• Ma rentrée littéraire

    Si je fais le compte, il est clair que je ne pourrai pas tous les acheter mais, car il y a toujours un mais entre les mots, au moins les deux premiers de la liste.

    JE LES VEUX sur ma table de nuit dès leur parution...fin août !

    Pour les autres, il faudra que je m'arme d'une patience exemplaire et quasi silencieuse (ça va être dur !) pour pouvoir leur tomber sur le dos.  En attendant, je vais être sage comme une image.

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    Vertiges de Lionel Duroy - Editions Julliard  
    Comme il l’avait si bien réussi dans Le Chagrin, Lionel Duroy nous entraîne de nouveau dans les méandres des sentiments humains les plus secrets et s’interroge cette fois sur l’incapacité de son héros à réussir sa vie sentimentale. Qu’est-ce qu’aimer ? Telle est la question.

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    Une part de ciel de Claudie Gallay - Editions Actes Sud
    De retour pour quelques semaines dans sa vallée natale qui s’enfonce dans l’hiver, une femme redécouvre les non-dits du lien familial et la part d’absolu que chacun peut mettre en partage. Un roman de l’attente, des regrets et des possibles, illuminé par la plume intense et intime de l’auteur des Déferlantes.

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    MONDE SANS OISEAUX de Karin Serres ( premier roman)  - Editions Stock
     « Petite boîte d’os » vit sur les bords d’un lac nordique avec un père pasteur, une mère fantasque et un frère sombre et violent. Rayonnante, « Petite boîte d’os » apprend beaucoup du vieux Joseph : faire du feu, cultiver son jardin ou plonger dans le lac sans déranger les morts. Car au fond de l’eau repose une forêt de cercueils,dernière demeure des membres de leur communauté.
    Une histoire féérique, aussi inquiétante qu’envoûtante. Un premier roman à l’originalité douce et troublante. Karin Serres est auteure de théâtre, notamment pour la jeunesse, décoratrice et metteuse en scène. Ses pièces sont jouées dans le monde entier. Elle a également publié des livres pour enfants et adolescents.

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    Sanderling d'Anne Dalafl Otte Mehdevi - Editions Gaïa
    Landry s’attarde au Groenland. Ses collègues paysans sont déjà rentrés du voyage d’agrément et ont repris le rythme des cultures. À part la terre, rien n’attend Landry au pays. Et la terre, qu’attend-elle de lui ? Lorsqu’il rentre au bercail, c’est avec des envies de changement. Mais un nuage de cendres s’épaissit dans le ciel, annonciateur de bouleversements bien plus grands, pour la terre comme pour le paysan. Et pour le sanderling aussi, un oiseau migrateur que Landry guette comme on espère le retour des saisons.

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    Arvida de Samuel Archibald - Editions Phébus
    Quatorze histoires où l’on croise des animaux fabuleux hantant les sous-bois des forêts canadiennes, des crapules tellement mal organisées et fainéantes qu’elles sont finalement inoffensives, des jeunes filles innocentes ; en somme une population aussi variée qu’imaginaire et pourtant particulièrement vivante.
    Samuel Archibald se révèle dans ces pages un émule de Cormac McCarthy influencé par Proust, un héritier d’Anne Hébert qui a lu Jim Thompson et Stephen King.
    Cette première oeuvre de Samuel Archibald a reçu au Québec le Prix des libraires 2012

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    Le plus beau de tous les pays de Grace McClean  (Pays de Galles) - Editions Nil
     «Mon nom est Judith McPherson. J’ai dix ans. Lundi, il s’est produit un miracle.»

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    Sauf les fleurs de Nicolas Clément (premier roman) - Editions Buchet-chastel
    Marthe a douze ans, elle vit à la ferme avec ses parents et son petit frère Léonce. Son père est un homme mutique et violent, mais les bêtes sont là qui réconfortent ; l’amour de la mère et l’enfance de Léonce font tout le bonheur de vivre. Marthe a seize ans, elle rencontre Florent. Les jeux d’enfant ont fait place aux premières amours, à la découverte que les corps et les êtres peuvent aussi être doux. Un jour, Marthe enseignera aux autres la richesse des mots dont le père veut la priver, le bonheur de lire et d’inventer d’autres réalités. Marthe a dix-huit ans, et le drame se produit. Les fleurs sont piétinées, sa vie vole en éclats, mais la catastrophe laisse intact l’amour de son frère et celui des mots : «Aujourd’hui, il me reste peu de mots et peu de souvenirs. J’écris notre histoire pour oublier que nous n’existons plus».

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    Transatlantic de Colum McCANN (Irlande) - Editions Belfond
    Porté par le style éblouissant de l’auteur de Et que le vaste monde poursuive sa course folle – National Book Award et meilleur livre de l’année 2010 du palmarès Lire –, de l’Amérique à l’Irlande, du XIXe siècle à nos jours, un roman vertigineux sur le déracinement, la perte et le dépassement de soi.

    Une enfane de Jesus s

    Une enfance de Jésus de J.M Coetzee ( Afrique du Sud )- Editions Seuil
    Le jeune David et Simón, son protecteur, sont arrivés par bateau au camp de Belstar où ils ont été reconditionnés afin de s’intégrer dans leur nouveau pays : nouveaux noms, nouvelles dates de naissance, mémoire lavée de tous souvenirs et apprentissage rapide de la langue locale. Ils ont traversé le désert et ont atterri au centre d’accueil de Novilla qui leur alloue immédiatement un logement et un emploi, ainsi que maints services gratuits. David ayant perdu en mer la lettre authentifiant sa filiation, Simón se fait le serment de lui trouver une mère que son intuition seule désignera. Inés, une trentenaire, est l’élue. Elle accapare l’enfant, dont elle fait sa chose, et le soustrait au système éducatif, par la fuite vers une autre vie.
    Coetzee s’intéresse ici au traitement utopique des réfugiés dans un système bureaucratique strictement réduit à son efficacité. Il explore les rapports pédagogiques et tendres entre Simón et David, enfant précoce, parfois cabochard, dans une société purgée de passion, pointant les effets de l’ignorance dans laquelle se trouve un enfant qui ne connaît pas ses parents biologiques.

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    Le Cycliste de Tchernobyl de Javier SebastiÁn (Espagne) - Editions Métailié
    Un vieil homme hagard, entouré de sacs remplis de vêtements, est abandonné dans un selfservice sur les Champs‐Elysées. « Ne les laissez pas me tuer », c’est tout ce qu’il parvient à prononcer, après plusieurs jours de silence buté. Deux Kilos, obscur fonctionnaire, représentant officiel de l’Espagne à la Conférence Internationale des Poids et Mesures, se voit contraint de le recueillir – les services sociaux français sont persuadés qu’il est son père.
    Ce roman magistral est librement inspiré de la vie de Vassili Nesterenko, physicien spécialiste du nucléaire qui travaillait pour l’armée… Envoyé sur les lieux de la catastrophe, il prend vite conscience de l’ampleur du désastre et tente d’informer la population. Il en sait trop. Il faut l’empêcher de parler. Le KGB est à ses trousses, il doit fuir.
    Des paysages hallucinés aux aberrations du système soviétique, Sebastián signe un roman documentaire d’une force rare, à la fois glaçant et étrangement beau, hymne à la résistance dans un monde dévasté.

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    La Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson (Islande) - Editions Zulma
    « Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » C’est ainsi que Bjarni Gíslason de Kolkustadir commence sa réponse – combien tardive – à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, du temps de sa jeunesse.
    Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur cantonal du foin dans ces rudes espaces que l’hiver scelle sous la glace, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave pétrifiée de sa terre d’Islande, soumis aux superstitions et tout irrigué de poésie, d’attention émerveillée à la nature sauvage. Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.

     

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    Dans le silence du vent de Louise Erdrich (Amérique) - Editions Albin Michel

    Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.

    « Si ce livre est une sorte de croisade, galvanisée par la colère de l’auteur, c’est aussi une œuvre littéraire soigneusement structurée, qui une fois encore rappelle beaucoup Faulkner. » The New York Times


  • Commentaires

    1
    Samedi 13 Juillet 2013 à 18:49
    arwen
    wouahhh, tu vas vraiment lire tout ça???
    2
    Lundi 15 Juillet 2013 à 13:34
    Aifelle
    Le croiras-tu, je ne m'intéresse pas à la rentrée littéraire cette année, je crois que les virus m'ont anesthésiée. Mais je n'oublie pas que Lionel Duroy devrait venir à la rentrée ..
    3
    Lundi 15 Juillet 2013 à 15:04
    Voyelle

    Bien sûr que je le crois ! :) ...ce n'est que ma propre sélection avec mes deux favoris en tête de liste...je n'imagine pas acheté le tout...imagine que je n'aime pas et quand c'est le cas je pose le book alors...cela sera selon !

    bisouilles Aifelle ! bonne semaine !

    4
    Lundi 15 Juillet 2013 à 15:05
    Voyelle

    J'aimerai bien mais au fil du temps, hein ! 

    bisouilles !

    5
    Lundi 15 Juillet 2013 à 23:34
    Evelyne
    Claudie Gallay me tente tout comme le dernier. Je n'ai pas encore lu Leroy ! Merci de nous présenter la rentrée voyelle et pour lire les nouveautés maintenant je vais à la médiathèque :)Gros bisous.
    6
    Jeudi 18 Juillet 2013 à 09:50
    Malika
    Je serai bien curieuse de lire le nouveau Gallay et le Colum McCann ... deux auteurs qui m'ont conquises puis déçues, alors alors ...
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    7
    Jeudi 18 Juillet 2013 à 11:58
    Voyelle

    je privilégie aussi les étagères de biblio mais sont souvent très en retard sur les nouveautés. Je patiente souvent donc !

    8
    Jeudi 18 Juillet 2013 à 12:06
    Voyelle

    je n'ai encore jamais lu Colum McCann mais je suis fan de Claudie Gallay !



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