•  

    Vous parlez de mon amie Laure (Bleue farandole) et de son livre "Bouffée Bleue" est un réel plaisir !!!  Laure a beaucoup de talent, elle porte un regard sur la vie avec beaucoup de finesse et de justesse. Son intuition et sa vision de la musique et de la peinture s'accordent parfaitement au rythme lent que demande la création artistique. L'abandon de soi est incontournable, la sincérité est de mise, le doute est légitime, l'amour de la vie, des siens est transparent comme de l'eau de roche et l'amitié est la similitude des âmes.

    Dehors, le temps n'avait pas changé. Tout posait dans un cadre pour je ne sais quelle mise en scène à venir. En paradoxe, une douceur un peu voilée emplissait la lumière de cette fin d'après-midi. Mon regard s'éclairait d'une acuidité inhabituelle. Il ralentissait les mouvements des personnes qui passaient dans mon champ visuel en leur donnant plus d'amplitude ; il sélectionnait des scénarios, des morceaux d'espace, m'obligeant à des arrêts sur image...Enfin j'avais l'impression d'avoir une caméra dans la tête qui construisait en moi une mesure autre. (Bouffée Bleue p.37)

    Un regret ?! J'aurai aimé que cette jolie traversée dans "Bouffée Bleue" se transforme en croisière.

    L'illustration de la couverture "Au loin" est une aquarelle de Laure.

     

    Numériser0006-copie-1

    4ème de couverture

    «Alors, un après-midi, dans l'excès de ma fatigue je m'emparai de mon manteau, de mes souliers et de la clé de la voiture qui languissait, accrochés sur un mur du couloir, et je me suis en route.»

    Comme les 4 cordes de son violon Laure vibre et s'exprime sur 4 modes : l'écriture, la peinture, la musique et la danse. Comme un violon, son âme est sensible à l'écoute du moindre souffle et sa musique respire la vie. C'est avant tout une artiste à découvrir et à rencontrer. Bouffée Bleue se savoure à tous les temps sans modération. PIERRE

     


    5 commentaires
  • même si la lecture fantasy me manque, je me laisse envahir par des pulsions autres que je ne regrette pas !  la couverture me tente puis la lecture de la quatrième fait le reste...ou pas.

     

    Au hasard...en furetant...en me demandant ce que j'avais vraiment envie de lire à ce moment là, et bien, je suis ravie de la découverte de ce recueil d'impressions fugitives aux tonalités qui diffèrent selon les auteurs qui ont d'ailleurs tous un point commun, leur attachement à la Normandie.  

    Un livre qui ne devrait pas quitter mon intérieur, ma bibliothèque plus exactement mais il me faudra le rendre...soupir !

     

    En préface du livre...

    Vous avez dit impressionniste ?...la plume et le pinceau...Et si l'impressionnisme était aussi littéraire ? Et si Monet Renoir et Pissaro, dont le pinceau a modifié à tout jamais notre perception des êtres et des paysages, avaient du même coup métarmorphosé la plume des écrivains ?

     

    ...peu importe que le tableau soit couché sur le papier de l'écrivain plutôt que sur la toile du peintre...Lisons encore, pour achever de nous convaincre, cette description d'Etretat, qui donne au lecteur le sentiment de contempler une marine d'Eugène Boudin :

     

    Quand sur une plage pleine de soleil la vague rapide roule les fins galets, un bruit charmant, sec comme le déchirement d'une toile, joyeux comme un rire et cadencé, court par toute la longueur de la rive, voltige au bord de l'écume, semble danser, s'arrête une seconde, puis recommence avec chaque retour du flot. ce petit nom d'Etretat, nerveux et sautillant, sonore et gai, ne sembe-t-il pas né de ce bruit de galets roulés par les vagues ? La plage dont la beauté célèbre a été si souvent illustrée par les peintres, semble un décor de féerie. ( Le Gaulois, 20 août 1880)

     

    ça ne vous met pas en appétit ?! des extraits peut-être pour vous convaincre ?!

     

     "Quitter l'entrée" d'Anne Coudreuse...Elle s'appelle Léa, j'aime déjà écrire son prénom dans mon carnet il lui va bien comme son sourire sa voix et son humour, c'est une belle harmonie, elle me fait rire, elle a l'art de raconter les histoires, de mettre les mots en scène dans le sens de la vie une force comique qui est un grand atout pour me plaire comme les deux livres offerts même si j'en ai déjà plein ceux-là me parlet d'inconnu. Son sourire lui fait comme de l'enfance sur le visage, une grande bonté sans illusion, une lucidité bienveillante qui m'accepte comme je suis et m'accueille avec toute ma maladresse et mes abîmes... 

     

    " Camaïeu de gris avec une pointe de rouge de Jeanne Desaubry..."La chair est rouge dehors, rose dedans, elle la hume. Les yeux fermés, elle l'approche de sa bouche, pose ce petit morceau de fraise, à peine sur ses lèvres. Le pose seulement.Elle lèche doucement la chair grenue de la fraise, les doigts frais qui la tiennent. Doucement. Tout doucement...la fraise...les doigts. 

    Un voeu. Un voeu à garder secret pour conserver une chance qu'il se réalise.

    Sa langue caresse encore tendrement la chair tranchée à vif par la lame posée devant elle.

    Enfin du bout des dents, serrer un peu, faire couler une goutte du jus parfumé. Pousser du bout des doigts, une dernière caresse à regret, les yeux fermés, écraser enfin le fruit, sa pulpe qui gicle et se meurt...

    Derrière ses paupières closes le songe précis très puissant, l'illusion presque parfaite. Cette fraise, comme la langue de son amant dans sa bouche, ses doigts à elle, caressants comme ses lèvres à lui.

    Au dessert, au milieu des rires joyeux, elle déposera le plat de fraises sur la table. Pluie de sucre...

    Chacun fera son voeu. Elle rappellera, en souriant, un rien Mona Lisa, qu'un voeu ne se réalise que s'il reste secret.

     

    9782848111124FS

    Editions des Falaises - 2010

     

    4ème de couverture

    Et si l’impressionnisme était aussi littéraire?
    Dans le sillage de Monet et Renoir, mais aussi de Boudin, Maupassant et Zola, les auteurs de ce recueil ont joué au jeu des impressions, chacun selon son goût et sa sensibilité. Les nouvelles que nous présentons ici notent les impressions fugitives, captent les couleurs de l’instant, et débusquent le réel dans le miroitement des apparences.

    La nouvelle entretient d’évidentes résonances avec l’impressionnisme: récit bref, qui prend sa forme moderne et son essor dans la Normandie du XIXe siècle, ce genre littéraire se prête naturellement à l’art de suggérer, de donner à deviner ce qu’il laisse en suspens. Selon le principe d’une divagation buissonnière, sont ici rassemblées des histoires de tonalités différentes, tragiques ou comiques, policières ou poétiques. Ce sont ainsi différents aspects de l’impressionnisme littéraire, tel qu’il innerve encore la création vivante aujourd’hui, qu’explorent les participants à ce volume. Pour, nous l’espérons, le plus grand plaisir du lecteur.

    Textes d’Eugène Boudin, Michel Bussi, Anne Coudreuse, Philippe Delerm, Jeanne Desaubry, Jérémy Gallet, Tony Gheeraert, Hubert Heckmann, Sylvain Ledda, Guy de Maupassant, Max Obione, Benjamin Ridel, Céline Servais-Picord, Claude Soloy, Émile Zola.

    Alors ?! Vous en pensez quoi ?! si vous l'avez lu, faites-moi signe, merci.  

    Bonne soirée...@ + 

    bises, Voyelle

     

     


    7 commentaires
  • Envoutante et poétique lecture !

    " Sur le poêle chauffait le meilleur thé. Le meilleur thé, c’était quand s’ajoutaient à l’indiquons du lait et du sel, ainsi qu’une bouillie de farine très grasse. Et ce thé était le résultat d’un travail collectif, car au passage chacune des femmes qui s’étaient confortablement installées entre la porte et le fourneau se rendait utile à sa façon. L’odeur de graisse et de farine chaudes ne faisait qu’augmenter ma curiosité du petit monde, curiosité qui venait du désir d’apprendre enfin quelle était cette personne à la tête d’homme et à la voix de femme. Les enfants n’avaient pas le droit d’entrer comme les adultes dans la yourte, ni même de rester sur le pas de la porte, ils faisaient les cent pas devant l’entrée en jetant des regards furtifs et scrutateurs à l’intérieur. Ils en étaient presque malheureux."


     Galsan Tschinag, l'auteur, nous conte les premières années de son enfance nomade dans les grandes étendues de Mongolie. Son rêve ?! Devenir, un "baj".

     

    ... « Moi, je serai un baj ! »

    « Baj signifie tout simplement riche. Tous ceux qui travaillent sans rechigner à la peine peuvent vivre dans la richesse »

    C'étaient les paroles de grand-mère, mon père a acquiescé.

    « Non, grand-mère ! Non, papa ! Je ne veux pas vivre dans la richesse. Je veux devenir un vrai baj ! Comme notre grand-père ! »

    Mon père a marqué un temps d'arrêt. Je l'ai vu. Pourtant c'est grand-mère qui m'a encore répondu : « Ton grand-père était un homme remarquable. Heureux celui qui peut devenir comme lui. Mais on ne dit plus un baj, on dit un excellent éleveur.

    C'était donc cela ! Je ne deviendrai pas un baj, je deviendrai un excellent éleveur ! J'étais déçu. Mais au moins, j'étais apaisé de savoir à quoi m'en tenir...

     

    Galsan Tschinag nous plante un décor somptueux et rustique où l'on découvre la culture d'un peuple menacée, car tout en conservant officiellement son indépendance pendant la période soviétique après celle de l'empire chinois, la politique de la République Populaire Mongole était cependant strictement alignée sur celle de l'Union Soviétique...hélas ! 

     

    Ciel-bleu---Galsan-Tschinag

    Editions Métaillé - 2004

    Traduit de l'allemand par Dimonique Petit

     

    4ème de couverture

    Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel.

    Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.

     

    Galsan TSCHINAG  est né en 1944 dans une famille d’éleveurs nomades touvas en Mongolie occidentale et a passé sa jeunesse dans les steppes du Haut-Altaï, aux confins de l'Union Soviétique.
    Après son bac à Oulan-Bator, bénéficiant des programmes de coopération entre les pays communistes, Galsan Tschinag a la possibilité d’étudier la linguistique à Leipzig, en RDA. Il écrit soit en mongol soit en allemand. Son premier ouvrage, Ciel bleu,  est publié en Allemagne en 1994. Il obtient le prix Adalbert von Chamisso, récompensant un auteur étranger écrivant en allemand.


    Parallèlement à l'écriture, Galsan Tschinag se consacre à la protection des coutumes de son peuple, menacées par les dangers de la modernisation.

     

     

    Interview donné à ANDA, le 22 juillet 1996.


    "Nous prenons tout à l'Occident. Regardez-moi, un fils de nomade, avec des blue-jeans : une vraie caricature ! C'est dommage. Le monde est en train de s'uniformiser. Les nomades mongols d'Asie, eux, ont leur propre "odeur" mongole, leur façon de s'asseoir dans une yourte, de se tenir debout, si reconnaissable. L'humanité serait plus belle et plus riche de toutes ses couleurs, de toutes ses voix, de tous ses peuples petits et grands, si les plus forts cessaient d'imposer leur culture  aux autres."

     

    "Je suis issu d'un peuple nomade et j'ai appris à maîtriser la culture occidentale. Je me considère donc comme un pont liant l'Est et l'Ouest."

    "Le lendemain matin, à l'aube de la journée en général consacrée au sommeil dans le nouveau monde sédentaire, nous nous levons comme il est d'usage les jours de départ dans le vieux monde mouvant des nomades." Le monde gris.


    "Nous avons des rapports quotidiens avec les Touvines de Russie : ils ont pratiquement tout oublié. La vie traditionnelle a complètement disparu, même leurs deel [robes traditionnelles], ils ne savent plus les faire. Des sous-bottes comme les miennes, dans tout Touva, personne n'en fait plus! Tandis que chez nos Touvines de Mongolie, les femmes âgées sont expertes dans tout l'artisanat traditionnel. A Touva, ils ne savent plus fabriquer les laitages. la seule chose qu'ils ont vraiment bien apprise, c'est à boire de la vodka. Cette nation est plus ou moins en train de disparaître, un peu comme les Indiens d'Amérique.

    En comparaison, les Touvines de Mongolie vivent dans de bien meilleures conditions. La Mongolie est un bon endroit, vous savez."

     

    Le site de l'auteur



    3 commentaires
  • "Gallica" est une sympathique échappée fantastique de 946 pages !  Une aventure très agréable à lire pour ceux qui comme moi aime le genre. L'auteur s'est inspiré des êtres légendaires ( licorne, vouivre...) de l'histoire de France et de ses intrigues politiques, de la religion et de sa chasse aux hérétiques, de la mythologique celtique...des loups !

    "Gallica" est une belle découverte également sur la poésie médiévale que l'auteur maitrise très bien tout comme sa vision des villes de France "réinventées" qui sont de beaux tableaux à lire.

     

    000402428

    Editions Bragelonne 2008

    4ème de couverture

    1154 : imaginez une France de légende, nommée Gallica…
    Dans le comté de Tolsanne, on raconte que, pendant la nuit de la Saint-Jean, un jeune homme marcha dans les flammes pour sauver un loup du bûcher. Son nom était Bohem, le fils du louvetier.
    Quatre ans plus tard, sa vie bascule : son village et sa famille sont massacrés par de mystérieux guerriers. Terrorisé, il s’enfuit, traqué par des forces sanguinaires dont il ne sait rien.
    Sur les routes de Gallica, Bohem rencontre alors les Compagnons du Devoir, jeunes artisans qui parcourent le pays et dont l’étonnante fraternité lui vient en aide. En chemin, il apprend qu’il est devenu l'objet de toutes les convoitises politiques et religieuses du royaume. Il doit échapper au roi de Gallica, à la Milice du Christ et à un ennemi inconnu qui semble tout savoir de ses origines : le Sauvage.
    Face au danger, Bohem s’efforce de comprendre pourquoi on le pourchasse et découvre sa surprenante affinité avec les Brumes, ces créatures légendaires, ces licornes, ces loups que les hommes exterminent. Or Bohem le devine : son destin est caché dans le secret des loups.

     



    3 commentaires
  •  

    Spaltamoureux-113026_XL.jpg

     

     

    L'humour et la tendresse sont réunis dans ce très joli album mimi-trognon de Rob Scotton.

     

    C'est le jour de la St valentin et Splat a écrit une jolie carte pour Kittie la jolie chatte blanche aux yeux vert pomme.  Lui donnera, lui donnera pas ?! Il ne sait pas encore, il a peur de sa réaction. Faut dire aussi que Kittie le taquine souvent...

     

    Numeriser0002-copie-3.jpg

     

     

    ...mais le pire du pire pour Splat, qui manque de confiance en lui, c'est quand il arrive à l'école et apprend que Grouff, un gros matou blanc, aime aussi Kittie. Il lui a d'ailleurs écrit une énorme carte. Splat se sent tellement  ridicule avec sa petite carte qu'il la jette, désespéré, dans une poubelle... mais voilà que Kittie passe par là...justement.

     

    Les illustrations sont terriblement craquantes ! non ?!

     

    lecture-4283-db986.jpg

     

    La chatte Kittie ressemble à M'zelle Féline...énormément même ! 

     

    lecture-4285-22f40.jpg

     

    SPLA051.jpg

     

    Une adorable lecture pour les touts petits et même pour les très très grands. En ce qui me concerne, j'ai craqué, plutôt 1000 fois qu'une et jusqu'à la quatrième de couverture !

     

    Numeriser0001-copie-3.jpg

     Feuilleter quelques pages de l'album : CLICK

     


    logoalbums1.png

    Challenge 2011 chez "Hérisson08"



    5 commentaires
  • «Dis, grand-mère, c'est grave, d'être russe ? - Mon petit, les Russes ne sont pas méchants, me répondait ma grand-mère de Moscou. Juste un peu sauvages.» Ces paroles me sont restées dans la mémoire comme les ritournelles qu'on apprend à sept ans.

    J'ai eu de la chance de tomber dessus dans un dépôt vente car ce livre est épuisé en librairie. Christian Millau s'interroge sur ses origines et sur la disparition suspecte de son grand-père 'Russe".

    Son papouchka est arrêté dans les années 1930 par les miliciens pour des activités de contre espionnage, sabotage et spéculation. Mais qui était-il vraiment ?! Pourquoi rester en Russie

     

    Après soixante années d'histoire traversant deux guerres mondiales, sa quête lève le voile sur les secrets de famille. 

     

    " La Russie soviétique venait d'éclater comme une grenade trop mûre et je croyais ouvrir un album de famille, embaumé de l'encens de la cathédrale russe de la rue Daru et du parfum des desserts d'Anouchka, ma mère. Parti sur les traces évanouies de mes ancêtres, je me suis gorgé des couleurs du Moscou des tsars, j'ai vagabondé dans les grandes plaines de la Baltique derrière les corps-francs de la vieille Prusse et les Partisans à l'étoile rouge, j'ai croisé les bourreaux en chemise brune et reconnu les miens parmi leurs victimes, je me suis fait ouvrir les tiroirs du KGB et j'ai découvert de surprenants secrets de famille."

    4ème de couverture

     

    Passionnante et enrichissante lecture !!!

     

    1051922 3025716

    Editions Plon - 2004 - EPUISE

     

    4ème de couverture

    Soixante ans plus tard, tel le saumon, j'ai éprouvé le besoin impérieux de remonter la rivière. J'ai alors plongé, au coeur de la mer Blanche, dans la beauté mortelle de l'archipel du goulag ; là où, pour les besoins de la propagande soviétique, on a fait danser des femmes déportées dans des robes à fleurs de fusillées et où le visiteur aurait pu signer une carte postale avec ces mots : «Bons baisers du goulag.»

     

    Des années de quête pour faire surgir un siècle d'histoire européenne, un grand-père chargé de mystère, des rescapés bien vivants, et trouver au bout de la nuit la joie de vivre et d'espérer.

     

    Lecture similaire : "Les disparus de Daniel Mendelsohn

     


    4 commentaires