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    D'après la recette de Ninnie Mitaine écarlate  ( Montréal /QUEBEC) "Pain au beurre d'amandes et de noisettes"


    INGREDIENTS 
    1 tasse d'eau d'eau à température ambiante (250 ml )
    2 cuillères à café de sel
    1 1/2 cuillère à soupe de beurre de cacahuètes
    1 giclée d'huile d'olive ( j'ai utilisé mon vaporisateur à huile, pratique ! )
    1 cuillère à soupe de miel
    3/4 de tasse de farine T45 (180g)
    1 1/2 tasse de farine de blé complet ( 375 g)
    2 cuillères à café de levure de boulanger

    Mettre tous les ingrédients, dans l'ordre de liste, dans la cuve du robot pétrin et programmez le pétrissage sur vitesse minimum pendant 10 minutes. Laissez reposer la pâte en recouvrant d'un torchon humide, et à l'abri des courants d'air,  pendant un minimum d'1H30. Versez le pâton, à l'aide d'une spatule, dans un moule à cake anti-adhésif et laissez lever pendant le préchauffage du four à 220°C. Incisez le dessus de la pâte, vaporisez d'un peu d'eau. Enfournez et vaporisez d'eau les parois du four 5 à 6 fois et refermez aussitôt. Faire cuire pour 30/35 minutes selon votre four. Tranchez après complet refroidissement.

    Vous pouvez le réaliser en machine à pain en programmant sur "pâte à pizza" (1H30 Avant de le faire cuire au four, laissez reposer le pâton, dans le plat à cake, le temps du préchauffage.


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    Léger et moelleux.... en plus du goût discret de cacahuètes. La coupe est parfaite ! Idéal pour le fromage !



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  • A Fécamp, "D'Est en Ouest" est une jolie boutique de vaisselle en céramique polonaise qui fait office également de salon de thé. Un décor de rêve où la vaisselle trône sur les étagères. Ustensiles de cuisine ou objets de décoration,on en a plein les mirettes et le porte-monnaie soupire désespérement au fond du sac. Une prochaine fois peut-être ! J'y vais de temps en temps pour papoter avec Isabelle, tout en buvant mon "chocolat noisette" qu'elle me sert dans un joli mug. Cafés, thés natures et aromatisés, pâtisseries maison, sont  les autres petites douceurs du moment.
    C'est aussi, un lieu d'exposition accueillant pour les artistes. Dans le cadre de mon travail, Isabelle et Bénédicte nous accueillent pour quelques séances de lecture à voix haute. Le but est de partager ses coups de coeur littéraires en lisant un extrait. Papotage, grignotage, lecture...tout un programme !
      





     
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  • Spécialité du haut Doubs réalisée par une normande ! Une base de brioche avec un mélange sur le dessus de crème fraîche, de fleur d'oranger, d'oeuf et de sucre.Je l'ai trouvée dans mon grimoire "Pain maison" de Cathy Ytak et bidouillée avec de la farine de gruau du 82. Quel voyage ! Après un atterissage en douceur dans l'assiette, les voyageurs ont débarqué avec leurs cuillères. L'hôtesse ( moi !) tout sourire leur a souhaité de passer un agréable goûter avant d'aller ranger la vaisselle dans la soute à bagages.« Welcome, ladies and gentlemans, the corporation...etc, etc » 

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    Pour 6 voyageurs affamés

    Pâte
    30ml de lait + 1 cuillère à soupe de rhum ambré
    250g de farine de gruau ( pour les viennoiseries et gâteaux, c'est très bien !)
    1 oeuf battu en omelette
    1 cuillère à levure de boulanger ( Francine for me !)
    1 petite cuillère à café de sel
    70g de beurre
    1 cuillère à soupe de sucre
    1 cuillère à café de jus de citron

    Garniture
    1 oeuf battu
    30ml de crème fraîche
    4 cuillères à soupe de sucre roux
    1 cuillère à soupe de fleur d'oranger
    20g de beurre

    Dans la cuve de la machine à pain, versez dans l'ordre, le lait + le rhum + l'oeuf battu en omelette + le beurre + le jus de citron, le sel, le sucre, la farine et au centre la levure. Programmez sur "pâte seule ou pâte à pizza" (1h30 ).
    A la fin du programme enlevez le pâton. Etalez-le sur un moule à tarte anti-adhésif et laissez lever 30 minutes. Préchauffez le four à 180°C. Recouvrez la pâte de 2 cuillères à soupe de sucre roux. Battez dans un bol l'oeuf avec la crème et la fleur d'oranger. Nappez avec le dessus du gâteau et parsemez de noisettes de beurre.  Faire cuire 20 à 25 minutes selon votre four. Le gâteau doit être bien doré.  A la sortie du four, saupoudrez avec les 2 cuillères à soupe ( ou +) de sucre roux restantes.

    Pensez à relever légèrement les bords de la pâte afin que la garniture ( assez liquide) ne se fasse pas la malle au moment  où vous la verserez dessus. 

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    C'est meilleur tiède. Le lendemain, la pâte est un peu sèche mais vous pouvez demander à l'hôtesse ( avec le sourire !) de vous en faire réchauffer une part...n'oubliez pas le pourboire, elle adore faire les boutiques !


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    Après y avoir goûter, vous n'aurez qu'une envie..."SAUTER EN PARACHUTE"... pour une deuxième part. Oui je sais, j'exagère mais c'est tout ce que j'ai trouvé comme chute ! 

    @+

    ps : L'hôtesse vous embrasse !




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    Dans mon chaudron,  cette semaine, il y a un Gâteau de ménage, du Pain au beurre de cacahuètes, les Madeleines de Soso, un strudel aux pommes et un Pain à la semoule de blé et à la chataigne

    Je vais essayer de trouver le temps pour vous en dire plus sur la boustifaille... déjà mitonnée, dégustée et digérée.  Le temps passe et ma pile de travail ne réduit pas d'un pouce, bien au contraire. Je marche au ralenti... j'espère que je ne vais pas hiberner d'ici quelques mois.
    Surtout si ça m'arrive, réveillez-moi !...en douceur, MERCI ! L'oursonne mal lèchée que je suis parfois au réveil peut-être redoutable surtout quand elle n'a pas eu son pot de miel !

    Bonne semaine à vous ! je vous lèche les babines ( Rhooooo, c'est d'un goût ça ! )

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  • Nous avions rendez-vous avec de charmantes demoiselles butineuses mais  sur la route des fruits, de Duclair à Jumièges, nous nous sommes perdus. Point de miel à rapporter dans mon joli panier, j'en ai bzzzzzzzzzzz de frustration.  « C'est trop bête, il fait soleil, arrêtons-nous à Jumièges !» Aussitôt dit, aussitôt fait.




    Un peu d'histoire ? !
    Le
    24 mai 841, le monastère carolingien est incendié par les Vikings une première fois, puis ils viennent à nouveau pour piller. Devant la menace scandinave, les moines s'exilent, emportant les reliques et les manuscrits les plus précieux au son de « Ad furore Normannorum libera nos Domine »! et abandonnent l'abbaye 50 ans au moins jusqu'au début du Xè siècle. La plupart se réfugient au prieuré d'Haspres, près de Cambrai.

    Sous l'impulsion de Guillaume Ier de Normandie dit Longue-épée, l'abbaye est restaurée par des moines venant de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers: vers 934, les bâtiments sont sommairement restaurés pour accueillir 12 religieux.

    L'abbé Robert de Jumiègesdit Champart fait reconstruire le monastère (10401052). Le 1er juillet 1067, l'archevêque de Rouen, le bienheureux Maurille, consacre solennellement la grande église abbatiale de Notre-Dame de Jumièges, en présence du duc de Normandie Guillaume le Conquérant et de nombreux prélats, dont tous les évêques de Normandie.

     

    Le chœur de l'église roman est reconstruit en style gothique vers 12671278, non pas comme on a longtemps cru, pour construire un déambulatoire, puisque des fouilles effectuées par Georges Lanfry ont montré que le chœur roman en était doté, mais certainement pour ajouter des chapelles rayonnantes et amener la lumière dans un édifice sombre, jugé vétuste et qui n'était plus au goût du jour. La communauté pouvait se permettre de telles dépenses car, à ce moment, elle vivait une période de grande prospérité. C'est aussi au XIIIe siècle que la communauté connut un dynamisme sans précédent, qu'on peut déceler par exemple dans l'activité du Scriptorium. En effet, près de la moitié des 400 manuscrits dont dispose la bibliothèque date de cette période.

    En 1431, l'abbé de Jumièges, Nicolas Le Roux, homme qui n'était pas sans qualités, dont on avait loué la piété, la régularité, le dévouement aux intérêts de son monastère, prit une part active au procès de Jeanne d'Arc. Son avis sur la culpabilité de la pucelle trahit les anxiétés de sa conscience. En effet, il jugeait la cause très ardue : in tam arduo negotio, et ne se détermina en sa défaveur que par crainte du pouvoir anglais et, il faut bien le dire aussi, de l'autorité des docteurs de Paris, dont il devait suivre les avis.

    Pendant les guerres de Religion, l'abbaye fut à nouveau mise à sac. Les Huguenots, qui ont ravagé Rouen, Dieppe, Le Havre, Caudebec arrivèrent aux portes de Jumièges. Les religieux, ayant appris le sac de Caudebec, quittèrent tous l'abbaye. Le 8 mai 1562, les Protestants partirent de Caudebec pour Jumièges où ils trouvèrent le monastère désert. Ils y pénétrèrent et mirent tout au pillage. Les autels furent renversés, les vases sacrés volés, les images brisées, les saintes reliques jetées au feu. Châsses, ornements, linge, argenterie, meubles, tout fut détruit ou emporté. Le plomb dont l'église et le cloître étaient couverts, l'étain, le cuivre, les provisions en nature, vin, blé, bestiaux, tout, jusqu'aux livres de la riche et magnifique bibliothèque et aux archives du chartrier devinrent la proie de ces pillards.

    Le 28 juillet 1563, le roi Charles IX se rendit à Jumièges et constata de ses yeux l'étendue du désastre. Il permit aux religieux de vendre leurs terres pour pourvoir à leurs premiers besoins. C'est ainsi qu'ils aliénèrent la seigneurie de Norville et la cédèrent à Charles II de Cossé, comte de Brissac, seigneur d'Etelan, pour 10 220 livres. Dix-sept religieux seulement retournèrent alors à Jumièges et remirent un peu d'ordre dans la pauvre abbaye dévastée.

    À la Révolution, comme bien des bâtiments religieux, l'abbaye est vendue au titre des biens nationaux. En 1802, le nouveau propriétaire de Jumièges, Jean-Baptiste Lefort, un marchand de bois de Canteleu, fait exploser le chœur. L'église connaît un lent démembrement et sert de carrière de pierres, comme les autres parties de l'abbaye jusqu'en 1824. Les fresques ont été effacées avec l'action des éléments. La famille Lepel-Cointet rachète l'abbaye en 1852 et commence à sauver les vestiges. Avec la mode romantique, l'église connaît une renommée importante grâce à Victor Hugo qui dit d'elle « encore plus beau que Tournus» et l'historien Robert de Lasteyrie la qualifie d'« une des plus admirables ruines qui soient en France ». Roger Martin du Gard lui consacre une thèse.

    L'abbaye de Jumièges devient propriété de l'État en 1947, puis propriété du département de Seine-Maritime en 2007 dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, qui permet de transférer certains monuments historiques aux collectivités territoriales. Elle est située dans le canton de Duclair, en Seine-Maritime. ( source : Wikipedia)

    Maintenant vous êtes incollable sur l'histoire de l'abbaye de Jumièges !

     



    La maison de mes rêves  ...un jour peut-être, j'ai des idées plein la tête !



    Je serai bien rentrée en calèche, le long de la seine, histoire de faire ma Scarlett...SOUPIR !

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    Vêtues de blanc, les deux merveilles du jour,  s'épanouissent au soleil. Poils et  pétales ont la même douceur. Ô merveille !


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