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« Le chocolat transforme les vieilles dames en femmes jeunes et fraîches, il envoie à chaque fois de nouvelles vibrations dans leur chair et leur fait vouloir ce que nous savons mais ne pouvons dire, dès le moment où elles ont goûté ce délicieux chocolat. » James Wadswurth
...C'est pour ça que je continue d'en manger !
© voyelle
Des petites douceurs chocolatées à goûter d'urgence. Que des avantages : rapide, facile et c'est trop HUM !
© voyelle
300g de chocolat noir, 150 g de beurre, 4 galettes de riz soufflé et noix de coco râpée.
Faîtes fondre au bain marie le chocolat et le beurre, mélangez bien et réservez.
Emiettez les galettes de riz sans trop les écrasez ( il ne faut pas que cela fasse de la poudre )
Ajoutez les miettes de riz au mélange chocolat-beurre et mélangez doucement.
Prenez un grand ramequin ( pour vous donnez une idée, celui que j'ai utilisé est de 16X16cm et de 4cm de haut) le garnir de film plastique en laissant dépasser sur les bords.
Versez la préparation chocolat-beurre-riz soufflé dans le ramequin, tassez légèrement avec le dos d'une cuillère, en faisant attention de ne pas écraser les grains de riz soufflé puis saupoudrez le dessus de noix de coco râpée. Mettre au frigo au moins 2 heures. Ne pas démouler. Coupez des petits carrés, soulevez-les délicatement et...GoUtEZ-mOI çA !
Temps de conservation ? Difficile à dire, après 2 jours dans le frigo...y en avait plus!
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"Air de Musc " "Senteur de Lisbonne"
"Nuits turques" "Bouquet de la Cour"
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Le parfum était là, sur son bureau, dans un petit flacon de verre avec un bouchon à l'émeri. Cela faisait déjà quelques jours qu'il l'avait acheté... Baldini ne voulait pas seulement utiliser ce parfum pour le maroquin du comte, cette petite quantité n'y aurait pas même suffi. Ses intentions étaient bien pires : ce parfum il voulait le copier...
Devant lui était posé le flacon contenant le parfum de Pélissier. Le liquide avait au soleil un éclat d'un brun doré, limpide, sans rien de trouble. Il avait l'air parfaitement innocent, comme du thé clair - et pourtant outre quatre cinquièmes d'alcool il contenait un cinquième de ce mystérieux mélange qui était capable de mettre en émoi une ville entière...
Du tiroir de son bureau, il tira un mouchoir frais en dentelle blanche et le déploya. Puis il retira le bouchon du flacon en le tournant légèrement. Ce faisant il rejeta la tête en arrière et pinça les narines, car pour rien au monde il ne voulait se faire une impression prématurée en sentant directement le flacon. Le parfum se sentait à l'état épanoui, aérien jamais à l'état de concentré. Il en fit tomber quelques gouttes sur le mouchoir, qu'il agita en l'air pour faire partir l'alcool et qu'il porta ensuite à son nez. En trois coups très brefs, il aspira le parfum comme une poudre, l'expira aussitôt et, de la main s'envoya de l'air frais au visage puis renifla encore sur le même rythme ternaire et, pour finir, aspira une longue bouffée, qu'il relâcha lentement, en s'arrêtant plusieurs fois, comme s'il la laissait glisser sur un long escalier en pente douce. Il jeta le mouchoir sur la table et se laissa retomber contre le dossier de son fauteuil. le parfum était ignoblement bon.
Extraits "Le parfum" de Patrick Süskind
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Découverte totale de la vie sociale et culturelle Japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Même si le personnage reste fictif, l'auteur bien documenté, nous fait rapidement oublier que Sayuri, très attachante, n'a jamais existé. J'aimerai bien voir le film "Mémoires d'une Geisha" sorti en 2005 et inspiré justement de l'oeuvre captivante d'Arthur Golden que j'ai fortement aimé.
" Gheisha" d'Arthur Golden
4ème de couverture
Sous la forme des mémoires d'une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d'une jeune fille se vend aux enchères et où l'amour doit être méprisé comme une illusion.
Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l'histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C'est à travers son regard d'enfant malheureuse que l'on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C'est à travers son initiation et sa métamorphose que l'on apprendra l'art d'être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l'habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l'attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales.
Née sous le signe de l'eau, n'agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d'un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.Qu'est ce qu'une Geisha ?
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