• Il était une fois...ça commence toujours comme ça les vieilles histoires, non ?! et puisque l'an est passé... donc, il était une fois, une nuit de décembre qui convaincue de son intime ambiance s'est tout bonnement parée de douces luminosités. Le temps a passé et ne repassera plus car l'an a trépassé. A minuit, le temps s'en est allé compter le jour suivant.  Mais la nuit qui succéda au jour nouveau et qui n'avait pas encore souffler sa dernière bougie, dansa encore longtemps avec le clair-obscur... 

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    Puis vint le jour suivant qui en pointant son horizon tomba éperdument amoureux de la nuit d'avant. Ils se marièrent et eurent beaucoup de jours nouveaux. Et c'est ainsi que le soleil et la lune, mariés depuis la nuit des temps et qui furent témoins de cet évènement, veillent sur la lumière entre chien et loup pendant que les firmaments jouent à un, deux, trois soleil dans les nuages. Voyelle


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  • Sur une belle idée de notre amie "Mouchette", "Racontez-moi, Noël", je me suis laissé emporter par un flot de mots destinés aux enfants, qui peut-être trouveront une suite...plus tard...dans le temps...va savoir ?!

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    Bosko se réveilla très tôt ce matin là. Dehors, de gros flocons de neige tourbillonnaient dans l'aube naissante. Bosko s'approcha pour ouvrir la fenêtre puis se rappella qu'il n'avait pas encore revêtu son costume de laine.

    Alors il regarda longuement le sapin illuminé de guirlandes qui dominait majestueusement la place du village. 

     

    Le tiroir de sa commode s'ouvrit avec un léger bruit de frottement.Bosko se retourna et soupira d'aise. Il prit délicatement l'habit de laine et l'enfila en découvrant avec plaisir la douceur de ses boucles. Sur le dessus de sa commode, un joli étui de bois sculpté était ouvert, il admira le gros ruban de velours rouge à l'intérieur avant de le nouer autour de son cou. Satisfait de son image que lui renvoyait le grand miroir posé contre le mur, il se dirigea vers la porte de sa chambre et l'ouvrit sans faire de bruit. Boska monta l'escalier qui menait au grenier où il devait se rendre en attendant la venue du Père Noël qui l'emmènerait bientôt vers un destin prometteur de doudou adoré.

     

    Arrivé devant la porte du grenier, il gratta doucement avec sa patte. La porte s'ouvrit et de douces odeurs lui chatouillèrent les moustaches. Un délicieux parfum de miel mêlé à l'odeur du chocolat chaud et du pain grillé lui donnèrent faim.  Il releva la tête et son regard se posa sur le sourire acceuillant d'une jolie fée. Elle se pencha vers lui et le prit dans ses bras. Bosko n'avait encore jamais vu d'aussi jolis yeux chez une fée. Il ouvrit la bouche ébahi de plaisir, ce qui fit rire la fée qui déposa délicatement un baiser sur sa truffe. Bosko rougit sous son habit de laine. 

    « Bienvenue Bosko » dit la fée en le déposant sur le canapé à côté d'une jolie poupée qui le regardait en papillonnant des yeux. Et Bosko rougit de nouveau sous son habit de laine.

     

    C'est bien plus tard que Bosko apprit que la fée s'appelait Mouchette et qu'elle était la fille du père Noël. Chaque année elle reçevait les poupées et les ours en peluche dans son grenier et les préparait pour leurs départs sur la terre nouricière. Non loin des Pyrénées dans le village de "Perle de Lune", deux enfants attendaient  bien sagement l'arrivée du père Noël. Bosko et Boucle d'Or ne savaient pas encore qu'ils étaient destinés à se rencontrer de nouveau. Mais ça, c'est une autre histoire...Voyelle

     

    Et voilà mon Bosko, compagnon de nuit comme de jour d'une enfant qui refuse de grandir , au plus grand désespoir de ses proches...lol ! C'est ainsi !

     

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  • Milka était assise au bord du lit quand Bosko s’éveilla.        

    - Maman ?…Qu'est-ce qu'il y a ?
    - C’est l’heure de te lever mon chéri.
    - Pourquoi ? Il ne fait pas encore jour, répondit Bosko après avoir jeter un coup d’œil vers la fenêtre. J’ai encore sommeil, grogna t-il en remontant la couverture sur sa tête.

    - Je t’ai préparé des tartines au miel pour le petit déjeuner…

    Bosko se redressa d’un bond.

    - Des tartines au miel ? Ce n’est pas mon anniversaire !

    - Allez, debout ! claironna Milka. 

    - Mais pourquoi ? insista Bosko

    Milka l’interrompit d’un geste de la patte pour lui signifier qu’il ne servait à rien de discuter. Quand elle fut sortie de la chambre, Bosko resta un long moment assis dans son lit avant de se lever, non sans avoir grogner de mécontentement. Il enfila son costume de laine dont les boucles avaient été brossées avec le plus grand soin et fit glisser la fermeture qui une fois remontée au ras du cou, devint invisible.

    - Bonjour Pa ! lança t-il en regardant la photo de son père posée sur la table de nuit à coté de son lit.

    Puis, Bosko s’approcha du miroir au-dessus de la commode pour se regarder. Il s’amusa un moment avec son reflet avant de se précipiter hors de la chambre pour rejoindre sa mère qui l’attendait.

    Son museau frémit de plaisir en sentant la délicieuse odeur du miel des montagnes qui s’échappait de la cuisine, mais il avait pourtant l’impression que la journée qui s’annonçait ne laissait rien présager de bon...

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    Le jardin est peuplé de “Bestioles” qui grattent, piquent, gratouillent, chatouillent, rampent, volent…Il m'a fallu beaucoup de patience pour être acceptée parmi eux. Quand ils ont compris que j'étais leur alliée, que je pouvais les sauver d'un tas d'ennuis, ils me nommèrent Princesse de leur royaume '' Princesse Petits Pieds''. J'ai donc installé mon palais ( une couverture) parmi les fleurs, les arbustes et les herbes folles. En prenant bien garde de ne rien détruire, je déplace mon palais selon l'affluence de la circulation. Souvent, je m'installe entre la ruelle des Mille-Pattes” et l'avenue des Fourmis, ce qui permet parfois d'éviter les conflits entre eux. Je veille au grain et mon autorité de princesse sait se faire valoir. Le jardin est interdit aux volatiles de toutes espèces. Tout autour du jardin ( mon royaume ) sont installés des miradors éoliens. “Merle Moqueur” qui vit dans le cerisier au sud du royaume, jugé trop vorace, est interdit de séjour. Il s'aventure parfois à survoler notre territoire pendant ma sieste, histoire de narguer, mais il respecte le traité de paix qu'il a d'ailleurs signé de ses propres plumes. Pendant toute la journée, il se gave de cerises. Nous récupérons au fil des jours, un nombre considérable de noyaux qui nous servent à boucher les trous des galeries souterraines pour éviter les inondations meurtrières des orages.

    Il a fallu vingt kilomètres de papier afin que toutes les bestioles puissent signer le traité à coups de mandibules, de pattes, de griffes, de baves, de crachats et vomitifs nectarisés. Les “Grands Pieds” ne sont pas non plus les bienvenus. Ils détruisent tout sur leurs passages incessants. Une attaque piéton peut-être fatale au royaume. Descendante directe des “Grands Pieds (c'est écrit sur mon acte de naissance) je devais trouver une solution pour faire règner l'ordre et le respect. Le soir même dans mon lit, je rédigeai un réglement extérieur qui devait être présenté au clan des ”Grands Pieds” le lendemain. Ils l'acceptèrent sans broncher et le signèrent d'un baiser sur ma joue (signe d'amitié) après leur avoir annoncer que j'aurai la lourde tâche de cultiver, de désherber et d'arroser régulièrement le royaume. C'était le prix à payer. Mes amis “Bestioles” étaient fiers de moi et besclamaient de joie…

    © voyelle

     


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