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    La création du mercredi de monsieur Voyelle


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    « Quand j'ai vu l'avis de recherche, j'ai su qu'il était trop tard. »

    Comme dans une enquête, les témoins prennent la parole, ne nous laissant aucun espoir à une fin heureuse.  L'angoisse ne nous quitte pas, le malaise s'installe et pourtant nous voulons savoir pourquoi cette petite fille de huit ans est morte sous les coups de ses parents. Avec stupeur puis colère, on découvre que la maltraitance aux enfants fait l'objet d'enquêtes interminables qui n'engagent pas systématiquement une procédure judiciaire et ce malgré des signaux d'alertes. Seulement, il est souvent trop tard et la culpabilité ne tarde pas à hanté les esprits.

    « Je ne voulais pas donner un aperçu des violences, mais raconter l'histoire des témoins, de leur impuissance et, du coup, de leur culpabilité. Il n'y a pas de jugement ; même si personnellement, je ressens une indignation. Ce n'est pas un roman engagé sur la maltraitance. Je voulais simplement révéler un processus, cet enchaînement spectaculaire, terrifiant de circonstances qui aboutit à une issue tragique, alors qu'on aurait pu l'éviter ». Alexandre Seurat.

    Que dire de plus que ce roman choral est un premier roman marquant écrit avec une certaine retenue qui rend la lecture encore plus bouleversante. 

    Résumé chez l'éditeur : Inspiré par un fait divers récent, le meurtre d’une enfant de huit ans par ses parents, La maladroite recompose par la fiction les monologues des témoins impuissants de son martyre, membres de la famille, enseignants, médecins, services sociaux, gendarmes… Un premier roman d’une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans ces tragédies de la maltraitance.

    Alexandre Seurat enseigne la littérature à l’université d’Angers.

     

     


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    Ö bella la luna...du 15 novembre 2015

     

    Cadeau du ciel, le jour de mon anniversaire...magique non ?

    Ö bella la luna...du 15 novembre 2015


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    « Presque tout est de si peu d'importance. Mais quand surgit au ciel, comme un nuage incandescent, l'ineffable, tout est consumé. Tout est transformé, toi aussi tu es transformé, et ce qui il y a peu te semblait de la plus grande valeur n'est plus rien. Tu t'éloignes parmi les cendres de tout devenant cendres toi-même. » Pär Lagerkvist

     

    Roman addictif ! Le lecteur est embarqué d'emblée dans les évènements tragiques qui a marqué l'enfance de l'auteur. "Avant que je me consume" ( édité en Norvège en 2010) se lit comme un récit sous une forme apocalyptique. L'auteur enquête sur le passé de son village natal qui a subi une série d'incendies perpétré par un jeune homme du village, un pyromane vu de l'intérieur. Et que dire de l'enfant, Gaute Heivoll, qui a été baptisé le jour même de la fin des incendies et qui toute sa vie a vécu avec cette histoire ? En parallèle, on découvre les questionnements de Gaute sur son lien avec les événements,  son avenir, la relation avec son père, sa famille. Il tente de trouver des réponses à ce qui fait un être humain et dévoile les côtés sombres  près à s'enflammer au craquement d'une allumette. Le tout à la frontière du possible. « Que voyons-nous quand nous nous regardons ?»

    Un merveilleux roman qui s'entrecroise entre la réalité et la fiction, sans vraiment en connaître les limites. Passé et présent s'entrecroisent. Fascinant !

     

    Avant que je me consume     

    Editions JC Lattès - 2014

    Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud

    4ème de couverture : Dimanche 4 juin 1978. Un nouvel incendie se déclare dans un petit village non loin de Kristiansand. Voilà un mois qu’un pyromane sévit, et la panique monte encore d’un cran. Il faut trouver de toute urgence le coupable, mais les enquêteurs disposent de très peu de pistes. Pourtant, le lendemain, après la pire nuit, tout est terminé.
    Ce dimanche-là, un enfant doit être baptisé. Il s’appelle Gaute Heivoll. Avec cette anecdote en guise de point de départ, l’auteur reconstruit la trame de la tragédie qui a jalonné le printemps 1978. Qui était le coupable ? Pourquoi cet homme a-t-il allumé des feux dans le village ? Et qu’en est-il de ce garçon baptisé le même jour, qui a grandi avec le souvenir de ces incendies ? Qu’est-il devenu ?
    Auteur norvégien né en 1978, Gaute Heivoll a étudié le droit, la psychologie et la littérature avant de se lancer dans sa carrière littéraire. Il écrit de la poésie, des livres pour la jeunesse, des nouvelles et des romans. Acclamés par la critique, L’Incendiaire de l’été place Gaute Heivoll parmi les écrivains contemporains nordiques incontournables.

     

     


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    Méga recette de Marc Grossman piochée dans son livre "Un goûter à New-york"...it's merveillous miam. D'après l'auteur, «un vrai brownie se doit d'être foncé, dense, moelleux et légèrement chewy ( élastique )» J'ai eu tout bon !  :)

    d'autres recettes issues du livre de Marc Grossman :  Roulés à la cannelle   et  Cookies 

    Brownies de Marc Grossman

    Pour la recette, me contacter et je me ferai un plaisir de vous l'envoyer, par mail !

    ( non gourmands, s'abstenir ! )


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    Très bon moment de lecture !.  Roman pittoresque de 500 pages ! Comment un ver solitaire changea une vie, des vies, et  pourquoi pas un village tout entier ? Blasmusikpop, c'est aussi le conflit entre le rustique et le moderne, le savoir faire et le goût du savoir, les "barbares" et les civilisés. Et pour cause, l'évolution du monde ne semble pas intéressé la population du village de Saint -Peter-sur-Anger, situé dans les Alpes autrichiennes. C'est comme ça ! « Au village, une loi tacite voulait que les choses fussent comme elles étaient ». «Çé comme ça», disait-on lorsqu'on considérait que le sujet était clos. L'autarcie ne fait pas bon ménage avec l'objectif de Johannes, qui veut devenir médecin. Il n'hésite pas à quitter village, femme et enfant, promettant toutefois de revenir une fois son diplôme en poche.

    Au commencement était une montagne...Au commencement était le ver...La suite reste à lire dans un langage patoisé, du moins en ce qui concerne le langage des villageois. Les dialogues, habilement pensé, ne manquent pas d'humour. On adhère aux situations baroques et aux évènements au fil de l'histoire qui se déroule sur trois générations.

     @ découvrir ! Pour moi, ça sera : @ suivre !

     

    http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258113374.jpg

    Quatrième de couverture :

    Au commencement était le ver.

    Johannes se destinait à autre chose qu'à cette vie fruste dans le village de ses ancêtres. Son grand-père, Johannes premier du nom, avait lui-même quitté Saint-Peter-sur-Anger pour aller étudier en ville – et observer le développement des vers solitaires ! –, avant de revenir et de s'établir comme médecin. C'est ce dernier qui a communiqué à son petit-fils son goût du savoir et sa passion pour Hérodote, qui font de lui aussi un original dans ce microcosme alpin où se cultiver est considéré comme hautement suspect. Ainsi, lorsque le jeune homme échoue au baccalauréat, quel drame ! Le voici condamné à rester parmi les « barbares ». Et il ne tarde pas à se faire embrigader dans l'un des événements majeurs de la localité : la venue d'un grand club de football hambourgeois...


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