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    «Tous les humains sont des icebergs. Il faut se souvenir que neuf dixièmes de nous sont invisibles sous la surface. C'est ce qui rend l'existence si intéressante.»

    On est loin de la croisière s'amuse mais y en a un chouia ! Derrière l’humour, il y a de la profondeur et des êtres fragiles. Des personnages émouvants qui se cachent derrière la nostalgie, la maladie, la dépression et d'autres, plus ou moins extravertis, qui jouent sans scrupules avec les sentiments et frôlent le ridicule, voire le politiquement correct. Et puis , il y a les pingouins... personnages principaux et secondaires que l'on découvre au fil des chapitres et qui donnent récit de leurs pensées les plus profondes.

    J'ai adoré ( pendant toute la traversée) Alba, 72 ans. S'inspirant de "L'origine des espèces" de Darwin, elle entreprend de tenir à bord un carnet d'observation du comportement des voyageurs en les comparant avec celui des animaux, la ruine des espèces ( ainsi nommé ). Assez ressemblant je dois dire ! ;)

    «Nous les humains, nous sommes des bleus, des néophytes dans l'évolution, largement battus par les cloportes. Mais vu la vitesse avec laquelle nous exterminons les autres espèces, elles auraient mieux fait de prendre garde et de nous dévorer tout de suite quand nous sommes descendus des arbres. cela dit, nous sommes quand même intéressants aussi; de la même manière que les fauves le sont. et les variétés sont nombreuses. Je compte faire bon nombre de nouvelles observations d'espèces humaines à bord de l'arche sur laquelle nous allons embarquer cet après midi. Comme le font tous ses fanas d'oiseaux qui participent au voyage.»

    Il n'en reste pas moins le charme d'une croisière à destination de l'antarctique  et l'on prend plaisir à faire escale avec les voyageurs pour observer pétrels, albatros, éléphants de mer, manchots. Ah oui, j'oubliai...j'ai franchement aimé de nouveau les mots de Katarina Mazetti. Ils sont plein de sourires même quand la situation est grave. Smile !

    Références du voyage : la baie d'helsehulGrytviken, L'ile Paulet, Ushuaia. 

    lu aussi "Les larmes de Tarzan" et "Le viking qui voulait épouser la fille de soie"

     

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    Editions Gaïa - 2015

    Quatrième de couverture : Vous rêvez d’une croisière de l’extrême ? Alors, c’est parti pour l’Antarctique !
    Sur le navire, une globe-trotteuse septuagénaire répertorie les similitudes entre humains et animaux. Et elles ne manquent pas, grâce à une brochette de voyageurs bigarrés venus se frotter aux épaulards tueurs, albatros, pétrels et autres éléphants de mer.
    En route pour le bout du monde, Tomas file vers son objectif ultime, en finir avec les tracasseries de la vie, seul sur la glace.
    C’est compter sans les quelque quatre cent mille manchots royaux qui peuplent les lieux, et sans Wilma dont la bonne humeur inébranlable laisse croire que tout lui sourit.
    Quoi de mieux pour réchauffer les coeurs en perdition qu’un iceberg, pour peu qu’il se retourne, révélant le pingouin qui sommeille en chacun ?


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  •   photos©Voyelle

    Poires de coq au sirop

     

    Rien d'innovant côté cuisine, la recette des poires de Coq, je la pratique tous les ans à l'automne. Personnellement, je n'aime pas. Le rugueux particulier de cette poire fait frissonner mes papilles. Il n'y a que Monsieur Voyelle qui apprécie. Faut dire qu'il est moins difficile que moi sur la nourriture. Sinon côté coeur, il épluche et moi, je cuisine ! c'est comme ça qu'on s'aime ;)

    Poires de coq au sirop

     

    Poires de coq au sirop

    Pour la recette, c'est par ici

     


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    Afficher l'image d'origineL'écrivain suédois Henning Mankell © DPA/MAXPPP

     

    Le sort des êtres humains est de sombrer dans l’oubli. Nous sommes 110 milliards à avoir vécu jusqu’ici. La plupart sont morts. De combien se souvient-on ? De qui se rappellera-t-on dans cinq cents ans ? On peut construire des pierres tombales monumentales, cela ne change rien. Les livres, eux, continuent de vivre tant qu’ils sont lus. Je pense que certains des miens survivront pendant quelques générations. Mais pas plus. Il faut vivre au présent. J’en ai vendu 40 millions, de quoi puis-je me plaindre ? Henning Mankell 

     

     Henning Mankell, je l'ai découvert en 2009 avec la lecture de ses romans "Les chaussures italiennes""L'homme inquiet"  et "le fils du vent".

    "Un paradis trompeur", je l'ai juste survolé (déjà une lecture en cours) pour participer aujourd'hui, à la belle idée de Chryssilda Collins sur facebook "Hommage à Henning Mankell", disparu le 5 octobre dernier.

    J'ai pris le temps de chercher des extraits en lien avec le commentaire de l'auteur  à la fin du livre. Parfois, je me suis attardée sur des passages qui me plaisaient particulièrement. Il n'est pas chose aisée d'embarquer un lecteur dans une histoire. Henning Mankell y parvient sans mal. Je ne résiste pas à sa plume talentueuse et à la profondeur psychologique de ses personnages.  Il me reste encore de belles lectures à découvrir, je n'en doute absolument pas. J'ai même hâte de leur tomber sur la tranche. Quand j'aurai pleinement lu "Un paradis trompeur", j'aimerai lire les fragments de sa vie ( son dernier roman paru en septembre 2015 ) "Sable mouvant" En attendant, je vous laisse découvrir les extraits choisis de son "Paradis trompeur".

     

    p.67 (...) le 23 avril 1904, le vapeur Lovisa appareilla pour Perth. Le bateau fit ses adieux : la corne de brume retentit. Appuyée au bastingage en poupe, près de la cambuse, Hanna songea qu'elle était restée là-bas, sur le quai.

    Elle y avait laissé une partie d'elle même. Qui elle était désormais, elle l'ignorait. L'avenir incertain, inconnu, le lui dirait.

    Elle se plaça à l'arrière de la cambuse, sous l'avancée du toit, et regarda l'écume des hélices. Un tourbillon de neige. Me voilà en route vers un monde où il ne neige jamais, vers un désert avec des tempêtes de sable et une chaleur que je ne peux imaginer.

     

    POSTFACE

    Tout ce que j'écris se fonde sur une vérité. Une grande vérité, une petite, claire comme de l'eau de roche ou extrêmement fragmentaire. Mais ce qui déclenche la fiction dans mon livre vient toujours d'événements réels. Comme ici, et maintenant : c'est Tor Sallström, écrivain et ami de l'Afrique, qui, lors d'une conversation, comme en passant, m'a parlé de ce curieux document sur lequel il était tombé dans les archives coloniales de Maputo, la capitale du Mozambique. Là, il avait pu lire qu'à la fin du dix-neuvième siècle, et peut-être au début du vingtième, une suédoise avait été propriétaire d'un des plus grands bordels de la ville qu'on appelait alors Lourenço Marques. Anonyme car c'était une importante contribuable.

    Après quelques années, on ne trouve plus trace de son existence. Elle arrive de nulle part et disparait de la même façon.

    Qui était-elle ? D'où venait-elle ? J'ai approfondi mes recherches, mais son origine était réellement inconnue, et elle avait disparu sans laisser de trace. On en était réduit aux conjectures plus ou moins vraisemblables.

    Mais que des navires suédois s'arrêtaient au port de Lourenço Marques, nous le savons. Souvent avec des cargaisons de bois pour l'Australie. Et il y avait bien parfois quelques femmes à bord, surtout des cuisinières.

    En d'autres termes, tout le reste n'est que supposition. À part quelques notes dans un vieux registre administratif. S'agissant des impôts, les fonctionnaires coloniaux écrivaient la vérité. Chaque année, il fallait convaincre le gouvernement de Lisbonne que la colonie restait une affaire rentable.

    Elle a donc un jour été là, puisque les archives ne mentent pas. Elle payait un impôt impressionnant. Mon récit se fonde donc sur le peu que nous savons et sur tout ce que nous ne savons pas . Henning Mankell,Göteborg, juin 2011

     

    p.379 Elle repensa souvent par la suite à toutes ces étranges répétitions qui scandaient sa vie. L'amour dans des cabines étroites, les passerelles, les départs précipités, les enterrements en mer. Elle n'avait pas été préparée à cette vie, ni par son père, ni par Elin. Au bord du fleuve, elle avait appris à manier la bêche, à s'occuper des enfants, à marcher dans la neige profonde par grand froid, et la-dessus à craindre le Dieu vengeur que révérait avec angoisse sa grand-mère. Et voilà qu'elle avait agi courageusement sans y être en rien préparée, et sans y être forcée.

    Le temps pressait. Le bateau allait partir.

     


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  •  photos©Voyelle

    Oh le beau dimanche !

     

    C'est plaisant de se balader avec un soleil qui smile dans le ciel. Douce température dimanche @ Fécamp plage, et une belle lumière pour faire des photos. Mon hybride a une multitude de fonctions que je ne sais pas encore bien maitrisé ( y a du boulot ! )

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Par contre, je zoome, je zoome, je zoome...et je me régale @ prendre au lointain. La netteté n'est pas toujours au rendez-vous mais au moins, j'arrive à peu près à me statufier au click (Apnée en plein air ! )

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !

     

    Plus je zoome plus l'image bouge, ça demande de la maîtrise, moi, j'vous le dis, alors quand je vois le résultat, j'suis assez contente de moi. Et vous ?

    z'avez peut-être des conseils à me donner ?

    Oh le beau dimanche !

     

    Oh le beau dimanche !


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  • incident technique chez Ekla blog depuis hier...dernier message reçu du staff : "Le 03/11 à 07h, la nuit a permis d'avancer énormément. Le cluster devrait être opérationnel pour ce soir :-)"

    Pas d'heure précise :( par contre ça bosse dur chez ekla blog pour que l'on retrouve au plus vite nos fichiers photos. :)

    En attendant, je croise les orteils !

    @++

    Voyelle

    PS : Billets @ venir "Oh le beau dimanche" et "Hommage à Henning Mankell"


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