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    Hier soir, j'ai été emportée par un vent Hollywoodien, pendant 3 H55. C'est avec plaisir que j'ai redécouvert "Autant en emporte le vent" (Gone with the Wind) avec    Vivien Leigh, (oscar de la meilleure actrice) et, Clark Gable  dont toutes les femmes de l'époque devaient être amoureuses, non ?! Quelle plaisir de revoir ce monument  du cinéma qui, je trouve, n'a pas perdu de son charme. Décor grandiose sur fond de guerre de Sécession, effets pyrotechniques de Jack Cosgrove et Lee Zavitz, costumes de Walter Plunkett et, sublimes chapeaux de John Frederics à faire pâlir les plus grands modistes. Film légendaire réalisé en 1939, adapté du roman de Margaret Mitchell et qui remporte 8 oscars ( 1940) sur 13 nominations. Il est en compétition avec "Le magicien d'OZ" (palme d'or à Cannes en 1939)


                  

    La talentueuse
    Hattie McDaniel  joue le rôle de "Mamma" ( la nourrice des O'Hara)
     
    "Les lois raciales de l'époque l'empêchèrent d'assister à la première du film à Atlanta. Ne voulant pas mettre son producteur dans l'embarras, elle lui signala qu'elle n'était pas disponible pour s'y rendre. Clark Gable refusa dans un premier temps de se rendre à la première du film si Hattie en était exclue, mais cette dernière le convainquit d'y participer. Cependant, l'esprit ségrégationniste de l'époque n'empêcha pas Hattie McDaniel de recevoir l'Oscar du Meilleur second rôle féminin. Elle fut d'ailleurs la première artiste noire a recevoir cette récompense."



    Mon coup de coeur pour Butterfly McQueen  qui joue le rôle de "Prissy", servante simple d'esprit, drôle et touchante.

    BESOIN DE VOUS RAPPELER LE SYNOPSIS ?!
    Géorgie, 1861. La guerre de Sécession entre les États du Nord et du Sud est sur le point d'éclater. À Tara, dans la plantation de la famille O'Hara, Scarlett se prépare pour le bal donné aux Douze Chênes, la propriété des Wilkes. Elle est certaine d'y rencontrer Ashley, dont elle est amoureuse. La jeune fille attire tous les regards, et notamment celui de Rhett Butler, un richissime homme d'affaires. Mais Scarlett n'a d'yeux que pour Ashley. Or, on annonce les fiançailles de ce dernier avec la jeune Melanie Hamilton. Au cours d'une entrevue avec lui, Scarlett lui déclare néanmoins son amour, mais il la repousse. Bientôt, la guerre éclate...





                 

                        
                    


               


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  • J - 36... ça va être dure d'attendre, alors en attendant, je me drogue au chocolat ! Et Jeff, je crois que c'est aux "Fraises Tagada". Courage ! bientôt nous partagerons un verre de "Babeurre" devant l'écran...avec Harry.



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  • Dès le début du film, plan long et fixe sur la façade d'une maison au bout d'une rue ; on entend les voix off d'Anne (Juliette Binoche) et Georges ( Daniel Auteuil) qui commentent ce que le spectateur est en train de regarder sur l'écran. Illusion, jeu visuel, effets spéciaux ?! On ne comprends pas. On s'attend à voir les personnages arrivés dans le champ de la caméra, mais non. Alors on se dit : "le plan va changer, la caméra va bouger". Puis l'image oscille, s'éfrite...rembobinage, toujours les commentaires et le plan change. La scène suivante est filmé dans un salon, Anne et Georges regarde une cassette vidéo. Ah, d'accord ! Bien joué ! On avait oublié le style bien spécifique d'Haneke.

    Georges : C'était où ?
    Anne : dans la poubelle ?.....

    Anne et Georges travaillent tous deux dans le monde littéraire. Georges est la cible. Les cassettes anonymes enveloppées dans des dessins d'enfant, lui sont destinées. Quelqu'un les surveille, les espionne.  Très vite, le couple se sent menacé. Ils essayent de comprendre en vain. Le voyeur, ne donne aucune explication, pas de mots ni de lettres. L'intrigue est pesante, étrange, obscure. Diffusé pour la première fois à la télévision, hier soir sur FR3 à 11h45, "Caché" de Michael Haneke ( 2005) est un thriller qui a reçu à Cannes le Prix de la mise en scène et le Prix du Jury Œcuménique . Un bon scénario servit par des acteurs talentueux. J'ai passé une très bonne fin de soirée en leur compagnie.


    Avec : Daniel Auteuil, Juliette Binoche, Maurice Benichou, Annie Girardot, Bernard Le Coq, Walid Afkir


    SYNOPSIS

    Georges, journaliste littéraire, reçoit des vidéos - filmées clandestinement depuis la rue - où on le voit avec sa famille, ainsi que des dessins inquiétants et difficiles à interpréter. Il n'a aucune idée de l'identité de l'expéditeur.
    Peu à peu, le contenu des cassettes devient plus personnel, ce qui laisse soupçonner que l'expéditeur connaît Georges depuis longtemps.
    Ce dernier sent qu'une menace pèse sur lui et sur sa famille, mais comme cette menace n'est pas explicite, la police lui refuse son aide...

    EXTRAITS DE DIALOGUES ( Source : Les films du losange - link )

    ANNE : Il y avait un panneau, là.
    GEORGES : Je n'arrive pas à lire.

    ANNE : Lé…nine ? Non ? C’est pas ça ? Avenue Lénine ?

    GEORGES : Oui, avenue Lénine mais où ? Tu n’as pas le plan, s’il te plaît ?

    ANNE : Attends.

    GEORGES : Romain… Romainville ! Ça pourrait être Romainville, regarde s’il y a une avenue Lénine làbas

    ?

    ANNE : Attends. Voilà. C’est près du métro Mairie des Lilas. Ligne 11.

    GEORGES : Fais voir.

    ANNE : C’est là, tu vois. Alors ? Qu'est-ce que tu comptes faire ?

    GEORGES : Je vais y aller. C'est tout près de chez Guillaume. Tu vois ?

    ANNE : Et ?

    GEORGES : Rien, je vais y aller, je vais frapper à la porte et on verra bien.

    ANNE : C'est aussi simple que ça ?

    GEORGES : C'est aussi simple que ça, oui. Tu as une meilleure idée ?

    ANNE : Et pourquoi pas la police ? Tu as ce couloir, tu as une adresse, il faut qu’un policier t’accompagne,

    ça au moins, ils en sont capables, non ?

    GEORGES : Mais si c’est juste un coup de bluff, si c'est quelqu'un qui se paie notre tête ?

    ANNE : Tu crois ça ? Sérieusement ?

    GEORGES : Elle montre quoi, cette cassette ? Une rue avec un couloir d'HLM. Ils vont me dire : commencez

    par y aller, frappez à la porte, et si vraiment quelqu'un vous saute dessus ou essaye de vous tuer, revenez

    nous voir, voilà.

    ANNE : Qui connaît la maison où tu as passé ton enfance ?

    GEORGES : Je ne sais pas.

    ANNE : Et tu ne connais pas cet immeuble ?

    GEORGES : Non !

    ANNE : Bon, et bien on va prendre un détective.

    GEORGES : Tu vois trop de polars à la télé, toi.

    ANNE : On ne peut pas discuter avec toi. Fais comme tu veux.

    GEORGES : J'ai un soupçon.

    ANNE : Quoi ?

    GEORGES : Oui, je crois que je sais qui c'est.

    ANNE : Tu sais qui c'est ?

    GEORGES : Je crois que je le sais.

    ANNE : Alors ?

    GEORGES : Alors , il faut que je m' en assure.

    ANNE : Dis donc, ça va la tête ? Tu pourrais peut-être faire partager ton savoir solitaire. Après tout, ça me

    regarde aussi un peu, non ?

    GEORGES : Je ne peux pas te le dire parce que je ne le sais pas. C’est juste un soupçon.

    ANNE : Et tu ne peux pas m'en parler ?

    GEORGES : Non.

    ANNE : Dis donc je ne sais pas ce que je… Tu te rends vraiment compte de ce que tu dis ?

    GEORGES : Anne, je t'en prie, calme-toi, c'est pas ce que tu crois.

    ANNE : Qu'est-ce que je crois, alors ?

    GEORGES : Nom de Dieu, arrête ton numéro, tu veux ? C'est un soupçon très vague et je ne voudrais

    pas affoler qui que ce soit tant que je n’en sais pas plus. Ça ne te concerne absolument pas.

    ANNE : Ça ne me concerne pas ! Et bien, j'ai dû rêver ces jours-ci ! Moi je croyais que ça me concernait,

    d'être terrorisée par ces coups de fil anonymes et ces putains de vidéos, de ne presque plus oser sortir

    dans la rue. Moi, je crois que ça me concernait de ne plus pouvoir fermer l'oeil quand je pense à Pierrot

    et à toi, et à toute cette merde.

    GEORGES : Je t'en prie.

    ANNE : Mais si ça ne me concerne pas, alors tout va bien, alors, on en revient aux affaires courantes : tu

    veux manger quelque chose, ou tu préfères que je te serve un apéro… ?

    GEORGES : Anne, je t'en prie si j'avais su que ça …

    ANNE : Et bien ? Qu’est ce que tu aurais fait? Tu aurais fermé ta gueule, c'est ça ?

    GEORGES : S’il te plaît.

    ANNE : Mais tu te rends compte des conneries que tu débites ? Tu n’ as jamais entendu parler de confiance

    ? Non ?

    GEORGES : Tu ne te rends pas compte que tu fais exactement ce que ce type veut provoquer avec ses

    cassettes ? Il veut mettre notre vie sens dessus-dessous, tu réagis exactement comme il le souhaite. Tu

    ne peux pas me faire simplement confiance ?

    ANNE : Moi, je dois te faire confiance ? Mais pourquoi pas l'inverse, pour une fois ? Qu'est-ce que tu dirais

    de me faire confiance? Qui a refusé de faire confiance à un autre, ici ? Imagine que ce soit le contraire !

    Imagine que je te dise : je soupçonne qui pourrait nous terroriser, mais je ne peux pas te le dire. Super,

    non ? C'est comme ça que tu imagines une relation qui marche bien, sur une base de confiance mutuelle?

    GEORGES : Tu devrais t'entendre parler.



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  • Je suis plutôt du genre à dire...y en a marre des séries télés ! y en a trop !  Comme si nous passions notre temps devant l'écran à zapper d'une série à l'autre.
    Certains soirs, c'est pas moins de 3 ou 4 séries qui sont diffusées. ça gave !

    Mais, hier soir, j'ai découvert avec un certain plaisir les 2 premiers épisodes de la série "Fais pas ci, fais pas ça " réalisé par Pascal Chaumeil. Le casting est excellent.  Valérie Bonneton est géniale dans le rôle de la mère de famille au jargon décapant. Un rythme bien mené, des répliques cinglantes, des situations drôles ; ça fait du bien ! 
    Je regarderai certainement les 4 autres épisodes en espérant qu'ils seront d'aussi bonne qualité que les premiers. Les familles Lepic et Boulay, que tout oppose, ne sont pas sans rappeler les Groseille et les Le Quesnoy dans " La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatilliez et ce n'est pas pour me déplaire.

    Bruel dans Fais pas ci fais pas ça
    envoyé par Tele-Loisirs


     


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  • Je suis contente ! Je vais enfin pouvoir regarder " La Grande Librairie".  Diffusée sur France 5, que je ne capte pas, l'émission littéraire animée par François Busnel est diffusée en différé, dans son intégralité sur internet. Chouette ! J'ai regardé l'émission du 22 janvier, l'auteur Daniel Mendelsohn dont je suis fan depuis la lecture "Les disparus"était l'un des invités. Et maintenant j'ai hâte de lire son dernier livre "L’Etreinte fugitive" qui est sortit chez Flammarion depuis Janvier.
                                                                      Qu'est-ce-que je suis contente !


     
    http://www.france5.fr/la-grande-librairie

    Et à propos de François Busnel ?
    Directeur de la rédaction du magazine Lire et rédacteur en chef du service livres de L' Express, François Busnel exerce également ses talents de critique littéraire pour la radio et la télévision. Titulaire d'un DEA en histoire et en philosophie, il commence par enseigner cette discipline dans un lycée et à Sciences Po avant de devenir journaliste. Le reporterfait ses débuts sur Radio France Internationale en 1990, puis se spécialise dans le domaine littéraire avec "Envie de lire" une émission diffusée sur BFM à partir de 1996. Le critique fait sa première apparition à la télévision avec 'Les écrans du savoir' sur France 5, une chaîne qu'il retrouve en 2008 pour 'La Grande Librairie' en lieu et place du 'Bateau Livre' de Frédéric Ferney. François Busnel transmet aussi sa passion des lettres en réalisant des films documentaires comme 'Mythologies' ou "Lire le Portugal". ( Source http://www.evene.fr )




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  • " Certains l'aiment chaud "  tourné en 1959 par Billy Wilder, avec Jack Lemmon, Tony Curtis et Marylin Monroe. Un trio inoubliable que j'ai vu, revu rerevu, rererevu...enfin bon, vous l'avez compris, j'adore.
    L'histoire ? Deux artistes musiciens, Joe et Jerry, qui courent après leurs cachets.
    Ils deviennent des témoins gênants lors d'un réglement de compte entre gangsters et forçés de fuir pour éviter des représailles, ils se font engager dans un orchestre de femmes.
    Imaginez la suite...mais peut-être que vous l'avez vu. Dans le cas contraire, à l'occasion, ne le ratez-surtout pas. Un film culte !







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