• Mon voyage au Royaume magique de Landover s'est terminé bien avant Nowel mais au risque de me répéter, le temps m'a manqué pour vous en parler plus tôt...Qui n'a pas rêvé d'être une princesse d'un royaume magique peuplé de personnages et de créatures tous aussi attachants que surprenants ? 

    Allez, soyez sincères...hmmm... pour une fois   :))))))

    Pour ma part,  je reste inlassable sur le genre, et l'aventure rondement bien mené ( l'auteur plus connu pour sa série SHANNARA ) s'est terminée sur une faim fin qui me dit que peut-être une suite pourrait titiller de nouveau l'imaginaire de son auteur. C'est quand il veut !

    Bien que la série soit classée chez les adultes, je la trouve très accessible pour les lecteurs ados addicts au fantastique.

     

    L'intrigue de ce dernier volet : Les profondeurs de la bibliothèque Royale cachent un secret dangereux qui menace le futur de landover et cette fois c'est la fille rebelle de Ben Holliday qui s'y colle !

     

     

    1002-landover6

    Editions Bragelonne - 2010

     

    4ème de couverture

    Ben Holiday était avocat à Chicago… avant de devenir le roi du pays enchanté de Landover. Il a combattu des barons rebelles, des monstres crachant le feu et des sorcières diaboliques. Mais rien ne l'avait préparé à affronter la plus redoutable des épreuves : sa fille adolescente ! Car Mistaya est une forte tête : elle ne trouve pas notre monde à son goût et décide de faire le mur pour apprendre la magie auprès de l'enchanteur royal. Pour la punir, son père l'assigne à la bibliothèque royale depuis longtemps à l'abandon. Et comme si s'occuper de livres moisis n'était pas suffisant, voici qu'elle est demandée en mariage par un repoussant personnage. Pour reprendre sa vie en main, Mistaya n'a plus qu'une solution : s'enfuir…

     

    Extrait choisi ( p217) :

    Le soleil effleurait tout juste l'horizon lorsque Questor Thews  sortit de son lit, enfila son peignoir préféré  ( le bleu roi avec la lune et les étoiles dorées ), ainsi que ses pantoufles dragons ( celles qui donnaient l'impression que ses orteils crachaient du feu ), et descendit à pas feutrés dans la cuisine pour prendre son café du matin. Il avait découvert ce breuvage quelques années plus tôt lors de l'une de ses malencontreuses visites dans le monde de Ben et il en avait profité pour acheter plusieurs sacs de grains, qu'il chérissait désormais comme un trésor. Mistaya avait eu la bonté de complèter sa réserve pendant son séjour à Carrington mais, depuis qu'elle avait été renvoyée, Questor ne savait plus quand il allait bien pouvoir réapprovisionner son stock.

    Il finit de préparer une pleine cafetière et savourait sa première tasse de la journée lorsque Abernathy entra et vint s'asseoir en face de lui.

    - Puis-je ? demanda -t-il en tendant la main vers le café.

    Questor hocha la tête en se demandant pour la centième fois au moins comment un terrier blond à poil long pouvait bien apprécier le café. Il devait s'agir d'une partie de lui qui était encore humaine et non canine, probablement. Mais ça faisait bizarre de voir un chien boire du café....

     

     



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  • Cher toi !

    Héhé, je vois bien que le fantastique ne t'inspire pas plus que ça...lol ! vu le nombre de commentaires sur le billet précédent...ahahahah !!! et vas-y que je t'en remet une couche parce que je viens de terminer le tome 5 !!! je te fais grâce de mes commentaires sur le tome 4..euh..normal je ne l'ai pas lu ! Comme il était hors de question d'attendre qu'il soit rentré sur les étagères de la biblio, je suis donc passé au tome suivant.

     

    Alors voilà, Mistaya...allez, je te laisse lire la 4ème de couverture non pas parce que je n'ai pas aimé, au contraire !!! mais c'est pour t'éviter de te lasser de mon addict à la fantasy... juste te dire quand même que j'ai attaqué le dernier tome , que je récidive sur mon impression positive de l'auteur. Abracadabra et puis voilà !!!

     

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    Editions Bragelonne - 2009

     

    4ème de couverture

    Comment Mistaya pourrait-elle savoir qu’en levant les yeux vers la cime du vieux chêne blanc, elle signe un pacte ensorcelé ? Comment son père, le roi Ben Holiday, saurait-il qu’en relevant le défi des deux cavaliers noirs, il court à sa perte ? Comment la reine Salica pourrait-elle imaginer qu’en éloignant sa fille pour la protéger, elle la jette dans la gueule du loup ? Qui peut savoir quand la main du destin va frapper ?
    Qui ?… si ce n’est celle qui, depuis deux ans, fomente la diabolique machination qui va tous les précipiter en enfer. Oui, pour Nocturna, la Maléfique, l’heure de la vengeance a sonné.

     




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  • Mais oui, je te l'ai dit que j'étais en manque et cela me fait un bien fou de me replonger dans le fantastique...oui mais attention, je te parle du bon fantastique, hein !!! Et Terry Brooks fait partie de ma liste d'auteurs fétiches après Tolkien qui reste de toute façon indétrônable !

     

    Le sceptre et le sort est le tome 3 de la série du "Royaume magique de Landover". Terry Brooks nous fait voyager entre deux mondes parrallèles, le monde réel et le monde magique.

    Suite à une maladresse du magicien Questor, Abernathy le scribe du roi se trouve projeté dans le monde réel emportant avec lui le talisman prêté par le roi comme catalyseur de sort. A sa place apparaît une étrange bouteille qui ne tardera pas à disparaître puis à révéler la menace qu'elle contient. Ben Holliday, issu du monde réel et devenu roi de Landover est contraint de retourner dans son monde  pour sauver le scribe et ami tombé dans les griffes d'un ancien héritier légitime du royaume de Landover.Et sans le talisman, Ben Holliday ne pourra pas faire appelle au Paladin ( champion et protecteur du roi ) pour contrer les attaques de Nocturna ( sorcière maléfique ) qui s'est emparé de la bouteille.  

     

    Rien n'est simple dans la vie, on le sait très bien mais entre être avocat dans le monde réel ou roi d'un royaume peuplé de personnages féeriques qui ont bien besoin d'être régenté, c'est pas de la tarte. 

     

    20080522rmav3photo

    Editions Bragelonne - 2008

     

    4ème de couverture

    À la cour de Landover, Questor Thews, le maladroit mage royal, a encore fait des siennes : par la faute d'un sortilège mal maîtrisé, le scribe Abernathy se retrouve projeté sur Terre, aux mains de son pire ennemi, tandis qu’à sa place apparaît une mystérieuse bouteille. Les affaires se compliquent lorsque ladite bouteille se révèle être l’antre d'un Darkling, un démon corrupteur capable d’exaucer tous les vœux. Comment résister à la tentation d’un tel pouvoir ? Pauvre Ben Holiday, qui ne sait plus où donner de la tête ! Les problèmes s’accumulent et risquent de mettre le royaume à feu et à sang. Ah ! décidément, être roi n’est pas un métier de tout repos !

     


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  • Juste avant de me replonger dans l'univers du fantastique, vous parlez du très joli roman pas drôle mais plein d'amour d'Edna O'Brien , auteure Irlandaise, est un plaisir !  Edna O'brien explore l'amour filial et complexe entre une mère et sa fille rebelle. Pour ne pas en dévoiler trop, je peux seulement dire qu'après avoir  refermer avec regret le livre ( sentiment qui se répète bien souvent à la fin d'une lecture que j'ai aimé !) on a envie d'appeler sa mère et lui dire combien on l'aime. Le sentiment, déjà ressenti dans d'autres lectures,  de ne pas prendre le temps - avant qu'il ne soit trop tard - de dire à nos proches, à nos amis qu'on les aime. Edna O'Brien, et cela n'est pas un hasard, nous révèle la douleur de l'éloignement et de la séparation d'avec les siens. L'histoire houleuse de deux femmes qui  se ressemblent dans leur besoin de liberté et dans leur quête du bonheur.

    A découvrir...vraiment !

     Premières pages : CLICK

    crepuscule

    Editions Sabine Wespieser - 2010

    Roman traduit de l'anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat

    4ème de couverture : Edna O’Brien écrit ici le roman tumultueux et enfiévré de l’amour maternel. Il faudra un long chemin à Eleanora pour comprendre la vraie nature de sa mère, Dilly, qui pour elle avait toujours représenté le poids de la morale et de la tradition.
    Dilly avait eu beau vouloir dans sa jeunesse échapper à son destin de fille d’Irlande, elle était revenue au pays, résignée, et s’était mariée, après sa tentative avortée de fuite aux États-Unis. Sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne à tout faire, et puis le rêve qui tourne court et, dès son retour, l’installation à Rusheen, cette campagne perdue où elle a vécu la majeure partie de sa vie : elle a tout le temps de se les remémorer dans l’hôpital de Dublin où elle attend un diagnostic. Âgée et malade, elle ne désire plus qu’une visite de sa fille, à qui elle n’a jamais cessé d’envoyer des lettres aimantes et fascinées. Eleanora, elle, a fui très jeune pour Londres l’étouffante campagne irlandaise. Elle y est désormais célèbre et détestée pour ses romans sulfureux. Quand enfin elle se rend au chevet de sa mère, c’est en coup de vent : elle prétexte un rendez-vous, et part retrouver un amant. Dans sa précipitation, elle oublie son journal intime…
    Quand elle s’en aperçoit, sa panique est vaine : la vie affranchie et passionnée qu’elle y consigne a sans doute tendu à sa mère un troublant miroir où celle-ci a pu reconnaître l’ombre de ses désirs passés. Eleanora découvrira, trop tard, la dimension de l’amour que lui vouait Dilly.

    Lu également chez le même éditeur deux superbes romans de Nuala O'Faolain ( disparue en 2008 ) Best love Rosie" et  L'histoire de Chicago May 


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  • Un roman FORT, PUISSANT et TRES BIEN ECRIT qui m'a été prêté par une amie, je l'aurai bien gardé dans ma bibli tellement j'ai aimé.  

    Un énorme coup de coeur  !

     

    "Sofi Oksanen est née en Finlande en 1977, d’une mère estonienne et d’un père finlandais. Elle est devenue en trois romans et quelques pièces de théâtre un personnage incontournable de la scène littéraire finlandaise. Purge a marqué la consécration de l’auteur, qui a reçu en 2008 l’ensemble des prix littéraires du pays, mais le roman a également enrichi le débat historiographique sur cette période de l’occupation soviétique." 

     

    L'histoire de deux générations de femmes dans une Estonie qui a souffert de l'oppression soviétique et allemande. L'arrivée de Zara dans la vie de la vieille Aliide va refaire surgir la peur, l'humilation, la trahison, la torture, le viol que toutes deux ont subies à deux époques différentes.

    Leur rencontre révèlera au fil des pages leurs secrets, leurs sentiments, leurs émotions. Une tragédie familiale vécue dans une réalité historique qui questionne sur la conscience de vivre après avoir trahit les siens ...pour l'amour d'un homme. Le titre en dit long !

     

    "Aifelle" en parle aussi 

     

     

    9782234062405-G

    Editions La Cosmopolite Stock - 2010

    Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli.

     

    4ème de couverture

    « Un vrai chef-d’oeuvre. Une merveille. 
    J’espère que tous les lecteurs du monde, les vrais, liront Purge. »  Nancy Huston

    En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. 
    Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. 
    Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ? 
    Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.

     

    En plus de son talent...le look de Sofi Oksanen...J'adore !!!!!

    Oksanen_Sofi_by_Toni_Harkonen.jpg

    photo Editions La cosmopolite Stock

     

     

     


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  • A Quimper la boucherie Plomeur ne connait plus la crise depuis qu'André né pendant que sa mère lardait un rôti se découvre plus tard le don de faire chanter la chair...des femmes. Sa réputation est telle qu'il attire un nombre conséquent de femmes de Quimper et d'ailleurs et de toutes les classes sociales confondues . La file d'attente devant la boutique ne tarde pas à devenir  gargantuesque.

    Les maris étant partis à la guerre, elle rêvent toutes d'être l'heureuse élue car celle qui aura le meilleur morceau du gigot nommé (la souris) goûtera au plaisir suprême dans les bras d'André.

     

    Histoire subtile, originale, sensuelle et poétique...l'humour étant de la partie, l'ensemble est assez jouissif à lire. Et toc, c'est dit !


    A consommer sans modération !!!

     

    9782752904768

    Editions Phébus - 2010

     

    4ème de couverture

    Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Dès sa puberté, en pleine guerre de 14, André, fils unique de Loïc et Fernande, développe un don très particulier, celui de faire « chanter la chair » – et pas n’importe laquelle : celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur, dans l’espoir de goûter au plaisir suprême. André assume gaiement et avec talent le devoir conjugal des absents partis au front. Mais l’armistice survient et les maris reviennent. Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l’intérieur un bébé. Puis un deuxième, un troisième, un quatrième... sont déposés devant sa porte. Du jour au lendemain, voilà André père de sept enfants et poursuivi par un mari jaloux décidé à lui nuire ! Afin de protéger la chair de sa chair pour qui il se découvre un amour infini, il décide de prendre la mer et de rallier les lointaines Amériques. En chemin, la remuante tribu échoue sur une île déserte…

     

    Né à Brest, cinéaste, écrivain, Martin Provost a réalisé trois longs métrages, dont Séraphine, plébiscité par la presse, le public, et récompensé en 2009 par 7 César. Il tourne actuellement Où va la nuit, avec Yolande Moreau et Édith Scob, inspiré du roman de Keith Ridgway Mauvaise Pente (Phébus, prix Femina 2001). Bifteck est son troisième roman, après Léger, humain, pardonnable (Seuil), sélectionné pour le prix Femina en 2008.



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