•  L'incroyable, magistrale et mémorable histoire de Wheeler Burden. C'est simple, j'ai marque-pagé toutes les 5/10 pages. Ce qui a donné un léger arrondi à la tranche du livre, vu qu'il comprend pas moins de 645 pages.  Comment vous dire ?! Ce livre est une vraie réussite, ce qui se résume pour moi à un coup de .

    Pour un premier roman Selden Edwards mérite des éloges. Si, si, j'insiste. «Dans la lignée de John Irving et de Carlos Ruiz Zafón, un extraordinaire roman picaresque doublé d'un tableau historique passionnant. » ça ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'éditeur mais - car il y a souvent un mais qui se glisse entre mes mots- je confirme pour «l' extraordinaire roman picaresque doublé d'un tableau historique passionnant.»

    L'histoire est tout bonnement fabuleusement inventive, judicieusement originale et surprenante ! Je suppose que ses mots ne suffiront pas à vous convaincre. Mince alors ! C'est qu'il ne faut point trop en dire, sous peine de dévoiler d'innombrables astucieux rebondissements et le pourquoi du comment.  Pour résumer, une bonne fois pour toute...bah...il ne vous reste plus qu'à lire la quatrième de couverture. Et croyez-moi, c'est un cadeau que je vous fais @ ne point vous en dire plus. Si vous avez l'occasion de rencontrer "Wheeler Burden" sur les étagères, ne le ratez-pas, il mérite toute votre attention. Moi, j'dis ça, j'dis rien !

    L'incroyable histoire de Wheeler Burden - Selden EDWARDS

    Editions Cherche-midi - 2014

    Quatrième de couverture : Wheeler Burden vit à San Francisco en 1988. Il a donc peu de raisons de se réveiller un beau matin à Vienne en 1897. C'est pourtant ce qui lui arrive, de façon totalement inexplicable. Totalement démuni, il décide d'aller consulter un jeune thérapeute viennois, Sigmund Freud. Tandis que celui-ci réfléchit à son cas, Wheeler fait connaissance avec la ville où Mahler et Klimt révolutionnent leurs arts respectifs. Alors qu'il tombe amoureux d'une jeune Américaine de passage dans la capitale autrichienne, il réalise ce qui est en jeu dans cette curieuse mésaventure : l'incroyable possibilité de changer le destin des siens et, peut-être plus encore, celui de l'humanité tout entière. À quelques kilomètres de Vienne, dans le village de Lambach, vit en effet un petit garçon âgé de 6 ans, nommé Adolf Hitler. Wheeler est néanmoins loin de se douter de tous les risques qu'il encourt et des dangers qu'il y a à vouloir modifier le cours des choses.

    Né en 1945, Selden Edwards est professeur. Il vit en Californie, à Santa Barbara. L’Incroyable Histoire de Wheeler Burden est son premier roman. Il y a travaillé pendant près de trente ans.

     


    3 commentaires
  •  "Apaiser les fringales

    C'est le devoir du fermier

    Quand à sa table s'installent

    Des convives distingués

    Eux vont le pourvoir

    Des us et des coutumes

    De la sagesse et du savoir

    Que les gens du monde assument."

    Le dernier roman de Katarina Mazetti a pris le pouvoir sous ma couette. D'autant plus que l'époque des Vikings avait de quoi me séduire, normande que je suis !

    L'histoire se passe au Xème siècle sur une île de la côte Est de la Suède et que l'on nomme Blecinga. Un grand désordre règne à la ferme de Säbjörn depuis la disparition mystérieuse de son épouse Alfdis. Sans maîtresse de maison pour les diriger, les domestiques et les esclaves ne tardent pas à devenir récalcitrants aux tâches quotidiennes de la ferme. 

    «Parfois Säbjörn et Arnlög pleuraient ensemble la disparition d'Alfdis à gros sanglots hoquetés, en se prenant dans les bras l'un de l'autre. (...) Svarte et Käre, les deux petits garçons de Säbjörn et Alfdis les regardaient les yeux écarquillés, emplis de questions qu'ils n'osaient jamais poser.Puis pour ne rien arranger la malédiction allait à nouveau les frapper, à travers une autre disparition mystérieuse.»

    L'époque abordé par l'auteur, à travers l'histoire de deux familles, est captivante. Elle met en évidence la position forte des femmes dans la société pré-chrétienne. Gardiennes des traditions familiales, elles représentent à elles seules l'honneur de leur clan. Quant aux transactions internes ou externes au clan ou toutes formes de décisions d'intérêts générales, elles se règlent généralement lors d'assemblées saisonnières appelées des "Things".  La vie sur terre comme sur mer passionne et les personnages aux caractères bien trempés donnent à l'histoire du corps et du coeur. 

    Et puis l'amour venant de Kiev, Milka apporte du renouveau dans la famille de Säbjiörn...de la douceur dans ce monde de brutes. L'animosité entre les deux fils qui dure depuis l'enfance fera place à la raison.

    J'ai beaucoup aimé le personnage d'Arnlög, la soeur de la disparue, prophétesse de son état. Elle a le pouvoir de parler aux oiseaux, de guérir les malades, de calmer les esprits perturbés et ses sortilèges comme ses malédictions portent leurs fruits. Völva , elle est, Völva, elle restera.

    «Oyez dans les cieux

    Oyez dans les tertres

    Oyez sur les terres des hommes !

    Le malheur frappera

    le malheur tuera

    Nul ton toit ne trouvera

    Nul ton toit ne cherchera ! »

                                  

    Editions Gaïa - 2014 - Traduit du suédois par Lena Grumbach

    Quatrième de couverture : Sur une île du sud de la Suède au Xe  siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l’Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l’Est. De l’autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa sœur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d’Or. Mais la belle ville d’Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.
    Du suspense, de l’amour, du sang, des combats, et même de la poésie — eh oui, les Vikings étaient aussi de formidables poètes !  Extrait @ lire

    J'ai lu aussi  "Les larmes de Tarzan"


    6 commentaires
  • Photo du soir, bonsoir !

    Ce matin, Monsieur Voyelle a champignoné des cèpes de pins.

    Une  récolte  minutieusement épluchée par ses dix doigts.

    Ce soir, dans l'assiette, c'est régalade !

    ;)


    7 commentaires
  • Je partage avec vous, le temps d'un billet pas plus , la douceur plaqué or que mon amie Lise nous a ramené de Nouvelle-Zélande. Un "Précieux" qui se déguste parcimonieusement. Un miel à la senteur florale très perceptible et mielleusement riche en bouche.

    Bons baisers de Nouvelle-Zélande

    Piqûre de rappel : Les abeilles de Nouvelle-Zélande sont aussi travailleuses que nos butineuses françaises.

    La particularité de ce Honey est qu'il est issu d'un butinage de Tawari Flower, et voilà pour  la petite histoire : Tawari (Les brexioides Ixerba) est un arbre endémique de Nouvelle-Zélande (qui se trouve nulle part ailleurs dans le monde). "Tawari" est un nom maori où le "a" se prononce comme le «a» dans «l'art». L'arbre pousse jusqu'à environ 15 mètres de hauteur. La floraison est un beau spectacle avec des fleurs parfaitement formées en grappes très symétriques contrastées sur fond vert foncé des feuilles disposées de façon similaire. Les fleurs étaient très prisés par les Maoris qui les utilisaient pour des colliers et parures lors d'occasions festives. ( source du net )

    Bons baisers de Nouvelle-Zélande

    Et comme j'ai été très sage, j'ai eu le droit à un dépliant du Hobbit village, lieu magistralement créé pour le tournage " Le seigneur des anneaux" et "Le Hobbit". Ah, Tolkien et son chez d'oeuvre !

    Pour info, Bilbo s'excuse, il n'était pas là le jour où mon amie est passée...l'était parti cueillir des champignons avec Gandalf sinon c'est certain, il n'aurait pas manqué de m'écrire quelques mots sur la carte postale. Cliquez sur les photos si vous voulez voir The Hobbiton en grand.

     

    Bons baisers de Nouvelle-Zélande

    Bons baisers de Nouvelle-Zélande

    Les derniers mots de la fin : merci ma Lise !


    5 commentaires
  • « Est ce que je crois en un vieillard barbu dans les nuages, qui nous juge, nous autres mortels, suivant un code moral allant de un à dix ? Juste Ciel, non, ma douce Elly, je n'y crois pas ! Il y a bien longtemps que j'aurais été banni de cette vie avec mon histoire douteuse. Est-ce que je crois en un mystère ; en ce phénomène inexpliqué qu'est la vie même ?  Ce grand tout qui illumine l'inconséquence de notre existence ; qui nous donne un objectif en même temps que l'humilité de nous épousseter avant de tout recommencer ? ça, oui j'y crois. C'est la source de l'art, de la beauté, de l'amour, et c'est ce qui profère à l'humanité la bonté ultime. ça pour moi, c'est Dieu. ça, pour moi, c'est la vie. Voilà ce que en quoi je crois.» J'ai écouté la cloche sonner à nouveau, susurrant sur les vagues son appel, son appel. (...)  «Est-ce que tu crois qu'un lapin pourrait être Dieu ? lui ai-je demandé d'un air détaché.»

    J'ai lu depuis quelques semaines,  le beau 1er roman de Sarah Winman où l'ennui n'existe pas.  L'amitié, le lien familial et l'amour fraternel sont  indétrônables, pendant 364 pages. C'est un livre sur l'enfance et sur la difficulté de grandir face aux épreuves de la vie.  De la fin des années 1960 jusqu'à 2001, nous suivons la vie d'Elly et de son grand frère Jo sans jamais les perdre dans leurs choix.

    "Quand Dieu était un lapin" se lit assis dans une barque avec une grosse part de génoise. Il suffit qu'un lapin pointe son museau pour qu'il devienne le symbole de l'espoir ; croire en une vie meilleure. Le livre de Sarah Winman est pour moi un bon rafraichissement de l'esprit avec de grosses poignées de tendresse, de délicatesse, d'humour et beaucoup d'amour...sous toutes ses formes.

    Quand Dieu était une couverture de lapin

    Editions Flammarion - 2013

    Quatrième de couverture : 1968. L'année où Paris est descendue dans la rue où Martin Luther King a perdu la vie à cause d'un rêve, et où Eleanor Maud Portman, surnommée Elly, est née. Le monde de la jeune Elly est façonné par ceux qui l'habitent : ses parents, aimants mais distraits ; son frère et fidèle allié, Joe ; sa meilleure amie Jenny, au langage fleuri et à la persistante odeur de friture ; mais aussi un dandy vieillissant amateur de claquettes, ou un sosie de Shirley Bassey ; et enfin, bien sûr, un lapin modestement baptisé Dieu. Aux confluents de Little Miss Sunshine et des Cendres d'Angela, Sarah Winman signe un premier roman universel.


    3 commentaires
  • Dernières répétitions et encore quelques journées bien chargées avant le jour J...si vous passez par là, c'est avec plaisir que nous vous accueillerons avec un sourire de quarante douze dents ( réplique empruntée à mon amie Lise !)

    Quoi de neuf ?!( cliquez sur la photo pour une meilleure lecture )

    PS : Je pense être de retour sur la blogosphère après le 18 octobre...en attendant portez-vous bien. Voyellement vôtre ! 


    4 commentaires