De Nègrepelisse à Lauzerte il n'y a pas grands kilomètres alors en voiture...et n'oublie-pas d'attacher ta
ceinture.
ON THE ROAD...
photos©Voyelle
Nous sommes arrivés à bon port...une petite heure plus tard sur une route sillonnant à travers les vergers
abondants...tu peux détacher ta ceinture...
Lauzerte, bastide médiévale en Quercy
Blanc
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Place des Cornières
De dimensions modestes (35x30m), elle s’étend là où le sommet de la butte, en s’élargissant, offre les
plus grandes possibilités d’aménagement. Lieu de vie communautaire de la bastide par excellence : marchés, annonce des décisions consulaires, lieu de spectacle, lieu d’exécution. Bordée d’arcades
en plein cintre, en anse de paniers sur trois de ses côtés et de maisons s’échelonnant du XVème s. au XVIIIème s.(source Lauzerte tourisme)
photos©Voyelle
Le coin relevé de la place est une création de Jacques Buchholtz réalisé en 1988 avec pavés de grès bordures de calcaire, structure en
béton armé de 4 tonnes en porte à faux et carrelage industriel.
« Un carré de lumière, au milieu d’une bastide,
un carré de pierres et de terre assemblées en
quadrillage de pavés.
Un carré minéral - soulevé dans un angle
comme sous un coup de vent déterminant au
sol un chatoiement de couleurs, pour mieux
illuminer le regard - soulevé dans un angle
comme une montée vers le ciel.
Un appel vers d’autres rêves, un tremplin vers
le surnaturel.
Il faut savoir se laisser porter et simplement
ressentir l’émotion. »
photo©Voyelle
Aux détours des rues...
photos©Voyelle
Le jardin des pélerins...
photos©Voyelle
" Ce jardin retrace le pélerinage de Saint Jacques de Compostelle et la vie des pèlerins sur le chemin : départ, hospitalité, notion de hasard, joies et peines, passage de ponts, mauvaises
rencontres, le gîte et le couvert, les miracles ...
Avec le concours d'un architecte, d'une architecte-paysagiste, Marianne Sanna, la conceptrice, a reconstitué le parcours des pèlerins, "le Chemin d'Etoiles", par une
mise en scène de photographies, de couplets de chansons et de poèmes contemporains dans un environnement paysager qui illustre directement les péripéties du pèlerin.
Les chansons
Chaque panneau, en pyrolave émaillée, contient un extrait de chansons de pèlerins (du XIème siècle au XVIIème siècle), qui rythmaient leurs pas.
Les mots clés sont traduits en 4 langues : français, espagnol, occitan et anglais.
Les photographies
L'ensemble des photographies en noir et blanc, réalisées par Marianne Sanna, représente des paysages, des sites et des monuments pris sur
le Chemin de Saint Jacques de Compostelle.
La poésie contemporaine
Alem Surre-Garcia, écrivain, poète, chargé de mission au Conseil Régional pour la langue et la culture occitanes, a signé deux poèmes spécialement pour ce jardin, au départ et
à l'arrivée du parcours :
"Voici le chemin vers la fin des terres. Prépare-toi, voyageur inlassable". Case départ.
" Me voici enfin de retour ". Case n° 35.
Le jeu de l'oie emprunte les Chemins de Saint Jacques de Compostelle et lancer les dés équivaut à prendre son bourdon (bâton de pèlerin) … pour accéder au " Jardin de l'Oie " -
" Paradis ".
Les joueurs se déplacent, au gré des dés, sur un sentier jalonné de cases numérotées et de panneaux illustrés.
Ce parcours semé d'embûches, de joies et de peines, suspend la vie des joueurs au hasard et à la chance.
Selon les règles du traditionnel jeu de l'oie, le cheminement est rythmé par des bonds en avant, arrêts, retours en arrière … il faut traverser l'eau d'abord, la prison est après l'auberge, le
pont est avant le puits, la mort guette à la case 31 … pour arriver à la case finale du jeu - le Paradis, case n° 36 - et ainsi gagner la partie.
Chanceux, celui qui tombe sur les cases " oies ", illustrées d'une photo de pèlerin : il avance à nouveau du même nombre de points.
Malheureux, celui qui tombe sur les mauvaises cases - la désolation, case n°29, la prison, case n° 25, la mort - case n° 31.
Vainqueur, celui qui arrive juste au Jardin de l'Oie ou "Paradis" - case 36. " ( source Lauzerte Tourisme)
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L'esplanade de la Barbacane, son point de vue et
sa banquette de 51 tapis en grès émaillé, œuvre de Jacques Buchholtz.
photos©Voyelle
« De l’antique rempart qui domine la plaine
Où le long ruban vert du Lendou se déploie,
On peut voir tous les soirs, montant de chaque toit,
De petites fumées qui leur font une haleine … »
La Barbacane, Pierre Sourbié (1906-1985)
Point de vue GR65
photos©Voyelle
@ suivre...Catus, Douelle et Cahors
j'aime beaucoup ce genre d'endroit chargé d'histoire! sacré billet que tu nous as écrit là.....