• L'auteur, Eddy Simon nous livre les "faits" à la manière d'un enquêteur.
    Du Havre, en passant par Rouen puis Dieppe, j'ai parcouru " Les Grandes Affaires criminelles de Seine-Maritime " en trois jours.
    Contrairement à ce qui est écrit sur la 4ème de couverture qui qualifie le livre comme "Passionnant et émouvant"; je dirai que j'ai été captivée plutôt que passionnée. Le mot passion me gêne. Emouvant ? Certes ! Consternant ? Ah oui, parfois !
    J'ai appris par exemple, qu'un bagne a existé au Havre à partir de 1798 ? Tiens donc ?
    Il y aussi l'affaire de Martin Riancourt, voleur à la petite semaine; qui en changeant d'identité, trompant le monde avec son charme et son baratin,  devient professeur de mathématiques, recteur d'un lycée à Rouen, puis en 1852, commissaire de police au Havre. Incroyable !
    A lire ? C'est vous qui voyez !




    " Les Grandes Affaires Criminelles de Seine-Maritime" de EDDY SIMON
    De Borée Editions - 2007

    4ème de couverture
    Jalousie, folie, coup de sang, concours de circonstances, légitime défense, vengeance, appât du gain. De tout temps, les hommes ont assassiné leurs semblables sous une multitude de prétextes. Et la Seine-Maritime n'échappe pas à cette loi. Elle a connu sur ses terres le parcours sanglant d'assassins, les destins tragiques de victimes impuissantes. De Jean-Baptiste Troppman à Violette Nozières, de Riancourt à Gassin, l'auteur de cet ouvrage explore le passé et s'immisce dans la noirceur de l'âme humaine, livrant des histoires cruelles où se côtoient des meurtriers, des erreurs judiciaires, des innocents brisés par le malheur. Passionnant et émouvant ! 

    Eddy Simon, natif de Seine-Maritime, est l’auteur de plusieurs guides touristiques sur la ville du Havre et sur le département. Il a notamment écrit en collaboration le livre Le Havre, Ah ! quel estuaire (éditions Petit à petit, 2001). Cet ancien journaliste de la presse havraise a couvert nombre d'affaires criminelles sur la région normande. Depuis, il publie des romans policiers dans la collection Rivages Noir. 


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  • Le 8ème tome de "l'épée de vérité " de Terry Goodking. Du bon fantastique à la sauce Tolkien. Je ne le répéterai jamais assez Goodking est un des meilleurs auteurs de fantastique. Oui, j'insiste ! Le premier tome " La première leçon du sorcier " a été tourné en 22 épisodes et produit par Sam Raimi ( Spiderman ). Renommé " Legeng of the seeker " les premiers épisodes sont diffusés à la télévision américaine depuis novembre 2008. Et il parait que l'ensemble est assez fidèle au livre...j'espère, car quand la série va débarqué en France, il est clair que je regarderai tous les épisodes.

    OUPS...Je suis donc allée voir les  visuels de la série http://blogs.wizardsfirstrule.com/ et la première bande annonce http://www.legendoftheseeker.com/ ... j'ai un peu peur du résultat. On verra bien et... de toute façon, j'ai encore trois tomes à dévorer. Voyelle



    Editions Bragelonne -2008
    " L'Empire des vaincus " Tome 8
    Illustrateur : Keith Parkinson

    4ème de couverture
    Rejoins par de nouveaux alliés dans leur lutte contre l’Ordre Impérial, Richard, Kahlan et Cara s’éloignent des Piliers de la Création après une dure bataille. Inspiré par la révolution qui a tout changé à Altur’Rang, le Sourcier de Vérité a imaginé un plan pour miner de l’intérieur le pouvoir de Jagang, l’homme qui rêve de conquérir et d’écraser le Nouveau Monde.
    Sur le front du nord, la catastrophe se précise. Alors qu’Aydindril est tombée depuis longtemps, Zedd et Adie, uniques défenseurs de la Forteresse du Sorcier, sont prisonniers d’une Sœur de l’Obscurité décidée à leur arracher tous leurs secrets.
    En chemin, Richard et ses compagnons rencontrent Owen, un voyageur solitaire qui cherche le seigneur Rahl pour lui demander d’aider un étrange empire à repousser l’Ordre Impérial.
    Trop occupé pour faire un détour, Richard refuse net.
    Mais le destin en décidera autrement.
    EXTRAIT CHOISI
    ...) Alors qu'il avait maudit le don, au début de son aventure, Richard était aujourd'hui heureux de ne pas l'avoir perdu. Sa magie était une part de lui même, et sans elle son identité n'aura..totale. (...)


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  • Pas de la grande littérature mais sympa à lire après " La porte des enfers " de Laurent Gaudé. L'écriture légère et drôle de Lisa Lutz mérite qu'on s'y attarde.
    Humour Bristish, dans la même lignée que
    " Le diable s'habille en Prada" de Lauren Weisberger que j'ai dévoré avec plaisir ( je n'ai pas vu le film ) ou encore la série de "L'accro du shopping"
    de Sophie Kinsella.
    Détectives privés de père et mère, en fille(s), Les Spellman ne font confiance à personne. Tout le monde est suspect même leurs proches...surtout les voisins. Déformation professionnelle ?! et pourtant chacun à quelque chose à se reprocher. Ils font preuve d'une suspicion exagérée qui va leur jouer de vilains tours et comme tout compte fait, ils s'aiment, tout devrait normalement rentrer dans l'ordre ? Quand votre voisin a une pièce en permanence fermée à clé, on peut se poser des questions. Mais quand votre mère sort en pleine nuit et va, on ne sait où, c'est forcément suspect, non ?
    Voyelle





    Roman - Editions Albin Michel - 2008

    4ème de couverture
    Le grand retour des Spellman, détectives privés de père (et mère) en fille(s). Chez eux, savoir écouter aux portes est un talent inné, crocheter les serrures, une seconde nature, exercer un chantage, une façon toute personnelle de mener des négociations. Le tout au nom de l’amour inconditionnel. Après le succès de Spellman & Associés, les nouvelles aventures, toujours aussi déjantées et hilarantes, d’Izzy et de la famille la plus cinglée de San Francisco.

    « Imaginez la fille naturelle de Columbo et de Bridget Jones, névrosée comme une Soprano et alcoolisée comme une épouse Ewing, bingo ! Vous rencontrez la détective Izzy Spellman. » Alix Girod de l’Ain, Elle.


    Extraits choisis:

    PPAM, n. : 1. Acronyme pour pétage de plombs de l'âge mûr ; 2. Quelque chose qui ressemble à la crise de l'âge mûr, mais se produit plus d'une fois.
    PPAR, n. : 1. Acronyme pour pétage de plombs de l'âge de la retraite ; 2. Quelque chose qui ressemble à la crise de l'âge mûr, mais se produit plus d'une fois et plus tard que la normale.

    (...)L'acronyme PPAM a été forgé lorque papa a eu son second pétage de plombs. Rae et moi pensions que la crise de l'âge mûr ne se produit qu'une fois dans la vie d'un homme. Nous nous sommes dit que si papa risquait de nous en faire plus d'une il fallait trouver un nouveau nom au syndrome. Le PPAM n°2 est survenu environ quatre ans plus tard. Nous avons fini par constater que les PPAM et les PPAR revenaient avec la fréquence des années bissextiles. Pas de façon ponctuelle mais presque(...)

    (...) J'essayai de dormir sur une banquette sale dans la cellulle avec la lumière allumée. Quand papa est enfin apparu, j'ai éclaté.
    "Pourquoi as-tu mis si longtemps ?
    - Je me suis rendormi.
    - Super. Tu peux oublier ton cadeau de fête des pères cette année.
    - Bon alors il faudra que je m'achète moi-même ma bouteille d'Old Spice.
    - Comment as-tu pu me laisser mariner ici ?
    - Je me suis dit qu'une nuit en prison te rapellerait peut-être que l'effraction est un acte criminel.
    - Mais je suis juste entrée chez David. Il n'était même pas là.
    - Si tu n'as pas la clé ni le code d'accès d'un lieu, quel qu'il soit tu n'as pas à entrer sans y avoir été invitée. C'est un principe de base, que je devrais pas avoir besoin de te rappeler à ton âge.
    Papa gara sa voiture dans l'allée de David, juste derrière ma Buick.
    " Je connais ton petit secret dis-je.
    - Hein ? (...)

    (...) "Tu as vingt-quatre heures pour dire à maman ce que j'ai trouvé dans la bôite à gants de ta voiture. Passé ce délai je la mets au courant moi-même. " (...)

    (...) Ex n°5
    Nom : Fuller, Joshua
    Âge : 25 ans
    Activité : Web designer
    Passions : Alcooliques Anonymes
    Durée : 3 mois
    Dernières paroles : "Notre relation a mis ma sobriété en péril."(...)

    (...) Conditions préalables à remplir pour tout futur-ex ( maman a mis un jour cette liste dans mon sabot de Noël)
    - Doit pouvoir prouver son existence ( i.e numéro de sécurité sociale, DDN)
    - Doit avoir toutes ses dents
    - Doit avoir une adresse et un numéro de téléphone.
    - Doit parler couramment au moins une langue
    - Doit être à jour de ses vaccins
    - Doit pouvoir désigner au moins un ami et un membre de sa famille susceptibles de se porter garants de lui
    - Doit avoir un travail, ou sinon, une raison valable de ne pas en avoir.
    (Cette liste avait trois pages, mais l'extrait ci-dessus devrait suffire )

    Les premières pages en ligne :
    http://www.albin-michel.fr/pages/news/recherche/index.php?choix=titre&mot=les+spellman


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  •  

    Je viens de fermer derrière moi, "la porte des enfers"... à regret. L'histoire nous prend au collet, elle nous empoigne avec force. Nous plongeons dans l'abîme le plus profond et c'est vraiment sur la fin que l'on pourra remonter à la surface pour respirer. Le combat contre la mort a commencé... Mais il vous faudra descendre sous terre pour trouver l'entrée de l'enfer, y pénétrer pour aller chercher l'être cher et le ramener vers la vie. Est-ce que la mort vous laissera revenir à la surface ?... 

    Après lecture, je repense à la "Divine comédie" de Dante, au tableau du "Jugement dernier" de Léonard de Vinci, à la fin de "Don Juan" de Molière.
    Un livre fort, bouleversant, écrit à la mémoire de (ses) nos morts et qui va me poursuivre encore quelques jours. Mais ce n'est pas grave, Monsieur Laurent Gaudé, vous lire fut encore un plaisir. Merci.

    dans l'attente de vous relire très bientôt.

    Cordialement
    Voyelle



    Editions Actes-Sud 2008


    4ème de couverture
    Au lendemain d’une fusillade à Naples, Matteo voit s’effondrer toute raison d’être. Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s’enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville.
    Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l’impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d’étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu’on peut y descendre…
    Ceux qui meurent emmènent dans l’Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C’est dans la conscience de tous les deuils – les siens, les nôtres – que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l’histoire de l’humanité. Solaire et ténébreux, captivant et haletant, son nouveau roman nous emporte dans un “voyage” où le temps et le destin sont détournés par la volonté d’arracher un être au néant.


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  • Tome 5 «  Destiny »

    Editions Pygmalion - 2008

     

    4ème de couverture

    Rhapsody a finalement retrouvé les enfants qui portaient en eux le sang de F'dor, le démon qui fait planer sur le monde son ombre maléfique. Grâce à l'aide de Dame Rowan, elle est parvenue à en extraire l'immonde substance avec laquelle Achmed nourrit l'espoir de localiser le F'dor et de le détruire. Cette hasardeuse mission n'est pourtant qu'un seul des problèmes que doit résoudre Rhapsody : le conflit qui a jadis opposé les trois flottes de réfugiés sur le nouveau continent et fait des millions de morts ne s'est pas vraiment dénoué. Aujourd'hui plus que jamais, la méfiance réciproque et les tensions entre les peuples menacent de dégénérer en une guerre sanglante. Personnage majeur du nouveau monde, Rhapsody doit à tout prix déceler le moyen d'éviter le pire. Cependant, sans l'amour d'Ashe, qu'elle croit avoir perdu pour toujours, aura-t-elle la force de faire face au chaos ? Destiny, deuxième partie, met un point final à la magistrale Symphonie des siècles, l'une des sagas de fantasy les plus réussies du genre.

    Herboriste, harpiste et chanteuse accomplie, Elizabeth Haydon vit sur la côte est des États-Unis. Quand, en 1999, elle rédige Rhapsody, son premier texte de fantasy, personne ne peut se douter que La Symphonie des siècles deviendra un best-seller international. Ont déjà paru chez Pygmalion, Rhapsody, tomes 1 et 2 et Prophecy, tomes 1 et 2 et Destiny, tome 1.



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    J’ai savouré ce roman captivant et poétique.  J’ai trouvé originale l’idée de céder la parole à des objets inanimés, témoins silencieux des joies et des peines d’une vie. L’auteur nous donne d’une certaine manière et avec humour, l’impression que les objets sont plus « humains » que les humains. Le Masque, porte, collier de perle, table, assiettes, oreiller, montre…vont tenter de sauver la mémoire de ‘‘ Mémoria’’ ( morte prématurément ) avant le jour prévu du ‘’Kétala’’ au cours duquel ils seront dispersés à jamais.

    Avec le recul, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions.
    Les objets ont-ils une âme ? Que deviendront les objets, les meubles, les vêtements… qui ont accompagné notre vie ? Seront-ils mis au rebut ? Seront-ils sujets à des querelles familiales après notre disparition ?  Est-ce que nous espérons qu’ils seront jalousement gardés pour perdurer la mémoire et le souvenir de toute une vie. Faut-il, le moins tard possible penser à écrire son testament ?
    J'ai mes propres questions mais cela ne me donne pas envie d’y répondre maintenant…


    Cet article est le témoignage que le livre prêté est devenu le mien pendant un court moment de ma vie. Un objet que j’aurai bien gardé dans ma bibliothèque. Merci Patricia pour cette découverte.
     

     

    Editions Anne Carrière et Editions Flammarion - 2006 

     

    4ème de couverture

    Que restera-t-il de nous ?

    Peut-être des souvenirs, magnifiés, interprétés, réinterprétés ou, pire, falsifiés. Inanimés, nos meubles, nos habits, nos objets familiers jalonnent le sillage de notre vie. Ils sont les témoins silencieux de nos joies et de nos peines.

    Pourtant, lorsque quelqu'un meurt, nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles.

    Le Kétala, le partage de l'héritage, disperse tout ce que possédait celui ou celle qui n'est plus. Attristés par leur séparation imminente, des meubles et divers objets cherchent un moyen d'éviter l'éparpillement des traces de Mémoria, leur défunte et aimée propriétaire. Masque propose à ses compagnons d'infortune une stratégie fondée sur la parole : « Je viens d'une civilisation où les hommes se transmettent leur histoire familiale, leurs traditions, leur culture, simplement en se les racontant, de génération en génération [...] Comme nous ne pourrons pas empêcher les humains de nous disperser, je propose que chacun de nous raconte aux autres tout ce qu'il sait de Mémoria. Ainsi, pendant les six nuits et les cinq jours qui nous séparent du kétala, nous allons tous, ensemble, reconstituer le puzzle de sa vie [...] On ne peut pas toujours emmener les siens avec soi, mais on part toujours avec sa mémoire.

     

     

    EXTRAITS :

    Prologue

    Lorsqu'une personne meurt, nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles !
    Tout était propre : dans la chambre, le lit n'était pas défait. Dans la salle de bain, la brosse à dents penchait encore sa tête hors d'un verre mauve. Sur le lavabo, un dernier flacon de parfum attendait son sensuel usage. Équipée avec goût, la cuisine suggérait la gourmandise. Seule une tache de café difforme semblait tatouée sur le carrelage, mais il fallait un esprit bien mal tourné pour la remarquer. Les fauteuils se tenaient tranquilles au salon, en face de l'ordinateur éteint et du téléviseur dont le bouton de veille rougeoyait sans insolence.
    Silencieux décor, corps du silence, à lui tout seul un langage
    [...]


    [...] Dans la salive des Hommes mûrissent et macèrent les mots, afin de se gorger de sens. Ces mots nomment la consistance du vide. Dans le silence du décor, sur la poussière muette qui couvre les objets, les mots libérés de l'esprit tracent de sinueuses pistes, ramassent et recomposent la vie émiettée, dispersée par le temps. Empirique, le décor est une mémoire vive. Et si l'âme se terrait dans l'inanimé, afin d'échapper aux ravages du temps ? Mémoire immobile, raconte-toi ! Raconte-moi ! En se gavant de tes silencieuses paroles, mon oreille me nourrit telle une perfusion, du nectar de la vie. Agréable, le verbe est un jus d'orange, bu frais, il revigore. Désagréable, le verbe se fait décoction amère, remède ou poison, la grimace qu'il suscite est celle du convalescent ou du mourant. L'évocation de l'existence de Mémoria promettait toute ces saveurs et bien davantage [...]

     

    « Je viens d’une civilisation où les hommes se transmettent leur histoire familiale, leurs traditions, leur culture, simplement en se les racontant, de génération en génération [...] Comme nous ne pourrons pas empêcher les humains de nous disperser, je propose que chacun de nous raconte aux autres tout ce qu’il sait de Mémoria. Ainsi, pendant les six nuits et les cinq jours qui nous séparent du Kétala, nous allons tous, ensemble, reconstituer le puzzle de sa vie », conseille Masque à ses compagnons d’infortune. Ainsi, comme dans la tradition des contes des Milles et Une nuits, les objets de Mémoria se donnent six nuits et sept jours pour se transmettre mutuellement les souvenirs de la défunte. Avec une stratégie fondée sur la parole car « parler, encore et encore, est une façon de ne pas pleurer ». La suggestion est alors faite de rendre compte de ce qu’ils ont vu, seulement ce qu’ils ont vu, sans aucune interprétation.

     


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