Je viens de terminer l'ultime album des bannis et des proscrits...le plus captivant et le plus abouti de la série. Est-ce parce que l'on s'approche du dénouement de de l'histoire ? Je ne crois pas ! L' auteur a su détourner notre attention sur les personnages attachants pour nous démontrer que peut-être les gentils ne sont pas si gentils et les méchants si méchants. (J'ai fait simple !) L'ambiguïté ne nous laisse pas le choix que de poursuivre la lecture avec un grand plaisir. Les pages s'enchaînent sans jamais nous laisser sur la touche. L'imaginaire de James Clemens est riche, très bien pensé et proche d'une réalité pas si éloignée que ça...je ne peux en dire plus sur ce dernier point ... ce serait en révélé davantage. Je vous laisse le choix de découvrir cet univers fantastique, dans tous les sens du terme et qui est une fois de plus, un très bon choix des éditions Bragelonne.
Editions Bragelonne - 2009
4ème de couverture
Ce sera bientôt l’ultime combat contre le Seigneur Noir. Elena la sor’cière a regagné l’île de Val’loa où elle espère reconstituer ses forces.
C’est alors qu’Harlequin Quail entre en scène, un petit homme en costume de bouffon qui se prétend espion. Il revient tout juste de la forteresse de Noircastel où subsisterait l’un des por-tails du Weir, le plus puissant, avec lequel, dans une lune à peine, le Seigneur Noir instaurera un règne maléfique. Elena et la puissante magie du Journal Sanglant peuvent encore l’arrêter, mais Noircastel est un bastion impénétrable, et seul le Seigneur Noir sait où le portail est caché.
Traqués par les sbires de l’ennemi, menacés par un traître dans leurs rangs, Elena et ses cou-rageux compagnons vont tenter d’achever une quête désespérée. En route, de nombreuses questions trouveront leur réponse, maintes illusions voleront en éclats et les liens de la magie et de l’amour seront éprouvés jusqu’au point de rupture…
James Clemens, né à Chicago en 1961, a grandi dans le Midwest et la campagne canadienne, rêvant des grandes aventures qui l’attendaient de l’autre côté du champ de maïs et du ruisseau. Vétérinaire installé en Californie, il n’a cessé d’inventer des histoires depuis son enfance. Le Feu de la sor’cière fut le premier de ces best-sellers traduits en une douzaine de langues.
EXTRAITS CHOISIS
p.32 (...) Comme Greshym, le frère d'Elena était un Tisse-Rêves. Mais contrairement au mage noir , il était aussi un sculpteur de rêves : autrement dit, il avait la capacité de donner de la substance à ces derniers. Pour affronter Greshym et avoir une chance de récupérer sa jeunesse, il devait développer ce talent. Et pour cela, il avait besoin d'énergie. Il avait besoin du pouvoir des rêves (...)
p.247 (...) Nee'lahn jeta un coup d'oeil à méric. Des larmes coulaient sur ses joues.
- Les Vénérables sont encore plus anciens que les koa'kona. Ils étaient déjà là avant que nos deux peuples respirent l'air de ce monde. Ils sont les ancêtres de tous les autres arbres. ( Un sanglot lui échappa) Nous pensions qu'ils étaient morts depuis des siècles et des siècles. Du temps de mes soeurs il ne restait d'eux que quelques souches isolées creuses et rongées par les vers, perdues dans les profondeurs de différentes forêts. Une telle sylve ne peut exister. ( Elle implorait Méric du regard.) Les nyphai l'auraient su !
Méric scrutait les arbres vertigineux.
- Pas forcément, si les Vénérables poussent dans ce terreau. Tu l'as dit-toi même : ici, tu es sourde à la chanson sylvestre. C'est peut-être la Terre elle-même qui dissimule cette sylve.
- Mais pourquoi ? demanda Nee'lahn en reportant son attention sur la forêt.
Méric secoua la tête.
- Les si'lura le savent peut-être.
Nee'lahn se releva.
- Je dois découvrir de quoi il retourne. Je dois communier avec ces anciens. ( ...)
bisous ma douce