• Cher toi,

     

    L'orage gronde...je prends le risque de rallumer le PC pour te laisser un ultime billet.Depuis hier, cela n'arrête pas !  D'après la météo le temps orageux doit se poursuivre encore sur les jours à venir alors vite, vite, vite !!!!

     

     

    Bon week-end à toi !!!!!!

    bises, Voyelle

     

     


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  • Envoutante et poétique lecture !

    " Sur le poêle chauffait le meilleur thé. Le meilleur thé, c’était quand s’ajoutaient à l’indiquons du lait et du sel, ainsi qu’une bouillie de farine très grasse. Et ce thé était le résultat d’un travail collectif, car au passage chacune des femmes qui s’étaient confortablement installées entre la porte et le fourneau se rendait utile à sa façon. L’odeur de graisse et de farine chaudes ne faisait qu’augmenter ma curiosité du petit monde, curiosité qui venait du désir d’apprendre enfin quelle était cette personne à la tête d’homme et à la voix de femme. Les enfants n’avaient pas le droit d’entrer comme les adultes dans la yourte, ni même de rester sur le pas de la porte, ils faisaient les cent pas devant l’entrée en jetant des regards furtifs et scrutateurs à l’intérieur. Ils en étaient presque malheureux."


     Galsan Tschinag, l'auteur, nous conte les premières années de son enfance nomade dans les grandes étendues de Mongolie. Son rêve ?! Devenir, un "baj".

     

    ... « Moi, je serai un baj ! »

    « Baj signifie tout simplement riche. Tous ceux qui travaillent sans rechigner à la peine peuvent vivre dans la richesse »

    C'étaient les paroles de grand-mère, mon père a acquiescé.

    « Non, grand-mère ! Non, papa ! Je ne veux pas vivre dans la richesse. Je veux devenir un vrai baj ! Comme notre grand-père ! »

    Mon père a marqué un temps d'arrêt. Je l'ai vu. Pourtant c'est grand-mère qui m'a encore répondu : « Ton grand-père était un homme remarquable. Heureux celui qui peut devenir comme lui. Mais on ne dit plus un baj, on dit un excellent éleveur.

    C'était donc cela ! Je ne deviendrai pas un baj, je deviendrai un excellent éleveur ! J'étais déçu. Mais au moins, j'étais apaisé de savoir à quoi m'en tenir...

     

    Galsan Tschinag nous plante un décor somptueux et rustique où l'on découvre la culture d'un peuple menacée, car tout en conservant officiellement son indépendance pendant la période soviétique après celle de l'empire chinois, la politique de la République Populaire Mongole était cependant strictement alignée sur celle de l'Union Soviétique...hélas ! 

     

    Ciel-bleu---Galsan-Tschinag

    Editions Métaillé - 2004

    Traduit de l'allemand par Dimonique Petit

     

    4ème de couverture

    Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel.

    Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.

     

    Galsan TSCHINAG  est né en 1944 dans une famille d’éleveurs nomades touvas en Mongolie occidentale et a passé sa jeunesse dans les steppes du Haut-Altaï, aux confins de l'Union Soviétique.
    Après son bac à Oulan-Bator, bénéficiant des programmes de coopération entre les pays communistes, Galsan Tschinag a la possibilité d’étudier la linguistique à Leipzig, en RDA. Il écrit soit en mongol soit en allemand. Son premier ouvrage, Ciel bleu,  est publié en Allemagne en 1994. Il obtient le prix Adalbert von Chamisso, récompensant un auteur étranger écrivant en allemand.


    Parallèlement à l'écriture, Galsan Tschinag se consacre à la protection des coutumes de son peuple, menacées par les dangers de la modernisation.

     

     

    Interview donné à ANDA, le 22 juillet 1996.


    "Nous prenons tout à l'Occident. Regardez-moi, un fils de nomade, avec des blue-jeans : une vraie caricature ! C'est dommage. Le monde est en train de s'uniformiser. Les nomades mongols d'Asie, eux, ont leur propre "odeur" mongole, leur façon de s'asseoir dans une yourte, de se tenir debout, si reconnaissable. L'humanité serait plus belle et plus riche de toutes ses couleurs, de toutes ses voix, de tous ses peuples petits et grands, si les plus forts cessaient d'imposer leur culture  aux autres."

     

    "Je suis issu d'un peuple nomade et j'ai appris à maîtriser la culture occidentale. Je me considère donc comme un pont liant l'Est et l'Ouest."

    "Le lendemain matin, à l'aube de la journée en général consacrée au sommeil dans le nouveau monde sédentaire, nous nous levons comme il est d'usage les jours de départ dans le vieux monde mouvant des nomades." Le monde gris.


    "Nous avons des rapports quotidiens avec les Touvines de Russie : ils ont pratiquement tout oublié. La vie traditionnelle a complètement disparu, même leurs deel [robes traditionnelles], ils ne savent plus les faire. Des sous-bottes comme les miennes, dans tout Touva, personne n'en fait plus! Tandis que chez nos Touvines de Mongolie, les femmes âgées sont expertes dans tout l'artisanat traditionnel. A Touva, ils ne savent plus fabriquer les laitages. la seule chose qu'ils ont vraiment bien apprise, c'est à boire de la vodka. Cette nation est plus ou moins en train de disparaître, un peu comme les Indiens d'Amérique.

    En comparaison, les Touvines de Mongolie vivent dans de bien meilleures conditions. La Mongolie est un bon endroit, vous savez."

     

    Le site de l'auteur



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    photos©Voyelle

     


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  • "Gallica" est une sympathique échappée fantastique de 946 pages !  Une aventure très agréable à lire pour ceux qui comme moi aime le genre. L'auteur s'est inspiré des êtres légendaires ( licorne, vouivre...) de l'histoire de France et de ses intrigues politiques, de la religion et de sa chasse aux hérétiques, de la mythologique celtique...des loups !

    "Gallica" est une belle découverte également sur la poésie médiévale que l'auteur maitrise très bien tout comme sa vision des villes de France "réinventées" qui sont de beaux tableaux à lire.

     

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    Editions Bragelonne 2008

    4ème de couverture

    1154 : imaginez une France de légende, nommée Gallica…
    Dans le comté de Tolsanne, on raconte que, pendant la nuit de la Saint-Jean, un jeune homme marcha dans les flammes pour sauver un loup du bûcher. Son nom était Bohem, le fils du louvetier.
    Quatre ans plus tard, sa vie bascule : son village et sa famille sont massacrés par de mystérieux guerriers. Terrorisé, il s’enfuit, traqué par des forces sanguinaires dont il ne sait rien.
    Sur les routes de Gallica, Bohem rencontre alors les Compagnons du Devoir, jeunes artisans qui parcourent le pays et dont l’étonnante fraternité lui vient en aide. En chemin, il apprend qu’il est devenu l'objet de toutes les convoitises politiques et religieuses du royaume. Il doit échapper au roi de Gallica, à la Milice du Christ et à un ennemi inconnu qui semble tout savoir de ses origines : le Sauvage.
    Face au danger, Bohem s’efforce de comprendre pourquoi on le pourchasse et découvre sa surprenante affinité avec les Brumes, ces créatures légendaires, ces licornes, ces loups que les hommes exterminent. Or Bohem le devine : son destin est caché dans le secret des loups.

     



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  • Le long de la Seine...sur la droite...bah... euh... la Seine ! 

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      photo©Voyelle

     

      et sur la gauche de bien jolies villas s'offrent aux regards des passants, et là, je peux te dire que la Seine tu l'oublies vite...Soupir !

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      photos©Voyelle

     

    En voilà une avec ses volets verts qui je trouve ressemble à la maison de Monet à Giverny...J'ai envie d'y retourner ! A cette saison, le jardin doit être magnifique.

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      photos©Voyelle


    Attention...ça monte... mais quelle belle vue !

     

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    Je termine l'escapade Caudebecoise avec une info qui doit coûter les yeux de la tête à ta mère ! Mais bon ce n'est pas celle pour qui je serai prête à vendre mon âme au diable pour y vivre une vie d'enfer...OUPS ! je parle de la maison, hein.

     

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  • Après ma visite chez le podologue, qui me coûte une fortune, à cause de l'épine calcanéenne au talon gauche qui m'oblige à porter des semelles sur mesure...un arrêt chez Emmaus m'a remonté le moral...pour quelques euros de +

     

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    C'est fou ce que ma vie est passionnante, non ?! Soupir !

     

    Belle journée à vous... que j'espère ensoleillée . Ici la grisaille est de retour jusqu'à samedi.

    @+

    bises !



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