rien ne lui échappe. Il peut lire dans l’esprit d’une personne.» Il peut même «lui voler son âme».

    Le Tigre...est un roman-journalistique FASCINANT ! Une lecture extrémement bien documentée ! Son auteur, John Vaillant en a fait un récit au suspens digne d'un très bon roman policier. 

    Dans l'extrème orient russe (sibérie orientale) où le "Tigre de Sibérie", le Tigre de l'amour est considéré comme le tsar de la taïga et l'esprit de la forêt, la cohabitation avec l'homme dégénère rapidement.  

    Le braconnage, la déforestation, la corruption, les salaires de misère et les conditions de vie précaire font de ce récit le constat d'un insupportable marché noir. Dans la médecine traditionnelle asiatique en Chine, le Vietnam, la Corée et d'autres pays asiatiques,toutes les parties du corps sont utilisées. Les moustaches du tigre sont censés protéger contre les balles. Les os sont utilisés pour produire des poudres médicinales et des vins qui sont censées guérir les rhumatismes, et le pénis de tigre est considéré comme un puissant aphrodisiaque.

    Pendant la lecture, les états émotionnels atteignent des pics de températures glaçantes. La compassion, la tristesse et la colère ne m'ont pas lâché d'une semelle. Le décor somptueux de la la vaste taïga m'a bien souvent gelé d'effroi.Difficile d'en parler tant le récit m'obsède encore. La tolérance est mise à rude épreuve et ce bien malgré la mort d'un braconnier dévoré par un tigre. Une mort annoncée. Cela s'appelle dans le jargon humain, un meurtre prémédité. De nombreux entretiens avec les personnes liés de loin comme de près à cette tragédie aboutissent à cette réflexion : Le tigre est désormais le maître du jeu et lui seul décide de ce qui arrivera ensuite....Il est tout aussi consternant de découvrir que ce tigre a des comportements similaires d'un serial-killer que de constater que face à un effondrement économique et abandonnés par l’Etat après la chute du communisme, les habitants survivent comme ils peuvent.

    Sur les faits tragiques qui se sont déroulés en décembre 1997, l'auteur tente de résoudre la motivation terrifiante du sérial-tiger à pourchasser et tuer l'homme qui l'a blessé. Il nous livre également certaines réponses aux questions que l'on est à même de se poser. En quoi consiste exactement notre relation avec les prédateurs? Comment vit-on avec eux ? Comme nous sommes nous-mêmes des prédateurs, sommes-nous assez sage, assez tolérant, compatissant pour partager cette planète avec eux ?  L'auteur fait aussi référence à "DERZOU OUZALA" (que je ne manquerai pas de lire) un récit autobiographique de  Vladimir Arseniev publié en 1921 et adapté au cinéma en 1975 par le réalisateur japonais Akira Kurosawa.

    Les nombreuses sources documentaires, les analyses fouillées, les constats et une collecte minutieuse de données sur les conflits entre humains et tigres dans le Primorié font de ce livre un incontourable à lire ! 

    le-tigre-john-vaillant

    Editions NOIR sur BLANC - 2011 -  Prix Nicolas Bouvier 2012

    Traduit de l'anglais ( Etats Unis) par Valérie Dariot

    4ème de couverture

    « Tandis que, dans la clairière, l’homme distingue les contours familiers de sa demeure, son chien se met soudain à l’arrêt. Ils chassent ensemble depuis longtemps et l’homme n’a aucun mal à comprendre qu’une créature rôde aux alentours de la cabane. Alors dans la nuit noire retentit un grondement qui semble venir de partout à la fois. »
    Hiver 1997. Un habitant d’un village isolé dans les forêts de l’Extrême-Orient russe, proche de la frontière chinoise, se fait dévorer par un tigre de Sibérie. Le comportement quasiment humain du fauve laisse à penser qu’il poursuit une sorte de vengeance. Iouri Trouch et ses hommes de « l’inspection Tigre » se lancent sur la piste du dangereux animal, afin d’éviter de nouvelles victimes. John Vaillant suit l’équipe d’inspecteurs dans leur traque du tigre, à travers la forêt dense et le froid mordant. La population de cette région, minée par la pauvreté et les dures conditions de vie, s’est tournée vers le braconnage et l’abattage illégal de la forêt pour survivre. Elle a contribué à la disparition progressive du tigre de l’Amour, qui figure aujourd’hui sur la liste rouge des espèces menacées en Russie.
    À travers ce récit d’aventure haletant, basé sur une histoire vraie, Vaillant révèle la dévastation économique, culturelle et environnementale de la Russie post-soviétique. Il signe là un livre puissant, dans la veine de Dersou Ouzala, sur les rapports entre l’homme et la nature sauvage, ainsi que sur les limites de l’exploitation du milieu naturel. John Vaillant collabore à divers journaux et revues, comme The New Yorker, The Atlantic, National Geographic. S’intéressant aux frictions entre l’homme et son milieu naturel, il a voyagé à travers les cinq continents. Il vit aujourd’hui à Vancouver. 

     

    Après quelques recherches, j'ai découvert par un heureux hasard le film documentaire qui est la motivation initiale de l'écriture du livre. Attention avant de visionner car certaines scènes sont assez dures 

    "Conflict Tiger"," thriller environnemental explorant les relations de plus en plus conflictuelles entre les tigres et les gens dans les forêts de l'Extrême-Orient russe. Le film suit le travail de Yuri Trush, un expert tigre traqueur appelé à faire face à une série d'attaques de tigres notoire.

    "Il y a beaucoup de gens qui ne croient pas ce qui s'est réellement passé. Ils pensent que c'est quelque fantasme de mon imagination. Mais il était bien réel. Il y a les faits." Yuri Anatolievich Trush

    De la suite de cet affrontement épique, le film apparaît comme une parabole qui remet en cause les illusions confortables de la traditionnelle histoire naturelle par la mise en situation précaire de l'animal par rapport aux besoins pressants de la survie humaine."   

    valliant.yuri.jpg

    Yuri Trush. Photo by: Sasha Snow.    

    A savoir : Le "Tigre" est en cours d'adaption au cinéma, le tournage  a débuté en novembre 2011, en ​​Sibérie, en Russie, avec Brad Pitt dans le rôle de Yuri  Trush. La sortie du film est prévue pour 2014 aux Etats Unis.

     


    7 commentaires
  •  

    Je suis assez éclectique dans mes lectures... au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué ; )) ...et mis à part Stephen King et quelques auteurs de thriller, dans le genre suspens, je suis très friande de fantastique...au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué non plus ; ))

     

    Après avoir dévoré l'année dernière "Le royaume magique de Landover" (six tomes), Terry Brooks s'est de nouveau invité sous ma couette...en tout bien tout honneur. Avec "Jarka Ruus", j'ai retrouvé avec plaisir l'imagination fertile de l'auteur. Et me voilà donc embarquer pour une nouvelle trilogie du cycle de Shannara. Une nouvelle épopée où la quête du bien contre le mal se passe en grande partie dans les airs à bord de navires aériens.

    Grianne Ohmsford suscite méfiance et jalousie au sein du nouveau Conseil des druides. Pourtant c'est elle que les anciens ont choisi malgré son passé maléfique. Un groupe de druides avide de pouvoir, n'accepte pas sa régence et se charge d'une manière radicale de se débarrasser d'elle à l'aide d'un puissant maléfice. Grianne se retrouve prisonnière dans une autre dimension, un monde parralèle au sien, où vivent de féroces créatures bannies par les elfes depuis des décennies. La barrière qui sépare Les Quatre Terres et Jarka Russ était pourtant infranchissable, d'un côté comme de l'autre. Pen, le neveu de Grianne, semble être le seul à pouvoir rejoindre sa tante et la sauver.  L'avenir semble sombre et menaçant dans les deux mondes et le déchaînement des évènements font que l'histoire est assez bien rythmée...j'aime !

     

    livre-jarka-ruus-384

    Editions Bragelonne - 2010

    4ème de couverture

    Vingt ans ont passé depuis le voyage du Jerle Shannara.
    Grianne Ohmsford, naguère la maléfique Sorcière d’Ilse, siège désormais à la tête d’un nouveau Conseil des druides. Elle entend préserver les Quatre Terres des guerres et de l’anarchie, comme on le lui a prédit.
    Mais certains ne lui pardonnent pas son passé et refusent son autorité. Aussi, lorsque Grianne disparaît, seule une poignée d’amis loyaux se portent à son secours. Tagwen le nain, Pen Ohmsford le neveu de Grianne, et le prince elfe Ahren Elessedil s’engagent dans un périple désespéré pour la retrouver et la ramener à Paranor, la Forteresse des druides…

    Terry Brooks a commencé à publier le cycle de Shannara en 1977. Il est le premier héritier de Tolkien, et revendique l’influence d’Alexandre Dumas. Ses deux séries best-sellers sont Le Royaume magique de Landover (six volumes) et Shannara, son plus grand cycle (dix-sept volumes à ce jour) : un grand classique de la Fantasy aux 23 millions d’exemplaires en circulation !

     


    9 commentaires
  • Julie Otsuka s'est inspirée de faits réels, elle nous livre avec force et poésie, le destin d'immigrantes japonaises. Une page de l'histoire méconnue et portée par un choeur de NOUS qui donne au récit un rythme incantatoire envoutant. J'ai très apprécié la musicalité dans l'écriture qui penche inéxorablement vers une envie de lecture à voix haute...

    En 1920, de très jeunes femmes mariées par correspondance, dont la plupart n'étaient pas encore dans l'âge de la puberté, quitte le japon vers l'amérique pour rejoindre leurs époux-compatriotes.  « Sur le bateau nous étions presque toutes vierges. Nous avions de longs cheveux noirs, de larges pieds plats et nous n’étions pas très grandes. Certaines d’entre nous n’avaient mangé toute leur vie durant que du gruau de riz et leurs jambes étaient arquées, certaines n’avaient que quatorze ans et c’étaient encore des petites filles »… Promises à une vie meilleure, elles vont en réalité se rendre compte, dès leur descente du bateau, que leurs maris ont mentis sur leur physique puis sur leur condition sociale. En guise de rêve américain, elles vont connaitre une vie de labeur dans les exploitations agricoles et subir la violence de leurs maris, l'humiliation des patrons, l'hostilité des américains et la colère de leurs enfants face à une servitude qu'ils ne comprennent pas. Une vie d'exilée bancale et précaire où la culture japonaise a bien du mal à résister face à un quotidien éprouvant. Quand le japon déclare la guerre à l'amérique, sous prétexte d'être des ennemis, espions, saboteurs, tous les immigrants d'origine japonaise, citoyens américains ou pas, sont forcés de quitter le sol américain. " Certains des nôtres sont partis en pleurant. D'autres en chantant.L'une avait la main plaquée sur la bouche parce qu'elle avait le fou rire. Certains étaient ivres. D'autres sont partis en silence tête baissée, pleins de gêne et de honte...la plupart des nôtres sont partis en hâte. Beaucoup d'entre-nous par désespoir. Quelques-unes remplies de dégoût,sans le moindre désir de revenir" Certains seront internés dans des centres de rétentions jusqu'à la fin des hostilités...jusqu'à l'oubli même de leur passage, de leur présence.

    En première page, on lit :" Certains d'entre-eux laissèrent un nom qu'on cite encore avec éloge. D'autres n'ont laissé aucun souvenir et ont disparu comme s'ils n'avaient pas existé. Ils sont comme n'ayant jamais été et de même leurs enfants après eux" L'ECCLESIASTE, 44 : 8-9 ... Sans aller plus loin qu'il ne faut, je trouve que cela résume très bien le dernier chapitre du livre. 

    Certaines_n_avaient_jamais_vu_la_mer.jpg

    Editions Phébus - 2012

    Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau

    4ème de couverture

    L’écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi.
    C’est après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
    À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leur misérable vie d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation venue des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l’oubli.

    PRIX FEMINA ÉTRANGER 2012


    8 commentaires
  •  

    J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Elling et de Kjell Bjarne, deux personnages aussi touchants que drôles. L'amitié de ses deux protagonistes est née pendant leur séjour en institut psychiatrique. Ils sont devenus potes pour la vie, des inséparables, des frères de sang !  A leur sortie du centre, ils partagent un appartement dans le quartier de Church Road à Oslo. Bien des épreuves les attendent. Mais le plus difficile sera d'affronter l'extérieur, le bruit, la foule, le regard des autres, la peur de l'inconnu. Grâce à des situations souvent cocasses, des épreuves auxquelles ils n'ont pas le droit de tourner le dos ( sous peine de retourner à la case  séjour en institut psychiatrique), et des rencontres improbables, Elling et Kjell Bjarne vont peu peu s'ouvrir au monde qui les entoure. Ils vont se découvrir, apprendre à vivre NORMALEMENT et surtout donner enfin un sens à leur vie.  Elling découvre, lui qui a toujours aimé les livres, qu'il a l'âme d'un poète et Kjell Bjarne rencontre l'amour. Un super bon roman bardé d'humour et d'humanité. Une belle histoire d'amitié très bien écrite où les exclus sont portés avec justesse vers la réussite ! A  savoir que "Potes pour la vie" est la suite d'un premier récit : "Elling" mais personnellement cela ne pas gêné dans ma lecture. 

     

    9782847201840 1 75

    Editions Gaïa - juin 2012

    Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud

    4ème de couverture

    Elling et Kjell Bjarne se sont rencontrés au « centre de cure et de convalescence » de Brøynes — bref, un institut psychiatrique. Épaulés par Frank, leur tuteur, ils prennent un appartement en ville et luttent pour faire leur grand retour dans la société. Mais leur champ de bataille est vaste. Apprivoiser le téléphone demande de l’apprentissage, sortir de chez soi est un combat ! Tous les quinze jours, Frank vient s’assurer que tout se passe pour le mieux. L’occasion d’une virée en ville entre potes, cinéma, pizzeria. La belle vie !
    Si Kjell Bjarne est un mufle qui ne pense qu’à la bouffe et aux filles, Elling est légèrement plus hyper nerveux. Les deux compères construisent un équilibre fragile : l’existence est effrayante, mais supportable, à petites doses.
    Un récit tragi-comique sur le fait d’oser descendre dans la rue et se confronter à la vie du dehors.

    Ingvar Ambjørnsen est né en 1956 à Larvik, en Norvège. Il rencontre un grand succès depuis les années 80. Considéré comme l’un des plus grands nouvellistes norvégiens, Ingvar Ambjørnsen est aussi l’auteur de livres et romans policiers pour la jeunesse et a publié dix-neuf romans à ce jour. Il vit à Hambourg, en Allemagne.

    Les premières pages 

     


    6 commentaires