• Terry TOLKIEN...ça sonne bien aussi ! Ahlalala...voilà donc le dernier tome de cette aventure super GOODking, le premier tome, j'ai du le lire en 2007... Wouah comme le temps passe. Ah !!!!! ce fantastique quand il nous tiens ! Bref ! Revenons-en au met des mots.

     

    Voilà donc ( déjà dit plus haut !)  l'excellent tome qui termine l'épopée de Richard, sourcier de vérité.  La prophétie avait annoncé sa naissance et le combat qu'il devra mené contre le mal. La lutte devient complexe car le sort lancé par les soeurs de l'obscurité altère la mémoire à la vitesse de l'éclair, c'est peut dire quand on sait de quoi elles sont capables. La magie est en train de disparaître et c'est pourtant le seul moyen de combattre le mal. C'est la course contre le temps !

    C'est un bon roman, une belle histoire à la sauce Tolkien. Terry Goodking traite également du danger du fanatisme dans la religion, de la dictature...actuellement, nous sommes en plein dedans.

    Terry Goodking serait-il un visionnaire ?! Hey ! La chasse aux sorcières existait déjà au Moyen-Age !

    Le héros de cette histoire et ses nombreux amis reconvertis pour la bonne cause vont se battre pour la liberté et bannir à jamais le fanatique et sanguinaire Jagang, l'homme qui marche dans les rêves. L'homme qui contrôle des millions d'esprit par ses innonbrables mensonges.La magie demande de la précision, du savoir faire, beaucoup de concentration et l'intelligence d'esprits bienveillants...ça va être chaud !

     

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    Editions Bragelonne - 2011

     

    4ème de couverture

    Les hommes et les femmes libres sombrent peu à peu dans les ténèbres. Presque submergés par les forces de la destruction, ils ne sont plus assez forts pour empêcher l’avènement d’un nouveau monde de cruauté.
    Bien qu’il soit à la tête des forces de la liberté, Richard sait qu’il ne doit pas empêcher le destin de s’accomplir. Après un très long périple  commencé sous l’étendard de la Première Leçon du Sorcier, il est sur le point de découvrir la Onzième, celle qui, depuis l’aube des temps, ne fut jamais écrite ni prononcée à haute voix. Celle qui changera à jamais le monde… Et qui rendra peut-être au Sourcier la femme aimée dont l’ombre le poursuit où qu’il aille.

     

    1er Chapitre

     



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  • Attention...chef d'oeuvre !!

     

    Anna Gavalda ( merci m'dame !)a traduit un magnifique roman écrit en 1965 par John Williams...chef d'oeuvre oublié."Stoner" est bien plus que la vie sobre et banal d’un professeur d’université du Middle West. Dès les premières lignes, je me suis sentie hapée par l'histoire et ce jusqu'à la dernière ligne. C'est le genre de livre que tu as du mal à fermer...Stoner qui au départ semble voué à reprendre la ferme de ses parents, part à l'université étudier l'agronomie après l'obtention d'une bourse. Son destin est tout autre. Il se découvre très vite une passion pour la littérature anglaise, la langue et le verbe "Shakeaspirien"

    Il dévore les livres, apprend le latin, le grec, étudie d'illustres textes d'illustres auteurs...

     

    la lecture de "Stoner" m'a replongé avec délice dans l'ambiance magique du film "le cercle des poètes disparus". William Stoner est à l'image de certains personnages des romans de Dickens. Il est tout simplement bouleversant de vérité face à une vie pathétique à laquelle il est soumis sans jamais avoir de regrets, de remords... ou presque. C'est ainsi...mais de quoi se poser des questions sur le sens que l'on (a) donne (é) à sa vie. 

     

    Un grand moment de lecture... si profondément humain.Putain, ce que j'aime ça, la profondeur de l'âme humaine!

     

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    Editions "La dilettante" -2011

     

    « Au cours de sa quarante-troisième année, William Stoner apprit ce que d’autres, bien plus jeunes, avaient compris avant lui : que la personne que l’on aime en premier n’est pas celle que l’on aime en dernier et que l’amour n’est pas une fin en soi, mais un cheminement grâce auquel un être humain apprend à en connaître un autre. »


    Résumé chez  l'éditeur C’est en lisant une interview de Colum McCann parue dans le quotidien anglais The Guardian il y a quelques années que j’ai découvert Stoner de John Williams. McCann affirmait que ce roman, publié en 1965, était un grand oublié de la littérature américaine, ajoutait qu’il en avait déjà acheté plus d’une cinquantaine d’exemplaires pour l’offrir à ses amis et que c’était un texte qui touchait autant les écrivains que les simples lecteurs. Cette précision m’avait mis la puce à l’oreille et je m’étais empressée de le lire. De le lire, de l’aimer et d’avoir envie de le partager à mon tour. Hélas, il n’avait jamais été édité en français. La suite est simple : j’ai demandé à mon éditeur d’en acquérir les droits, ai vaguement cherché un traducteur patenté et ai fini par m’avouer ce que je savais déjà, à savoir que William Stoner, c’était moi, et que c’était à moi de m’y coller. Pour le meilleur, pour ce « vertige de l’orpailleur » évoqué dans le chapitre IX – expression qui n’est pas dans le texte original et que je me sais gré d’avoir inventée – ceux qui liront jugeront, et pour le pire: des heures et des heures passées arc-boutée sur un bout de phrase que je comprenais, que je « voyais » mentalement, mais qu’il m’était impossible de traduire… Pourquoi tant d’enthousiasme et tant de peines ? Je ne sais pas. Voilà un roman qui n’a rien de spectaculaire. Le récit d’une vie âpre, austère, une vie de prof, une vie passée sous silence et tout entière consacrée à la littérature, bref pas très sexy, j’en conviens et n’en espère aucun miracle, mais je suis bien heureuse d’avoir été au bout de ce projet. D’une part parce qu’il m’a beaucoup appris sur « le métier », toutes ces histoires de légitimité, de liberté, de respect dû à une voix plutôt qu’à une langue m’ont passionnée, d’autre part parce c’est un roman qui ne s’adresse pas aux gens qui aiment lire, mais aux êtres humains qui ont besoin de lire. Or, avoir besoin de lire n’est pas forcément un atout, ce peut être, même, souvent, un handicap. Se dire que la vie, bah… tout compte fait, n’est pas si importante que ça et que les livres pareront à ses manquements, c’est prendre le risque, souvent, de passer à côté. William Stoner donne cette impression de gâchis. D’ailleurs c’est une question qui le hante au moment de sa mort : parce que j’ai aimé lire plus que tout, j’ai déçu mes parents, perdu des amis, abîmé ma famille, renoncé à ma carrière et eu peur du bonheur, ai-je raté ma vie ?

    Quelques battements de cils plus tard, il y répond et, en essayant de le servir le mieux possible, j’y ai répondu aussi. Car en vérité, et nous pouvons l’avouer, que nos vies soient ratées ou pas nous importe moins que cette question posée par un professeur à ce jeune homme gauche, fruste et solitaire qui n’a encore jamais mis les pieds dans une bibliothèque et qui deviendra mon héros :
    « M.Stoner, M.Shakespeare s’adresse à vous à travers trois siècles. L’entendez-vous ? »
    Anna Gavalda

     



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  • Un très joli conte poétique qui a pour cadre le pays du Soleil-Levant...De la délicatesse, de la délicatesse et encore de la délicatesse !!!!!Une MERVEILLE quoi !

     

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    Editions Milan jeunesse - 2010 dès 4 ans

     

    Résumé de l'éditeur

    Le parcours initiatique d’une petite fille au pays du Soleil-Levant, à la recherche de son mystérieux passé… Les royaumes de Takechi et de Chikao sont en guerre depuis des générations. Jusqu’au jour où Takechi enlève la fille de Chikao. Il efface toute trace de son passé, lui fait tout oublier, lui donne un nouveau prénom et une mémoire vierge de tout souvenir. En grandissant, Aïko devient si belle que Takechi souhaite l’épouser. De leur union naît une petite fille. Comme le veut la tradition, l’empereur gravit la plus haute montagne du pays pour que lui soit révélé le nom de son enfant. Ce sera Miyuki, qui signifie « silence de neige profonde ». La petite fille grandit, aussi belle que sa maman. Mais la nuit Miyuki fait de drôles de rêves. Des rêves étranges qui semblent lui parler du passé de sa famille. La petite fille décide de suivre son instinct et rencontrera son vrai grand-père, qui lui révélera l’horrible vérité…

     

    Kochka est née au Liban en 1964. Son père est français et sa mère est libanaise, (Kochka a la nationalité française). Elle a dû, en 1976, s’installer en France avec sa mère et ses frère et sœeur à cause de la guerre au Liban. Son père, lui, est resté là-bas. Elle a fait des études de Droit, mais en 1997, elle abandonne son métier d’avocate pour devenir « auteur de textes » selon son expression et elle a commencé une nouvelle vie.

     

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    Après un bac arts appliqués à Brest, un BTS de graphisme à l'école Dupperré à Paris, et trois années aux arts décos de Strasbourg en Illustration, Judith Gueyfier se lance dans la presse puis l'édition jeunesse. Son univers graphique s'est développé autour des voyages, s'est nourri de littérature africaine et maghrébine. Elle exploite ces expériences pour nous livrer avec douceur, confidentialité, la grâce de ses personnages. A partir de ses carnets, elle développe un travail de peinture qu'elle expose régulièment dans son atelier. D'un trait minutieux, d'un pinceau d'une finesse extrême, elle peint pour nous les couleurs sensibles des scènes qu'elle illustre.

     

    Challenge 2011avec "Hérisson08"

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  • Un premier regard sur la couverture puis sur le titre puis sur la quatrième de couverture et enfin sur l'auteur dont c'est le premier roman, je peux dire que j'ai fait le bon choix. J'ai adoré Gwenni, une petite fille très attachante et à l'imagination débordante certainnement impulsée par ses lectures de romans policiers qu'elle affectionne.

     

    "Chaque nuit, je vole pendant mon sommeil. Quand j’étais petite, je pouvais voler éveillée, mais plus maintenant ; même si je m’entraîne encore et encore. Et, après ce que j’ai vu hier soir, j’ai encore plus envie de voler éveillée. Ma’ dit toujours : Vouloir n’est pas pouvoir. C’est vrai ?"

     

    Ses envolées nocturnes ( qui laisse penser qu'elle possède un don de voyante) est aussi le moyen de s'évader d'un univers pesant orchestré par une mère rigoureuse que la folie guette. Gwenni est si profondément attentive au monde qui l'entoure qu'elle entend la terre fredonner. Elle se pose des questions sur l'étrangeté de faits dans la vie d'un petit village du Pays de galles (un des berceaux des druides) où elle vit. Battant la campagne de jour comme de nuit pour mener son enquête sur la mort étrange d'Ifan Evans, quelle n'appréciai pas particulièrement, elle découvrira de vieux secrets enfouis qui chamboulera non seulement son univers mais celui de la petite bourgade aux moeurs bien ancrés.

     

    L'histoire oscille entre le conte et le thriller où souvent la poésie des mots comme des noms ( personnages, animaux, lieux ) charme le lecteur.

     

    J'ai découvert une nouvelle plume qui de plus est talentueuse.

     

     

    9782841114061

    Editions Nil -2011 

    Traduit de l'Anglais (Pays de Galles) par Aline AZOULAY-PACVON


    Résumé de l'éditeur

    Agée d'une dizaine d'années, Gwenni Morgan grandit dans un petit village du pays de Galles. Friande de romans policiers, elle se pose beaucoup de questions sur sa famille et la petite communauté au sein de laquelle elle évolue. Face aux énigmes et aux secrets du monde adulte, elle décide un jour de lancer son enquête, comme les détectives de ses livres préférés. Ou est donc passé Ifan Evans, ce berger au visage tout rouge dont elle s'est toujours méfiée ? Pourquoi son épouse, la douce Mme Evans, semble-t-elle si mystérieuse et si troublée depuis quelque temps ? Et que veulent dire ses filles, la petite Catrin et sa soeur Angharad, lorsqu'elles répètent que leur père est parti avec un gros chien noir ?
    Lorsque le corps d'Ifan Evans est retrouvé, flottant dans le réservoir d'eau, c'est toute la petite communauté qui est soudain en émoi. S'agit-il d'un drame passionnel ou d'un crime commis par Guto, l'idiot du village ? Les langues commencent à se délier. Alwenna, la meilleure amie de Gwenni, bien « trop délurée » aux yeux de tous, semble disposer d'informations cruciales au sujet de sa grand-mère.
    Le soir, portée par le murmure de la Terre, Gwenni s'envole de son lit pour parcourir la campagne, et alors certaines réponses se dessinent.

     

    Mari Strachan

     À travers le regard fantaisiste d'une enfant un peu précoce, Mari Strachan nous montre combien il est difficile de construire son histoire dans un monde ou tout se sait mais rien ne se dit. Lorsque la vérité éclate enfin au grand jour, les secrets de famille brisent l'harmonie apparente du petit village paisible de l'après-guerre. Mais Gwenni a compris depuis longtemps qu'il faut sortir des sentiers battus pour créer la carte géographique de sa propre vie...

    Mari Strachan a toujours été entourée de livres. Elle a été bibliothécaire dans des écoles privées, publiques, des institutions et même des prisons. Elle a également été lectrice, traductrice et éditrice. Elle vit avec son mari la moitié du temps dans une petite maison perchée sur les collines de Ceredigion, à l'ouest du pays de Galles, et l'autre moitié sur une étroite péniche amarrée à un canal de Londres, ou elle a écrit une bonne partie de son premier livre, La Terre fredonne en si bémol.

     

    "Les premières lignes"



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  • La mélancolie d'un petit garçon mal-aimé qui vit avec ses parents dans une maison perchée au bord de la falaise. Chez lui sa vie s'effrite comme la falaise. Les éboulements ont déjà effacé un bout du jardin, le cerisier est en équilibre au dessus du vide où monte des odeurs de poubelles.Sa joie de vivre, il l'a retrouve quand il est chez ses grands-parents en compagnie des animaux de la ferme. Mais l'orage arrive et le bonheur familial est au bord du gouffre.

     

    J'ai gardé l'espoir d'une Happy End mais je ne vous en dirai pas plus... si ce n'est: "Lisez-le" !

     

     Beaucoup de tendresse dans ce roman de Claudie Gallay, je ne me lasse vraiment pas de sa plume.Je suis conquise pour la 4ème fois.


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    Editions Actes Sud - collection Poche/ Babel - 2011

     

    Résumé de l'éditeur

    Au village, ils l'appellent tous l'Anéanti. C'est parce que sa maison va bientôt disparaître dans un grand trou, à cause de la falaise qui s'effrite au bout du jardin. Malgré le risque, sa mère ne veut pas déménager. Elle n'est pas drôle et elle distribue souvent des claques. Alors quand il en a marre de sa famille pas rigolote, des zéros à l'école et des histoires de falaise qui menace, il va retrouver Paulo et sa grande soeur, qui le fait rêver à l'amour. Ou il part à la pêche avec son grand-père. Pour être heureux, il suffit parfois d'un rien.

     

    Les premières pages

     

     

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    photos©Voyelle "Marque-page Neige -Voyelle"



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  • "Le Dôme...personne n'y entre, personne n'en sort." De retour dans la petit ville de Chester's Mill, coupée du monde par un inexpliquable dôme de verre, je ne peux que constater de nouveau la talent de Stephen King à maintenir en haleine l'addict du genre que je suis.

     

    Dale Barbara, alias Barbie, vétéran de la guerre d'Irak pourtant chargé par son ancien supérieur via l'extérieur de découvrir l'origine du dôme se retrouve emprisonné pour un triple meurtre. Mais tout cela est orchestré par James "Big Jim" Rennie, concessionnaire de voitures, deuxième conseiller de la ville et leader d'un laboratoire de méthamphétamine en cristaux. Ce dernier, obsédé par le pouvoir voit dans le dôme l'occasion d'exercer son influence et de semer le trouble et la panique chez les habitants. La résistance, une poignée d'habitants, s'organise à l'intérieur du dôme afin de libérer Barbie et de faire tomber le pouvoir sadique de Big Jim.

     

    Dans cette histoire en deux tomes, Stephen King met en cause les graves problèmes écologiques du monde actuel et le pouvoir politique qui pourrait nous mener vers une catastrophe irréversible. Dans une vision plus fantastique ( quoique ?!) imaginez que nous ne soyons qu'une poignée de fourmis examinée à la loupe par des extra-terrestres... sous un soleil de plomb. La fin est évidente, non ?!

     

    Ceci dit, je salue bien bas, le maître de l'horreur !

     

     

    Dome-Tome-1 fiche livre

     


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