• - Tiramisu au porto, Tiramisu chinois, Tiramisu framboise, Tiramisu aux biscuits roses, Tiramisu créole, Tiramisu au caramel, Tiramisu au chocolat, Tiramisu aux spéculoos, Tiramisu à la crème de marron, Tiramisu Japonais,Tiramisu aux fraises, abricots, oranges, cerises, bananes, ananas, poires, pommes...
    - Vous avez le même choix pour les glaces ? l'interrompit Mag d'un ton enthousiaste.
    - Oui, répondit le serveur impassible. Une boule ? deux boules ? trois boules ? quatre bou... 
    - 3 boules !
    - Quel parfum ? 
    - Vous avez quoi comme parfum ?
    - Les mêmes que pour les tiramisus sauf porto, chinois, japonais, créole et caramel
    - Ah, c'est dommage, j'aime bien le caramel...vous avez de la tarte tatin ?
    - Non, il n'y en a plus.
    - Et des crêpes au caram...ah, bah non, j'suis bête, vous n'avez plus de caramel. Finalement, je vais juste prendre des cacahouètes.
    - Salées, grillées à sec...
    - Salées et grillées à sec avec quelques fruits... secs !...si c'est possible, lança Mag avec un sourire charmeur.
    - Raisins, gingembre confit, bananes...
    - Le gingembre, il n'est pas trop confit ? s'exclama Mag
    Le serveur la regarda d'un air désespéré.
    - Je sais pas, il faut que je demande.
    - Oui, je veux bien.  Vous seriez gentil de demander.
    Pendant quelques secondes, le serveur hésita puis s'éloigna d'un pas rapide vers le bar.
    - Merci ! lui cria Mag qui s'empara de son sac pour prendre son téléphone portable. Elle composa rapidement le numéro du journal. La ligne était occupée. Elle pesta, raccrocha, puis fit le numéro une seconde fois. Au bout de trois sonneries, ce fut un cri de tigresse du Bengale qui lui transperça le tympan.
    - "Forever", Annette kealton.
    - Mademoiselle Kealton, c'est Mag. Je crois que je vous ai trouvé la personne qu'il vous faut pour votre "Garden Party".
    - Ah, super ! Je savais que je pouvais compter sur vous, ma petite. Et, où l'avez vous déniché ? 
    - Au "Compost Bar".
    - Au "Compost Bar" ? mais vous êtes folle ma pauvre amie, c'est le bar le plus ringard de la ville.Comment est-il ?
    - Oh...il est...accueillant...les banquettes sont très confortables...
    - Mais, non ! s'exclama Annette Kealton d'un cri strident à faire pâlir de jalousie un gros grillon du Bénin. Je vous parle du serveur !
    Mag leva les yeux au ciel.
    - Brun, 1m85, mince, yeux bleus, 35 ans, plûtot bel homme, pointure 43 mais surtout vif d'esprit comme vous me l'aviez recommandé.
    - Ok, mais je vous préviens si mes invités se plaignent de son service, vous êtes quitte à faire des extras pour les prochaines "Garden Party" de l'année. 
    - Ne vous inquiétez pas Mademoiselle Kealton, il est parfait.
    -Très bien,  venez dans mon bureau demain matin pour me communiquer ses coordonnés. Je compte sur vous Mademoiselle Wizzard, demain matin et n'oubliez pas de m'apporter les dernières chroniques. Bip, bip, bip ! Annette Kealton venait de raccrocher sans même prendre la peine de dire "merci, au revoir, à demain". Mag était verte de rage quand le serveur revint. Il trébucha et fit tomber le contenu de l'assiette sur la jupe neuve qu'elle venait d'inaugurer ce matin.
    - Oh, je suis désolé Mademoiselle. Je n'ai pas vu votre sac et...
    Il s'interrompit brusquement quand il s'aperçut que Mag le regardait avec un sourire enjoleur, ce qui ne manqua pas de le faire rougir. Mag était maintenant persuadée qu'il serait excellent pour la "Garden Party" de sa chère patronne. Il ne lui restait plus qu'à le convaincre et vu les taches de graisses qui commençaient à apparaitre sur sa jupe maintenant  bonne pour une escale au pressing, cela ne devrait pas être trop compliqué.
    D'un geste nonchalant, elle ramassa une cacahouète sur sa jupe et commença à fredonner, sous l'oeil ahuri du serveur. « Il était un grand homme, pirouette, cacahouète, il était un grand homme...» puis elle se fourra la cacahouète dans la bouche.
    Au moment où le serveur ouvrit la bouche pour parler, Mag le fixa droit dans les yeux et lui demanda d'une voix sensuelle. «Vous êtes libre dimanche prochain ?» ©Voyelle  




    ©voyelle


    500g de mascarpone
    4 oeufs
    120g de cassonade
    50cl de café fort froid
    18 spéculoos + 6 pour la déco ( facultatif)

    Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Battre les jaunes en omelette et ajoutez la cassonade. Mélangez. Battre le mascarpone pour le rendre crémeux et incorporez les jaunes d'oeufs. Mélangez bien. Montez les blancs en neige fermes avec une pincée de sel et incoporez-les délicatement à la préparation du mascarpone. Emiettez à l'aide d'un rouleau à patisserie 6 spéculoos. Répartir la poudre obtenue dans le fond de 6 verres moyens ( les miens ont une contenance de 250g à peu près) Disposez 1 grosse cuillère à soupe de crème de mascarpone, trempez rapidement 1 spéculoos dans le café, placez le sur le fond de crème. Répétez l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients. Terminez par la crème de mascarpone. Mettre au frais au moins 6H avant de déguster. Au moment de servir, émiettez de nouveau 6 spéculoos comme précédemment et répartir sur les verrines.


    Je vous laisse deviner combien de « Hum, c'est bon » nous avons exprimés.  Et pour le scoop, c'était mon premier "Tiramisu". Alors, elle était très fière, Voyelle.


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  • Livre très personnel de Daniel Mendelsohn, paru aux Etats Unis  depuis 10 ans, est le deuxième volet d'un triptyque débuté avec " Les disparus " édité en France en 2007. Il faut le savoir.
    C'est sans fausse pudeur que l'auteur nous livre sa quête d'identité personnelle et sexuelle. "On me disait toujours que je ressemblais à mon oncle Shmiel", raconte-t-il
      ( lors d'un interview concernant "Les disparus") "J'étais troublé. Si vous partagez votre visage avec un autre, quelle est votre identité ?" 
    "L'étreinte fugitive" se succède tour à tour de réflexions personnelles et de références de textes anciens. Daniel Mendelsohn titulaire d'un doctorat en Classiques de l'Université de Princeton est épris de  "grèce antique" depuis l'âge de 6 ans. C'est avec un certain talent qu'il nous parle de Sappho, d'Antigone, de Catulle, d'Ovide.
      Passionné entre autres de Balzac et de Stendhall, Daniel Mendelsohn n'a pas fini de me captiver, son écriture est élégante, lucide et parfaitement maîtrisé. Son charisme ne fait que renforcer mon désir de le lire. Il devrait s'installer à Paris prochainement pour l'écriture de la troisième partie de "sa quête". J'attends avec impatience !



    Editions Flammarion - 2009
    traduit de l'américain par Pierre Guglielmina

    4ème de couverture

    Dans Les Disparus, Daniel Mendelsohn partait en quête de l’histoire de sa famille ; avec L’Étreinte fugitive, il s’est livré à une quête infiniment plus intime. De l’écriture rhapsodique et classique qui est la sienne, il fait revivre son enfance entre sa mère, « l’institutrice », la toute-belle, et son père, « le mathématicien », celui qui répare, construit et se collette aux choses ; une enfance peuplée d’êtres, frères et soeurs, parents juifs âgés, avec, au centre, son grand-père, ce dandy mystérieux et raconteur d’histoires. C’est pendant ses années d’étudiant dans l’exotique Sud américain que le jeune homme se découvre une passion jumelée pour les langues anciennes et les beaux garçons. Dès lors, la recherche de la « grammaire de son identité », de ce que veut dire être un homme, suivra des méandres surprenants, bouleversants. Car, lorsqu’une amie lui propose d’incarner une « figure paternelle » auprès de l’enfant qu’elle porte, il accepte et se prend à s’attacher si fort à lui qu’il va, petit à petit, partager sa vie entre Chelsea, le quartier où vivent les « garçons » de New York, et la banlieue où habitent son amie et leur petit garçon.

    Comme Les Disparus, ce récit réverbère l’écho de textes antiques – ici, des poèmes latins et des tragédies grecques – et renferme un secret de famille lancinant, dont le lecteur n’aura la clé que dans les dernières pages du livre, après avoir, avec Daniel Mendelsohn, rendu visite à des tombes désertées et déchiffré des épitaphes menteuses.

    Né en 1960, Daniel Mendelsohn est critique littéraire et écrivain : Les Disparus a connu un très grand succès, notamment en France où il a reçu le prix Médicis en 2007 et été élu « meilleur livre de l’année » par le magazine Lire. L’Étreinte fugitive est le premier volet d’un triptyque dont Les Disparus forme le panneau central ; le troisième volet est en cours d’écriture.


    Extraits choisis

    (...) La plupart des salles de gym fréquentées par les gays ont été rebaptisées : en un hommage narquois mais non dépourvu d'admiration aux pectoraux hypertrophiés de son propriétaire la salle David Barton, au coin de la 6ème Avenue et de la 13ème rue, est aussi connue sous le nom de "Dolly Parton". Un peu plus au Sud se trouve Chelsea Gym, à travers les immenses fenêtres duquel on peut regarder des hommes pédaler, soulever des poids et courir. La rencontre cruciale entre les deux rôles principaux du film gay Jeffray a été tournée là(...)

    C'était une fable que j'avais déjà entendue, assis sur les genoux de mon grand-père, pendant qu'il me parlait de sa famille une famille de beautés délicates transformées en victimes par la guerre, par la pauvreté innatendue, par les manoeuvres cyniques de parents moins nobles ; et c'était une fable que j'allais inconsciemment rechercher là, à l'université en étudiant les Grecs, une autre nation vaincue qui s'était accrochée, dans la misère, à la croyance en sa supériorité sur ses vainqueurs. Graecia capta ferum victorem cepit et artes / intulit agresti Latio..., a écrit le poète Horace : « La Grèce captive a conquis son brutal envahisseur et a apporté les arts dans l'Italie sauvage. » La culture sudiste, je m'en apercevais, avait du sens pour moi.

    En dépit de son désir d'être comme son grand-père, le garçon ne veut pas apprendre l'hébreu...c'est trop près de ce qu'il connaît déjà. Tous les gens qu'il connaît sont juifs ; juif aussi, ce quartier plat de Long Island. L'hébreu, ce n'est pas assez différent. Il a déjà décidé qu'il voulait apprendre les langues des païens, des Egyptiens, des Grecs et des Romains, des oppresseurs - ou peut-être plutôt des opposés - des Juifs de l'Antiquité...Pour lui les langues sont privées et non partagées de l'ordre non pas de l'ouïe mais de la vue, des clés pour fouiller sous les surfaces, pour se déplacer à rebours, vers l'intérieur plutôt que vers le monde...





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  • C'est l'horreur, il n'y a plus une place de libre sur le parking ! Carlota ne peut plus attendre, il y a urgence ! C'est justement ce qu'elle est en train d'expliquer de vive voix au vigile du supermarché qui ne veut rien savoir et la menaçe de faire enlever son véhicule en fourrière. Rien à faire ! Carlota se précipita vers l'entrée du supermarché manquant de bousculer une vieille dame, de renverser un caddie où siègeait une pyramide branlante de packs de bouteilles d'eau qu'un grand monsieur chauve, soufflant comme un boeuf, s'efforçait de conduire à bon port. Les insultes pleuvaient sur son passage, mais Carlota s'en moquait. Elle arracha des mains d'une jeune fille, le dernier lot de yaourts au lait entier que celle-ci venait de saisir dans le rayon.
    - Non, mais ça va pas. Vous êtes folle!
    - Excusez moi, y a urgence là ! lui cria Carlota, tout en déchirant l'emballage d'un geste maladroit. Les pots tombèrent, s'éclatèrent au sol, sauf un, éclaboussant au passage les chaussures du vigile qui l'a poursuivait.
    - Je vous préviens, vous allez payer la casse !
    Sans se soucier des regards éberlués des clients qui commençaient à s'attrouper, Carlota se saisit "du survivant", ôta le couvercle et enduit sa main d'une bonne couche de yaourt qu'elle étala, gémissante, d'un geste lent, sur toute la surface de son visage.
    Le vigile et la jeune fille la regardaient abasourdis, persuadés qu'ils avaient affaire à une folle.
    - Coup de soleil, expliqua Carlotta en montrant son visage.  Le yaourt au lait entier est vivement recommandé en cas de coup de soleil. C'est un remède de ma grand-mère concluat-elle fièrement avec un grand geste de la main, éclaboussant au passage de yaourt, le visage de la jeune fille qui dans un hoquet de surprise s'évanouit dans les bras du vigile.©Voyelle



    ©voyelle

    Pour 8 pots gourmands

    350ml de lait concentré non sucré
    450ml de lait entier
    1 yaourt nature ( pot en verre)
    1/2 pot de yaourt de lait écrémé en poudre
    1 tablette de 200g de pralinoise dessert ("1848" pour moi)
    1 petite boîte de poires Williams ( 225g égoutté)


    Laissez égoutter les poires dans une passoire, récupérez le sirop que vous pourrez utiliser éventuellement dans une autre recette. Dans une casserole, versez le lait entier et le lait concentré. Faites chauffer à feu doux et faites-y fondre la pralinoise. NE PAS FAIRE BOUILLIR LE LAIT. Réservez et laissez complètement refroidir. Coupez les poires en petits dés et répartissez-les dans les pots. Dans un saladier, battre au fouet  le yaourt et le lait en poudre. Tout en continuant à battre, ajoutez progressivement le lait praliné. Versez dans les pots délicatement. Programmez la yaourtière sur 11H. A déguster après au moins 4h de frigo. Ne sucrez pas, la pralinoise fait largement l'affaire.

    "L'association de la poire et de la pralinoise est un délice; mais ce n'est que mon avis. Jugez par vous même !"
     @+ Voyelle


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  • «Le céleri rémoulade était dégueulasse, et ma femme vraiment trop mauvaise cuisinière, je n'en pouvais plus, j'ai tiré.»

    J'en suis restée...sur le cul !!! 
    "Tirez sur le caviste", diffusé hier soir sur A2 et film d'Emmanuelle Bercot, est une réussite totale. Une rencontre détonnante entre deux monstres...la confrontation est inévitable. Niels Arestrup  et Julie Marie Parmentier crèvent l'écran et leur duo fonctionne à merveille. Je me suis régalée et en plus, ça m'a donné faim ! Je me suis fait un petit encas, sans blague !





    Synopsis :

    À table ! Vous êtes invités chez un vigneron très fin gourmet… Un homme qui n’a pas hésité à tuer sa femme, piètre cuisinière, ne supportant plus les plats exécrables qu’elle lui préparait depuis des années ! Il engage alors une demoiselle qui lui prépare enfin des mets qui flattent les papilles gustatives ! Sauf que, personne n’étant parfait, la petite cuisinière rate de temps en temps la recette et son patron ne contient pas sa colère… Mais c’était sans compter le caractère bien trempé de la jeune fille… ( film interdit -16ans )


    Film annonce Tirez sur le caviste
    envoyé par SUITE-NOIRE. - Court métrage, documentaire et bande annonce.


    Un extrait explosif , accrochez- vous bien !  : link  
     
                   

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    ©voyelle


    La commanderie des Templiers, toujours habitée de nos jours, prouve que l’ordre militaire des Templiers, dissout au XIVème siècle, conservait des terres et des maisons fortes. Appelée aussi la « grande ferme », elle est toujours entourée de quelques vieux vestiges dont une petite tour de guet, le haut mur pignon d’une grange dimière, une enceinte fortifiée percée d’archères et de meurtrières. Hors les villes, ces commanderies étaient habitées par une petite communauté qui assurait les fonctions de maison conventionnelle, poste fortifié et domaine d’exploitation agraire. C’était généralement une grande ferme, souvent dotée d’ouvrages défensifs, et qui récoltait son foin, son blé, produisait son bois, sa viande et son poisson qu’elle revendait sur les marchés. On y collectait aussi de l’argent pour l’ordre des moines soldats.




    ©voyelle


    Le domaine de Ganso, du latin villa, et d’un nom qui serait peut-être d’origine danoise.Ce sont d’abord les Romains, puis les Vikings qui ont occupé les terres ganzevillaises. La présence de la rivière, entourée à l’époque de l’immense forêt de Fécamp y est pour beaucoup. D’ailleurs, l’eau de la rivière de Ganzeville a joué un rôle très important pour l’Abbaye de Fécamp au XVème siècle puisque le seigneur de Ganzeville cède à son puissant suzerain le droit de greffer le canal de la Voûte sur la rivière. Creusée par les moines de l’Abbaye, cette Voûte, toujours visible de nos jours, permettait l’arrivée d’eaux vives à l’intérieur du monastère. Ganzeville a donné son nom à la rivière qui coule au creux de la vallée, aujourd’hui protégée par son site inscrit.



    ©voyelle

    Une pause s'impose...


    Du lundi jusqu'au samedi,
    Pour gagner des radis,
    Quand on a fait sans entrain
    Son boulot quotidien,
    Subi le propriétaire,
    Le percepteur, la boulangère,
    Et trimballé sa vie de chien,
    Le dimanche vivement
    On file à Nogent,
    Alors brusquement
    Tout paraît charmant!

    Quand on se promène au bord de l'eau,
    Comme tout est beau...
    Quel renouveau...
    Paris au loin nous semble une prison,
    On a le coeur plein de chansons.
    L'odeur des fleurs
    Nous met tout à l'envers
    Et le bonheur
    Nous saoule pour pas cher.
    Chagrins et peines
    De la semaine,
    Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Je connais des gens cafardeux
    Qui tout le temps se font des cheveux
    Et rêvent de filer ailleurs
    Dans un monde meilleur.
    Ils dépensent des tas d'oseille
    Pour découvrir des merveilles.
    Ben moi, ça me fait mal au coeur...
    Car y a pas besoin
    Pour trouver un coin
    Où l'on se trouve bien,
    De chercher si loin...

    Quand on se promène au bord de l'eau,
    Comme tout est beau...
    Quel renouveau...
    Paris au loin nous semble une prison,
    On a le coeur plein de chansons.
    L'odeur des fleurs
    Nous met tout à l'envers
    Et le bonheur
    Nous saoule pour pas cher.
    Chagrins et peines
    De la semaine,
    Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Un seul dimanche au bord de l'eau,
    Aux trémolos
    Des petits oiseaux,
    Suffit pour que tous les jours semblent beaux
    Quand on se promène au bord de l'eau.

    Paroles: Julien Duvivier, musique: Maurice Yvain, 1936



    ©voyelle

                                                       
                                                                  ©voyelle




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