• D'après Chantal Goya, les lapins tirent sur les chasseurs. Et sur les champignons ?! Les pauvres !  Ils se sont fait trouer la peau par des "limaces-coléoptères". Heureusement que monsieur Voyelle n'était pas dans les parages à ce moment là. Bien que armé d'un couteau-champi, il aurait pu finir en civet "d'Homo sapiens" - plat favori du phénix de tous les bois.

    Tirez-pas sur les champignons !

    Les champignons "peau-de-balle et balai de crin", ont tout même finis à poil dans nos assiettes après avoir été poêlés comme il se doit. Et toc !


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  • Charmant village - un des plus beaux de France - où nous avons planté notre tente, pour trois jours, au camping municipal - tranquillité comprise. Le tout pour un prix modéré ! :)

    Les piquets bien plantés, le soleil encore chaud de ses rayons, il nous restait du temps, avant un souper-sandwiché, pour une promenade dans le port.

    Omonville-La-Rogue

    Omonville-La-Rogue

    Omonville-La-Rogue

    Omonville-La-Rogue

    Sur le chemin du retour...

    Omonville-La-Rogue

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  • Ah oui quand même ! point de billets compostés en gare depuis le 10 juillet ! Quoi de neuf donc entre les couches de peinture, le gros tri derrière, dans et dessous les armoires et les répétitions de la prochaine création de la Compagnie ?! Trois jours dans la manche @ Omonville-La-Rogue, Port Racine ( le plus petit port de France), Phare de Goury, Omonville-La-Petite ( visite de la maison de Jacques Prévert) , Nez de Jobourg, Auderville ( notre belle et inoubliable rencontre avec Paul Bedel et ses soeurs Françoise et Marie-Jeanne)  = 300 photos non triées qui donneront  très certainement des billets @ venir.

    Et puis...il y a eu des livres qui ont pris le pouvoir de dessous ma couette pendant des heures. Est-ce que cela sera suffisant pour vous convaincre de les lire ? Je l'espère en tout cas, car je n'aurai pas assez le temps nécessaire pour vous en parler plus. Cliquez sur les titres pour voir les résumés...si vous êtes du genre curieux.

    "La chorale des maîtres bouchers" de Louise Erdrich

    "Le lecteur de cadavres" d'Antonio Garrido

    "La dernière fugitive" de Tracy Chevalier

    "Du côté de Castle Rock" d'Alice Munro

    En ce qui concerne mes derniers achats-books, je me suis fait plaisir avec "Maine" de J.Courtney Sullivan et "La part des nuages" de Thomas Vinau mais - car il y a souvent un mais qui se glisse entre mes mots - j'attends la sortie du dernier David Vann "Goat Moutain" et le 4 septembre, il sera in my pocket !

    Maintenant, il me reste @ vous rendre une p'tite visite car confidence pour confidence, vous m'avez sacrément manqué !


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  • Je suis en pleine activité physique et cérébrale depuis fin juin. Entre le travail sur une création artistique pour octobre et des travaux en tout genre dans la chambre et dans la salle de bain, il me reste bien peu de temps pour la blogosphère. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque vous vous en doutez bien mais - car il y a souvent un mais qui se glisse entre mes mots - juillet s'annonce encore bien chargé. J'espère pouvoir trouver plus de temps pour me libérer l'esprit en vous lisant. Quelques billets pointeront peut-être leur nez, va savoir.

    En attendant...pas de photos ( pas eu le temps) pas de nouvelles recettes non plus ( pas eu le temps non plus d'innover ) par contre les livres me rejoignent toujours le soir sous la couette et je suis ravie de vous faire part que ceux qui ont pris le pouvoir sont :

    "Je ferai de toi un homme heureux" de Anne B. Ragde

    "A la grâce des hommes" de Hannah Kent

    "Il pleuvait des oiseaux" de Jocelyne Saucier

     

    @ bientôt !

    Voyellement vôtre

     


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  • fraises

    «La plupart des cultivateurs, plus soucieux du rendement, achètent à des semenciers ou à des nurseries leurs stolons plutôt que de sélectionner et développer une nouvelle génération de plants de fraisiers chaque année. Je désirais faire pousser dans notre ferme des fraisiers acclimatés à notre région - le New Hampshire et la région côtière sud du Maine - et aux conditions du terrain que je cultivais. Sous ce prétexte - et aussi sans doute parce que j'étais prête à trouver n'importe quelle occasion de discuter avec Edwin Plank de notre passion commune pour la ferme - je décidai d'aller le voir ce jour là. » Les filles de l'ouragan - Joyce Maynard

    Histoire de fraises


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  • «Tous ces suédois sont fous ! Je me demande bien ce qu'ils viennent foutre ici en Afrique. Nous avons besoin d'ingénieurs, de gens compétents, capables de résoudre des problèmes pratiques ou dotés d'une grande force physique. Ou bien de capitaux. Mais pas de tous ces imbéciles qui viennent prêcher la bonne parole ou ramasser de la merde d'éléphant. Et maintenant ça ! Des insectes ! Qui diable a besoin de mouches et de moustiques classés dans des catalogues. »
    En 1875, Hans Bengler, jeune universitaire de Lund pense avoir trouvé sa voie. Les insectes ! Son admission en botanique le conduit jusqu'en Afrique, dans le désert de Kahalari à la recherche d'une mouche non encore cataloguée. Un an et demi plus tard, il ramène en Suède 340 insectes dans ses valises et Molo, un jeune Bochiman orphelin . «Tu es mon fils, dit-il. Tu t'appelles Daniel et je suis ton père. C'est ainsi que tu m'appelleras désormais. Père. (...) Molo ne bougea pas. Bengler lui indiqua la chaise de la main.. Molo se leva et reprit sa place. Il savait qu'il s'appelait Daniel à présent.» Daniel est plongé dans un mutisme insondable depuis l'attaque sanglante où son père Kiko et sa mère Be ont perdus la vie.  Bengler va cependant réussir à gagner la confiance du jeune garçon.  Il lui enseigne sa langue, lui apprend à ouvrir et à fermer une porte, lui explique que les chaussures servent à protéger les pieds... Daniel sait qu'il n'a rien à craindre de Bengler mais son angoisse ne fait que grandir devant l'inconnu.  Il est perdu comme Kiko et Be qui hantent ses rêves la nuit.  Il se dit que le voyage a assez duré et qu'il est temps de rentrer chez lui, seulement voilà, "Père" en a décidé autrement. « - Tu ne retourneras jamais dans le désert. Ta vie est ici maintenant. Tu as appris à parler, à frapper à la porte, à saluer. Nous allons partir pour une ville où je dois présenter mes insectes. Et je vais te présenter, toi. Daniel ne répondit pas. (...)   Ce ne sera pas compliqué, reprit-il. Je monterai sur une petite estrade et j'exposerai les insectes en indiquant sur une carte leurs différentes provenances. Toi, tu seras assis à côté de moi. Quand je prononcerai ton nom, tu te lèveras, tu t'inclineras et tu diras : "Je m'appelle Daniel. Je crois en Dieu". Rien d'autre. Quand je te demanderai d'ouvrir la bouche, tu le feras. Quand je te dirai de rire, tu riras, mais pas trop longtemps, ni trop fort. Quand je te demanderai de gonfler tes joues comme un animal, tu le feras aussi. Puis tu sauteras à la corde pour montrer ton agilité. C'est tout. Si jamais quelqu'un dans l'assistance veut te toucher, tu accepteras en te disant qu'il ne te veux pas de mal. Mais tu dois surtout te dire que çà nous permettra de nous payer une meilleure chambre. As-tu bien compris ? Daniel fit oui de la tête. En réalité, il n'avait pas compris un seul mot, mais Père lui avait parlé gentiment.»  Daniel veut rentrer chez lui. Il se met en quête d'apprendre à marcher sur l'eau - comme Jésus - afin de traverser la mer jusqu'à sa terre natale. Il ne peut en être autrement.  Inoubliable est Daniel, à travers cette histoire cruelle qui nous laisse un goût amer.  Une belle lecture généreusement servit par la plume talentueuse d'Henning Mankell et un hommage puissant à tous les déracinés du monde.

    J'ai lu aussi "Les chaussures italiennes" et "L'homme inquiet"

    Traduit du suédois par Agneta Ségol et Pascale Brick-Aïda

    Quatrième de couverture

    En 1875, Hans Bengler, jeune entomologiste, quitte la Scanie pour le désert du Kalahari. Il pense y dénicher un insecte rare, mais c’est un orphelin bochiman qu'il ramène en Suède. Tandis que Bengler exige de lui qu'il oublie tout de son passé, le petit Daniel, objet de curiosité et de répulsion, rêve d’apprendre à marcher sur l'eau pour retrouver son désert et ses ancêtres. Né en 1948 en Suède, Henning Mankell est l’un des maîtres incontestés du roman policier et un romancier internationalement connu. Il partage sa vie entre la Suède et le Mozambique.

     

     Prière à la lune ( poème Bochiman)

    Prends ma figure et donne moi la tienne !
    Prends ma figure, ma figure malheureuse
    Donne-moi ta figure,
    Avec laquelle tu reviens
    Quand tu meurs
    Quand tu disparais de ma vue
    Tu te couches et reviens.
    Laisse-moi te ressembler, parce que tu es pleine de joie
    Tu reviens chaque fois plus vivante
    Après que tu as disparu de ma vue
    Ne nous as-tu pas promis jadis
    Que nous aussi nous reviendrons
    Et serons à nouveau heureux après la mort ?


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