• "La Ganzevillaise"




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    La commanderie des Templiers, toujours habitée de nos jours, prouve que l’ordre militaire des Templiers, dissout au XIVème siècle, conservait des terres et des maisons fortes. Appelée aussi la « grande ferme », elle est toujours entourée de quelques vieux vestiges dont une petite tour de guet, le haut mur pignon d’une grange dimière, une enceinte fortifiée percée d’archères et de meurtrières. Hors les villes, ces commanderies étaient habitées par une petite communauté qui assurait les fonctions de maison conventionnelle, poste fortifié et domaine d’exploitation agraire. C’était généralement une grande ferme, souvent dotée d’ouvrages défensifs, et qui récoltait son foin, son blé, produisait son bois, sa viande et son poisson qu’elle revendait sur les marchés. On y collectait aussi de l’argent pour l’ordre des moines soldats.




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    Le domaine de Ganso, du latin villa, et d’un nom qui serait peut-être d’origine danoise.Ce sont d’abord les Romains, puis les Vikings qui ont occupé les terres ganzevillaises. La présence de la rivière, entourée à l’époque de l’immense forêt de Fécamp y est pour beaucoup. D’ailleurs, l’eau de la rivière de Ganzeville a joué un rôle très important pour l’Abbaye de Fécamp au XVème siècle puisque le seigneur de Ganzeville cède à son puissant suzerain le droit de greffer le canal de la Voûte sur la rivière. Creusée par les moines de l’Abbaye, cette Voûte, toujours visible de nos jours, permettait l’arrivée d’eaux vives à l’intérieur du monastère. Ganzeville a donné son nom à la rivière qui coule au creux de la vallée, aujourd’hui protégée par son site inscrit.



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    Une pause s'impose...


    Du lundi jusqu'au samedi,
    Pour gagner des radis,
    Quand on a fait sans entrain
    Son boulot quotidien,
    Subi le propriétaire,
    Le percepteur, la boulangère,
    Et trimballé sa vie de chien,
    Le dimanche vivement
    On file à Nogent,
    Alors brusquement
    Tout paraît charmant!

    Quand on se promène au bord de l'eau,
    Comme tout est beau...
    Quel renouveau...
    Paris au loin nous semble une prison,
    On a le coeur plein de chansons.
    L'odeur des fleurs
    Nous met tout à l'envers
    Et le bonheur
    Nous saoule pour pas cher.
    Chagrins et peines
    De la semaine,
    Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Je connais des gens cafardeux
    Qui tout le temps se font des cheveux
    Et rêvent de filer ailleurs
    Dans un monde meilleur.
    Ils dépensent des tas d'oseille
    Pour découvrir des merveilles.
    Ben moi, ça me fait mal au coeur...
    Car y a pas besoin
    Pour trouver un coin
    Où l'on se trouve bien,
    De chercher si loin...

    Quand on se promène au bord de l'eau,
    Comme tout est beau...
    Quel renouveau...
    Paris au loin nous semble une prison,
    On a le coeur plein de chansons.
    L'odeur des fleurs
    Nous met tout à l'envers
    Et le bonheur
    Nous saoule pour pas cher.
    Chagrins et peines
    De la semaine,
    Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Paroles: Julien Duvivier, musique: Maurice Yvain, 1936



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