• Tancrède, fils cadet d'une famille noble et Sophie, l'enfant trouvée à la peau noire qui deviendra la servante du château semblent unis pour le meilleur et pour le pire. Du moins le pensent-ils ! Leur différence les rapproche comme une évidence et pourtant contrairement aux apparences, l'événement historique dont l'auteur s'est inspiré va bouleverser leurs vies.

     

    Martine Marie Muller clôture magnifiquement sa trilogie des servantes (Mademoiselle des Palissages, La servante de Monsieur Vincent) avec cette histoire d'amour qui se déroule en plein coeur de la révolte historique Normande(la révolte des va-nu -pieds) de 1639. 

    Une épopée au charme indéniable qui évolue à un rythme soutenu et où les sentiments, les conditions sociales et les convictions politiques des personnages ont la part belle dans ce que j'appelle la profondeur de l'âme humaine.

     

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    Editions Laffont -  2011

     

    Résumé de l'éditeur

     

    " Mon heure noire était toujours en moi, comme une blessure inerte et fantôme avec laquelle il me fallait vivre sans cesser d'exister. Mais mon amour absolu pour cette femme s'était refugié dans ma bosse."

     

    L'amour est aveugle, qui porte l'un vers l'autre deux jeunes êtres qu'a priori tout sépare : d'un côté, Tancrède, cadet de l'une des plus importantes familles de la noblesse de robe normande ; de l'autre, Sophie, la servante du château. À y regarder d'un peu près, pourtant, ils ont quelque chose en commun, à savoir leur « différence ». Tancrède de Miromesnil est venu au monde avec un handicap physique : il est bossu. Quant à Sophie, née Zénaïde sur quelque île lointaine, elle est également reconnaissable entre tous pour la simple raison qu'elle a la peau noire.
    Un double événement vient contrarier l'histoire de cet impossible amour naissant. L'annonce de la mort de son frère aîné - qui fait de Tancrède l'héritier présomptif des Miromesnil et lui confère un rôle politique en tant que parlementaire - est, en effet, suivie de celle de la jacquerie suscitée par l'instauration d'un nouvel impôt royal dans la région. Tancrède, jeune homme au caractère impulsif et à l'âme romantique, voit dans ce soulèvement des « petits » contre les « gros » l'occasion d'une revanche sur le sort. Il prend résolument fait et cause pour le peuple et précipite Sophie dans les bras de Jean, un paysan attaché au domaine familial, dont il envie secrètement la vigueur et la beauté.

     

    EXTRAIT



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  •  "L'art ne demande jamais où en est le temps..." et il fallait bien 636 pages pour en parler. Une longue mais délicieuse lecture en compagnie de Karitas, islandaise, qui dans les années 50 s'efforce de trouver une place dans le monde des artistes peintres encore très masculin. Un magnifique portrait de femme indépendante.

    Karitas a fait le choix "égoiste ?!" de se consacrer à sa passion et de s'éloigner de ses enfants et de son mari, le beau Sigmar. 

    Sa vie n'en reste pas moins chaotique et nomade en s'affichant comme une femme libre. Paris puis New York lui apporteront la célébrité mais à quel prix ?! Bien que soutenue par sa mère et ses frères, sa soeur Bjarghildur ne cessera de lui cracher à la figure que sa condition de femme et de mère n'est pas à peinturluper mais à s'occuper de sa famille et de son foyer.

    Les évènements qui laisseront des cicatrices à l'âme de Karitas nourrissent sa peinture. Ils nous sont racontés magnifiquement  à chaque chapitre.

    Karitas retournera plusieurs fois en Islande, non seulement pour y voir sa famille mais aussi pour y reposer son esprit.

     Un livre à découvrir pour l'art, la femme,la découverte d'une Islande enchanteresse dans ses paysages et la très jolie plume de Kristin Marja Baldursdottir.

     J'ai découvert que "Chaos sur la toile" était la suite d'un premier tome qui raconte l'enfance et la jeunesse de Karitas. Il ne me reste plus qu'à le dénicher sur les étagères.

     

    Tête à tête avec Kristin Marja Baldursdottir

     

     

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    Editions Gaïa 2011

    traduit de l'Islandais par Henry Kiljan Albansson

     4ème de couverture

    Karitas vient de verser l’eau bouillante dans la bassine lorsque  les belles-soeurs frappent à la porte de l’atelier glacial. Karitas  ne vit que pour l’art qui, lorsqu’il vient, crée le chaos sur ses toiles. Elle vit à Reykjavík, loin de son mari, l’armateur aux  yeux vert océan, loin de ses enfants. Le jour où elle prend la décision de partir pour Paris, surgit son  fils avec une petite fille. Et Karitas se retrouve avec deux valises  au lieu d’une pour découvrir le monde. Elle sillonne les musées,  se nourrit des oeuvres des plus grands peintres, rit dans les soirées  enfumées et enivrantes.

    De Paris à New York, de Rome jusqu’aux fjords islandais, Karitas  peint. Ou s’inquiète de ne plus peindre.  Itinéraire d’une femme libre, contemporaine de Simone de  Beauvoir, et pourtant enchaînée à son art, Chaos sur la toile  est un magnifique roman sur la passion et ces choix — parfois  fous — qui façonnent nos vies.
     
    EXTRAITS
     
    « le chaos me tourmente, me tient éveillée. Comment puis-je le capturer, le forcer à entrer dans mes tableaux ? pensé-je tandis que le ressac joue de sa liberté sans contrainte dans la froide et humide nuit de printemps.»
     
    « Il y a quelque chose dans ses tableaux que je ne saisis pas, dit Pia, je m'y connaissais plutôt bien en art fut un temps et je sais qu'elle est très capable sur le plan technique mais bien qu'elle peigne ainsi de l'abstrait il y a une maudite intonation dans ses oeuvres qui me met mal à l'aise, comme si elle blâmait l'individu, riait même de lui. Et Karlina qui n'était jamais venue à une exposition de tableaux dit : je me demande si ce n'est pas seulement son effroyable expérience qui éclate dans ses tableaux. Elle a perdu un enfant en bas âge et en avait presque perdu aussi la raison, puis sa soeur est partie dans le Nord avec un des jumeaux et son mari, mon cousin, n'en fichait pas une rame, ce démon à image d'homme, il était juste toujours en mer, imagine-toi, et puis il a trahi mon Thorfinnur».
     
    « L'art pictural n'était-il pas une illusion une fuite devant la vie ? Que m'avait pour ainsi dire apporté l'art ?»
     
    « Celui qui inspecte toujours le vent ne sème jamais et celui qui regarde constamment les nuages ne moissonne jamais. Les femmes ne doivent plus laisser le vent entraver leur voyage».
     
    « Terres septentrionales, froides et rafraîchissantes, elles m'avaient manqué, l'immensité m'avait manqué, ne pas voir aussi loin que porte le regard m'avait manqué. Lorsque je marchais sur la grève le soir, je regardais les nuages se rassembler en s'enroulant autour du soleil, contenir ses rayons pour que le glacier du Snoefellsnes devienne net et clair dans le lointain »
     
     
     

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    Le peuple des Minuscules est le premier tome d'une trilogie bien pensante de Steve Augarde. La couverture cartonné avec ses reflets argentés a été joliment réalisée par l'auteur et pour cause... "Steve Augarde a écrit et illustré plus de soixante-dix livres d’images pour enfants, et travaillé à la conception de livres pop-ups. Il a également créé des dessins animés pour la chaîne BBC. " ( 4ème de couverture) Elle n'est pas sans rappeler les couvertures des livres de contes de notre enfance. Au regard comme au toucher, la poésie est là.

     

    Petite merveille à lire à partir de 10 ans  

    + 38 pour moi ; ) 

     

    Quant à l'histoire qui m'a d'ailleurs rappelé "Les minimoys" de Luc Besson, que j'ai lu à vitesse grand L, n'a rien de surprenante mais elle est rondement bien menée, contée et jouée de derrière les fagots et les ronces de la Forêt Royale. C'est là où vivent depuis des décennies les tribus du Peuple des Minuscules les Ickris, les Wisps, les Tinklers, les Troggles...des noms qui lus à voix haute sont bien croustillants en bouche...essayez pour VOIR LIRE !

     Tout ce petite monde, à hauteur des genoux de Gorjis (les humains) est menacé car la Forêt Royale fait partie des terres de la ferme de l'oncle de Midge (12 ans et l'héroïne de l'histoire) et rien ne va plus pour lui côté compte en banque alors...faut vendre ! Midge sera la seule amie sur qui compter si toutefois elle réussit à garder le secret de la présence des Minuscules. Les obstacles ne sont pas toujours simples à franchir, il faut penser avant d'agir mais dans tous les cas, ça aide à grandir ! 

    Une lecture pleine de fraîcheur en harmonie avec l'esprit du  monde des enfants...Et une parenthèse légère après des lectures intenses comme "Les dépossédés" de Steve Sem-Sandberg et "Un verre de lait, s'il vous plaît" de Harbjorg Wassmo...Deux superbes écritures auxquelles je n'ai guère eu le temps de leur donner l'éloge qu'elles méritent.

     

    9782226219886g

    Editions Albin Michel - 2011

    Traduit de l'anglais par Jean Esch

    4ème de couverture

    Midge, 12 ans, passe l’été dans la campagne du Somerset, chez son excentrique oncle Brian. Dans un hangar isolé, elle découvre une petite créature blessée : un cheval ailé miniature, qu’elle soigne et nomme Pegs. Stupéfaite, Midge découvre grâce à lui que la forêt abrite une communauté féerique, composée de cinq tribus. Mais le danger guette : son oncle prévoit de vendre les lieux à un promoteur. Le monde de Pegs est donc menacé... « Un formidable mélange de narration classique et d’irrésistible fraîcheur. Les lecteurs s’attacheront à la triste et boulotte petite reine et au fragile et courageux cheval ailé. » Voya « L’écriture de Steve Augarde souligne sa prompte compréhension du monde des enfants – leur manière de penser, leurs joies et leurs angoisses. Un roman qu’on ne lâche pas. »

    Le Peuple des Minuscules est le premier volet d’une trilogie jeunesse qui a remporté le prestigieux Nestlé Children’s Book Prize (2003).

     


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    Lui... Ja(n)ne, elle...Tarzan (Mariana). Leur rencontre dans la jungle des sentiments n'était pas prévisible, voire impensable.Leur classe sociale diffère, lui est très riche du genre à ne plus savoir quoi faire de son argent....Elle est très pauvre du genre à ne pas avoir assez d'argent pour remplir le frigo et nourrir correctement ses deux enfants en bas âge depuis que leur père schizophrène est parti...on ne sait où.

    Mariana:«Plusieurs fois, l'écart entre nos conditions de vies respectives m'avait écorchée comme un caillou dans la chaussure. Prenez mercredi dernier, je venais de payer le loyer et il ne me restait pas grand chose. [...] Les enfants pleurnichaient et chignaient, je sentais les prémices d'un rhume. Tout leurs jouets étaient nuls où cassés disaient-ils. Alors j'ai déniché un tas de vieux cartons à oeufs, puis on a construit une vraie montagne sur la table du séjour, avec des rochers bosselés, on l'a peinte en gris et on l'a peuplé de mouton et de chèvres qu'on fabriquait avec du coton et des allumettes." 

    Sur fond de comédie déjantée sans clichés et sans poésie, car rien dans cette histoire d'amour ?! n'est idyllique, la plume acidulée de l'auteur est un régal.

     Mariana: « Janne a commencé à prendre l'allure d'un rhume d'automne - juste quand je pensais en être débarassée il revenait sous une forme mutante. Et impossible de s'en protéger. Il surgissait simplement devant la porte une ou deux fois par semaine, et les enfants étaient fous de joie, ils le faisaient entrer et fouinaient pour voir s'il apportait des cadeaux. »

    JANNE: « Oui, qu'est-ce que je fous avec toi, Mariana ? Avec toi et tes mômes ? Ah les touches que je pourrais avoir, les jackpots que j'ai déjà ramassés dans ma vie ! Charlotte, Jette, Sara, Angela...» J'ai essayé de m'en souvenir et d'énumérer tous les mannequins aux longues jambes et aux yeux de bébé phoque avec qui j'étais sorti rien que ces six derniers mois, mais elles se confondaient dans mon esprit. Elles n'étaient pas plus réelles qu'un SMS entouré de petits coeurs. Mais Mariana, elle était réelle. La réalité incarnée. Avec mômes, taches de pisse et tout le bataclan.

     Ce qui m'a le plus touché, c'est la narration des enfants qui s'alterne avec celle de Mariana et de Janne. Des passages très drôles et extrêmement touchants en même temps. J'ai totalement adhéré à l'écriture de Katarina Mazetti, auteur "Du mec de la tombe d'à côté" qui a remporté un réel succès littéraire comme sur scène d'ailleurs.  Je ne manquerai pas de le lire...plus tard...mais surement.

     

    9782847201048FS

    Editions Gaïa - 2007

    Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

    Résumé chez l'éditeur

    Sur le même style que Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti met en scène une histoire d'amour à première vue impossible.

    Mariana est mère de deux enfants en bas âge. Mikael, son grand amour, s’est envolé du foyer, dans une énième crise due à sa schizophrénie. Mariana continue à idolâtrer le poète et l’artiste de la vie qu’il fut et espère toujours son retour, dans une lutte constante pour faire vivre sa famille avec son maigre salaire de professeur d’arts plastiques. Un jour à la plage, elle joue avec ses enfants à se lancer au bout d’une corde, et elle rentre de plein fouet dans Janne, jeune loup au portefeuille bien garni et dont le train de vie est à dix mille lieues de celui de Mariana. Et celui-ci se sent très attiré par cette fille simple, avec les pieds bien sur terre, même si à l’occasion elle joue à la jungle au bout d’une liane, en bikini léopard fait maison. Janne ne peut s’empêcher d’appeler Mariana Tarzan.
    Janne vit dans un monde où il est loin de se douter qu’une mère célibataire puisse ne pas avoir assez d’argent pour faire manger ses enfants et qu’elle doive acheter tous leurs vêtements à la friperie. Quand il finit par s’en rendre compte, il bascule dans le rôle du père Noël et les inonde de cadeaux aussi chers qu’inutiles et de petits plats de chez le traiteur, alors que ce sont les produits de base qui manquent. Il veut tellement bien faire, mais il met en général les pieds dans le plat avec ses cadeaux somptueux.

     


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    Ö a l'art, la manière et le talent pour nous faire partager sa passion et sa  connaissance de la culture Japonaise. J'ai eu énormément de plaisir à lire "Le sang des cerisiers". L'histoire est envoutante, mystérieuse et le voyage à travers l'ancien Japon est parfaitement orchestré. Je reste encore sous le charme de l'écriture fluide, élégante, poétique et à la musicalité légère. 

    J'ai adoré les haîkus au début des chapitres, de subtiles instants, des mises en bouche délicieuses qui s'égrennent avec justesse. L'histoire se déroule au fil des saisons qui sont décrites si subtilement qu'elles me sont apparues souvent comme des estampes. Le temps semble parfois suspendu entre l'imaginaire et le réel et c'est un pur régal. 

     

    Un petit passage parmi tant d'autres...aimés

    « Un ennemi sournois et fanstasmagorique s'était infiltré sur le domaine, se coulant dans les moindres failles, comme le sang se répand dans les veines d'un corps...Mais si le sang coulait pour que la vie demeure, celui versé sous les fleurs de la terreur était autre. Cet ennemi était comme un fil gris tissé au milieu des fils blancs de la soie, visible et invisible, fondu dans la profondeur de la couleur, la dénaturant tout en restant insaissisable.»

     

    Merci Ö pour ce cadeau inoubliable que tu m'as de plus dédicacé si joliment, si généreusement !

     

    9782849212257

    Editions Thot - 2011

     

    4ème de couverture

    Traces sanglantes

    enfants perdus

    deux héros pour une guerre

     

    Tandis que des enfants disparaissent, des taches de sang sont retrouvées çà et là sur l’immense domaine d’un seigneur des temps anciens - et imaginaires - au Japon. Aidé par son maître d’armes, il devra lutter contre des envahisseurs sanguinaires pour sauver ses terres et ses enfants de leur convoitise brutale. Au fil des saisons et des combats, les deux hommes et leur armée déferont les écheveaux des énigmes rencontrées sur leur route.

     



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    Le titre m'avait interpellé...la 4ème de couverture promettait un non-ennui et je ne connaissais pas l'auteur.  Le tout fait que je l'ai lu pratiquement d'une traite. J'ai adoré le personnage de "Livvy" jeune fille rebelle au langage percutant... «C'est un avantage quand tu es un boudin. Les gens t'aiment pour toi, pas pour ton physique. » La situation unique à laquelle elle va devoir faire face laisse présager un pétage de plomb imminent.

    « Dans un coin de la pièce j'avise un plaid en cashmere plié dans un panier. J'en couvre Célia, puis j'éteins la télévision et sors. Je songe aussi à éteindre la lumière puis je me ravise. Elle risque d'avoir peur si elle se réveille dans le noir. Or quelquechose me dit que Célia est le genre de gosse qui s'effraie facilement. Si seulement elle pouvait dormir jusqu'au matin. Combien d'heures dort un enfant de son âge? J'ai un vague souvenir d'Alicia se plaignant que Célia ne dormait jamais quand elle était bébé. Mais depuis elle a grandi, peut-être qu'elle dort douze heures par jour, ce qui occuperait cinquante pour cent de son temps. Il ne me resterait donc plus que douze autres heures à meubler. En supposant qu'elle regarde la télé pendant deux heures et que Rosivel soit présente pendant huit heures...
    Je me hais. Je suis minable. »

    La présence de sa mère qui est sensée l'aider à devenir une adulte responsable  pour parfaire l'éducation d'une petite soeur qu'elle connait à peine ne va rien arranger. 

    « Denis me fais signe de me taire et me montre Célia, très occupée à trier par couleur les bonbons d'un paquets de M&M's.

    - Quoi? dis-je en riant. J'ai plus le droit de dire du mal d'eux maintenant qu'ils sont morts?

    - Si, mais pas devant leur descendance.

    - Je suis leur descendance moi aussi. Et vous pouvez dire tout ce que voulez sur Richard devant moi, ça ne me fais ni chaud ni froid.

    - Tu as vingt et un ans, et elle n'en a que trois. Laisse lui ses illusions.

    - Pourquoi? C'est encore pire quand on découvre la vérité.

    - Tu parles par expérience?

    - Oui dans un sens. Quand mes parents ont divorcé, j'ai dû regarder la réalité en face et admettre que ma famille n'était pas parfaite. Je suis pour qu'on dise la vérité aux enfants. C'est mieux que de rester toute sa vie avec de la merde dans les yeux.»

    En fait le livre aurait dû s'appeler "Ma mère, ce boulet" ! lol ! Cette sympathique découverte reste une lecture plaisante et drôle...à découvrir si vous avez envie de légereté. Ce roman a été adapté à la télévision en 2006 pour le téléfilm "Hello sister Goodbye Life", uniquement sorti en Allemagne et aux Etats Unis.

     

    ma soeur ce boulet m

    Fleuve noir – décembre 2004

    Edition France Loisirs – 2006

    Traduit de l’américain par Valérie Dariot

     

    4ème de couverture

    Comment faites-vous quand vous avez vingt ans, une mère farfelue, et un père remarié qui se tue dans un accident de voiture, vous laissant en héritage une immense maison et une gamine de trois ans, la demi-sœur que vous ne voyez qu'une fois par an ? Comment faites-vous quand votre chargé de cours, ce Joe Lowden qui tombe les filles comme des mouches, vous fait les yeux doux ? Comment faites-vous quand un confrère et ami de votre père vous force la main pour accepter cet encombrant héritage ? Et surtout, comment faites-vous, vous qui n'avez aucune habitude des gosses, pour calmer une petite Célia qui réclame sa maman... en hurlant ?

     


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